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L’au
revoir de Camerone !
« le: Août 07, 2005, 03:07:21 »
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L’au
revoir de Camerone !
Dans cette terre ingrate par le soleil repose les héros de l’hacienda
Trinidad.
Le vent passe mais lentement comme pour rendre hommage, tout comme
l’ancien ennemi a chaque de leur passage.
Le temps a passé et combien de fois les a ton changé pour enfin reposé
définitivement en paix.
Les ruines de l’hacienda garde encore les traces des combats héroïques
passé de ce 30 avril 1863.
Les mêmes vents dans ces mêmes ruines semblent vous racontez ce qui c’est
passé ici a Camerone.
Les révolutions ont passées et vous étiez malgré tout respectez par tous
dictateurs ou non !
Une vieille borne reste la figée, devenue le symbole involontaire de la
route de l’éternité de ses volontaires faisant de leur corps
devenus poussière semence de l’esprit de ce que serra la futur
Légion.
A jamais grâce a cet esprit bien des Camerone existerons, jamais dans le
monde dans aucunes armées du monde il eus autant de sacrifices,
tout connu les blessures du temps peuvent vous le racontez !
Monsieur le Capitaine de Borelli aurait pus aussi parler de vous, c’est
Monsieur le Colonel Jeannigros qui le fera dans les dernier hommages qui
vous serons rendus, avant de quitter cette terre ingrate ou vous reposez
dans le dernier sommeille des âmes vaillantes et pures noblesse de ceux
que vous représentez qui deviendrons l’esprit de l’avenir de tous les
combats !
Les bruits des moustiques ont remplacez le sifflement des balles
qui vous ont piquez mortellement.
La seul justice des cette injustice qui vous a ôter la vie est que vous
êtes maintenant devenus symbole de l’honneur et du mépris de la mort,
pour cela il faut un grand courage, nul autres que vous la montré ce jour
la.
Bien sur de t’elles actes ont bien eu lieux avant nul ne peut le douter,
mais vous ce malencontreux hasard a donner un souffle a ceux de l’avenir
qui dans un dernier retranchement dirons « Capitaine Danjou et frère
d’armes de Camerone nous voilà. Combien sachant leur fin proche ont
criez dans un dernier élan « Camerone » nous ne le saurons jamais ici bas
!
Bien sur beaucoup ne sont pas revenus pour le raconter, mais il suffisait
tout simplement de les regardez chantez « Le Boudin » la tête haute et
fier avant un jour de finir en résistant dans un fortin, dans un coin
perdu ou dérisoire, qu’importe ils savaient ce qui les attendaient.
Il est loin ou le clairon résonna longuement en ce lieu sacré avant le départ
définitif vers la France et Sidi Bel Abbès.
Oh ! Oui il est loin ce jour ou le Lieutenant Gans commandant la 3e cie,
malade était remplacé par le Capitaine Danjou.
Oui le temps a bien passé ou ce même Lieutenant sans détourné la tête de
cette tombe les regrets pleins la tête et désespéré disait « Ma
place devrait être la »
Le temps présent n’a jamais su faire oublier les temps passés, il faut
être ou avoir été Légionnaire pour comprendre cela !
L’adieu de Camerone par la légion sur cette ingrate n’a su balayer les
souvenirs enterrés sous ce monument, l’adieu n’a pus existé puisque ce
jour sacré de nos frères d’armes tombés la bas sous le ciel mexicain
n’est qu’un simple au revoir renouveler chaque ans !
En fin de compte ce temps n’est pas si loin même pour ceux qui l’ont
vécus puisqu’ils vivent en nous et dans notre âme et conscience. Camerone
vit l’année entière dans le subconscient des Légionnaires, tandis que
l’au revoir est renouvelable qu’une fois l’an !
Le temps est devenu sentinelle des souvenirs des morts de l’hacienda
Trinidad.
Quel ironie du sort l’hacienda était votre dernier carré pour finir ici
dans un dernier carré de cercueils.
Ironie du sort vous qui reposez dans du bois, votre chef vous a montré la
voie sacrée du devoir de sa main de bois et vous l’avez suivit sans
ironies, dieu du sort que voilà un beau serment.
A nouveau sans cesse de répétés que main de bois est synonyme de courage,
que langue de bois serait honte de ne pas le raconté !
En tout temps, en tous combats et cérémonies l’au revoir est et reste en
tous Légionnaire !
Le cahier du Légionnaire.
Ex Leg. Trousson Yves.
Bibliothèque Royal Belge Mars 2004.
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