P'tit
Sapeur
Legio Patria Nostra.
Transmisions Q.G
0rdre de Louis Philippe !
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Mon devoir, la mémoire !
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Un
coup de sifflet !
« le: Septembre 07, 2007, 08:30:23 »
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Un coup de sifflet !
Quelques part sur une terre déchirée, meurtrie ou blesée appelé France,
qu'importe le lieu exacte pour autant que je soit encore vivant comme
tant d'autres ici, mais peut êtres plus tantôt ou demain ? Je vais vous
comter l'histoire d'un coup de sifflet parmi tant d'autres. Un matin
comme d'habitude, mais le quel je ne sait plus, tant il y en as eux, les
tranchées s'animais bouches béantes qui allais nous cracher vivants, pour
en avaler parmi nous crument quelques centimètres plus loins devant dans
le cimetière des portés disparus, et pour ceux devant qui finirons avec
un peu de chance derière sous un bout de bois, et plus tard sous une
pierre en croix, mais aussi trop souvent inconus ! Ce matin la donc
le bruit du siflet lugubre sonnerie des morts vivants resona à nouveau,
beaucoup parmi nous ne parlais pas le français, alors nos officiers leur
souriais, parfois une petite tape amicale sur l'épaule, le sourire
répondant était crispé, certain ne reviendrons pas, la prochaine fois,
l'épaule changera, pour moi la place n'a pas changer depuis longtemps, tellement
longtemps, que je ne connaitrai peut êtres que celle de la fin de cette
guerre, je dit bien peut êtres ? A coter de moi, un nouveau en sursit, je
ne le connai pas, ce cauchemar n'en finira donc jamais. Ont s'élances ont
cour droit devant dans l'enfer de la mitraille la routine pour moi, je
sais que si je survit soit j'arriverai au tranchées ennemies, j'en
reviendrai alors maculé de sang, avec l'odeur fétide des boyaux que j'ai
mis à l'air, ceux d'un pauvre gars que je ne connait pas non plus.
Soudain, un bruit sourd, puis un choc lèger sur mon casque, mais
l'instinct ma habitué je continue à courir, le long de ma joue de mon
casque coule quelque chose de chaud, je suis blessé coure mon vieux,
coure, puis c'est le signal de retraite, camarades tout cela pour rien
ont n'es même pas arrivés aux barbelés des boches !
De
retour à la tranchée je me rend à l'hôpital de campagne, le capitaine ma
dit va y mais surtout ne retire pas t'on casque, qu'es ce qui m'arrive,
deux gars m'accompagne. Les blessés y sont nombreux, un major ma regarder
et dit d'attendre un peu, combien de temps après je suis appelé, le major
me dit de m'assoir, me demande si j'ai mal à la tête, je lui dit non,
d'un geste brusque il enlève mon casque, qui au passage m'arrache des
cheveux coller par le sang coagulé. Je voit mon casque éventré comme par
une cisaille, le major retourne le casque et retire un gros morceau de
chair, je met automatiquement ma main sur ma tête, des morceaux de chair
sont coller, ces pas à moi, qu'es ce que c'est, major ? Sa sergent, c'est
comme si on peu le dire, c'est que vous avez eu pendant un certains temps
deux cervelles, l'éclat d'obu tranchant à ouvert votre casque comme une
boite de conserve pour y déposé c'est morceaux de chairs, c'est la
première fois que je voit cela, vous avez vraiment eu de la chance, la
cervelle du gars qui la perdue à amortis le choc sans doute, elle à
éclaté avec une partie de la boite craniène, ce gard en mourant vous à
sauver la vie, c'est cruel sergent mais c'est ainsi ! Je demandait c'est
morceaux et les mis dans mon casque de façon à ce que cela ne tombe pas.
A la question de ce que j'allait en faire, je lui répondit; l'enterré
dans le cimetière un peu plus loins major, je lui doit bien cela. Ironie
du sort, le major me donna une boite de médicaments en bois.
Le tout fut enteré avec une croix en bois confectionné et gravé, « étranger
inconu » en suite je retourna à ma tranchée, au capitaine, ce n'est pas
grave, j'ai juste perdu un casque, on ma donné un autre. Arrivé à ma
place, je m'endormi mort de fatigue et d'émotions.
Un coup de sifflet, bon dieu je me reveil, je rêvait, tant bien que mal,
je vais à ma place au pied de l'échele, c'est la place des sous
officiers, à mes coté le p'tit gars de mon rêve, bon dieu, il va mourir à
cause d'un coup de sifflet. Le voilà, je lui sourit et lui dit, sa iras
mon gars t'inquiete pas. Un sourire timide et inquiet répond à ma phrase
hypocrite et mensongère, puisse un jour quelqu'un me pardoner de tout les
mensonges envers tous ceux que j'ai à peine connus, moi devenu par ces
fait un excomunié des tranchées.
Un jour après cette boucherie, je me suit rendu à ce petit cimetière me
receuilire sur la tombe ou j'avait enteré la boite cerceuil, le cimetière
avait grandit, il était à 80% de soldats inconus, je n'et pas retrouvé
l'endroit, seulement « Inconu » et un numero, c'est tout, je ne
connaitrait jamais son nom, seul le sourire timide du jeune me reste, il
n'est pas revenu et porté disparu, je ne saurait jamais à qui appartenait
cette cervelle! J'ai écrit cette histoire, de la main gauche la main du
coeur dit on, car un jour d'un de ces coups de sifflet anodins, je perdit
la main droite, celle la même avec la quelle j'avais touché ma joue
tachée de sang de ce frère d'arme inconu. Arrachée par un éclat d'obus,
tranchée un jour du début de novembre 1918, ce n'est pas moi qui et signé
la paix, non j'était dans le même hôpital ou le même major devenu
Colonel, que la dernière fois la quatrieme fois je crois, me dit «
Cette fois adjudant, la guerre est bien finie » il croyait pas si bien
dire ! Une chose est certaine, je n'oublierai jamais qu'un mort ma sauvé
la vie, aussi étrange que cela est !
Ecrit par P'tit Sapeur !
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