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La Grenade Légion

 

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Sujet: Pourquoi ne pas le croire ?  (Lu 268 fois)

 

P'tit Sapeur
Legio Patria Nostra.
Transmisions Q.G
0rdre de Louis Philippe !
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Messages: 5257


Mon devoir, la mémoire !


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Pourquoi ne pas le croire ?
« le: Juin 17, 2005, 07:19:26 »

 


Pourquoi ne pas  le  croire ?

L’homme est assis, en face un officier ;
L’écoute une histoire, ahurissante mais vraie, la preuve se trouvant devant lui.
J’étais Hitler junges, 18 ans en 45, ce son des français de la défense de Berlin,
qui mon sauver des russes, des autres français, en suite mon recueilli et ramener en alsace.
 A 21 ans je me suis engager, j’ai fait 20 ans, un an environs après être rendus a la vie civile, sa commence. Je passais devant une librairie, quant mon regard est attiré par un livre.
INDOCHINE. INCONNUE. Je l’ai acheter, en sortant je cogna un asiatique, le livre n’a pas touché le sol, le vieille asiatique me le donnais déjà en disant, très bon livre, bon choix.

Rentrer chez moi, je me mis a le lire, plus je le lisais moins je voyais le temps passé.
Je me suis réveiller, je dormais sur le livre, et mon bureau, j’avais faim, et rien au réfrigérateur !
Il faisait noir, seul un asiatique était ouvert, un hasard de plus, je suis pas trop ennuyeux mon Lieutenant, non, non continuer, sa m’intrigue !
Dans le restaurant, un couple de vieux, un vieil homme seul, mange, la musique est douce.
J’y suis retourné à plusieurs reprises, ce vieil homme, est toujours présent, a la même place, les 2 asiatiques aussi, c’est le vieil homme que j’ai failli renverser !

Ce jour la, j’ai pris, le livre avec pour le terminer. J’ai oublier de vous dire se livre est un recueil de cartes et légendes de la région de la RC 4, avant qu’elle n’existe, un vieux chemin capricieux.
Une des cartes, à un tracer de pointiller, emmenant à un point blanc, plus conséquent que las autres. Le vieil homme ce jour la, viens à ma table, sans hésiter montre le point blanc. Son odeur semblait étrange, une odeur, de soufre ou d’encens, je ne pouvais le dire ? L’atmosphère était moite d’humidité, peut être de moisissure ? Son souffle était froid, comme la mort. Le teins étais livide et sans vie, le regard étais étrange, indéfinissable, je me sentais entre deux mondes, un instant sont regard devient clair mais suppliant, sans parler son doigt, insistais sur le point blanc, a son poignait j’ai constater un tatouage, un cœur, levant la tête, je le vis partir, la tête basse et triste, il semblait abattus.

 

Je ne sais ce qui me pris, j’interpella cet homme étrange, que ce que je faisait, voulez, que j’y aille ? Il ce retourna en souriant, suppliant. J’avais compris, il du le comprendre il me sourit a nouveau, son visage semblait revivre, il était de race blanche. Partit je continue a boire un café, cette histoire de coïncidences m’obsédais maintenant. Je sentais le besoin d’aller au Vietnam, pays que je ne connais, pour  y avoir été 2 ans.  Je reviens le lendemain, pour annoncer au vieil homme, ma décision de partir au Vietnam.
J’en restais béat de stupeur, le restaurant était en fait, la librairie ou j’ai acheté le livre ! 
C’est de plus en plus, incroyable votre histoire, mon gars, vous pouvez le dire mon Lieutenant, et c’est pas fini ! Et bien continuer. Je ne cherche plus a comprendre, je décide donc de chercher une agence de voyage. Une fois fait, j²avais trois jours, pour me préparer. Le voyage fût agréable, je me sentais, léger comme l’air, emprunt d’une mission sacrée !

Arrivé des hommes, m’attendais, les porteurs et mon guide, demander depuis Bruxelles, ou je vis depuis, le guide me présenta, en suite me conduit à l’hôtel, le départ est prévu dans 2 jours, il vaut mieux être bien équiper. Le jour venu ont ce mis en route au départ la route était belle, le soir le repos enfin, , je reconnu l’humidité persistante de l’époque , en Algérie c’était pas pareil, je réussi à m’endormire.
 Au matin, la route n’existait plus, seul un vieux chemin, appeler route es ce que c’est la Rc 4 ou un chemin oublié d’autrefois ? Je demande alors au guide, pas de réponse, pour lui sa semblais normal, dans ce cas ! On repris donc la route.
En voyant, cette végétation, cette route et ce temps, je comprends, ce que ceux qui l’on arpenté on du souffrir en plus de sentir l’ennemis, en embuscade, je n’étais pas dans ce secteur pendant ma période en Indo.  Pendant une semaine on avance dans cette humidité, odeur ressentie sur le vieil homme du restaurant.

Nous étions assis sur le bord de route, les porteurs et le guide, s’éloigne pour leurs besoins sans doute, je me retrouve seul, une musique sortie de nulle part se fit entendre, regardant derrière et au tour de moi, il semble que je sois seul a entendre, plus personnes, porteurs, guide disparu, une bruine est tombée, je ne sais ou ils sont partit ?

D’un réflexe jamais oublier, je me lève, et me met au garde à vous,
«Le Boudin » j’entends le « Boudin  » ! Ici en pleine jungle vietnamienne, je délire la guerre est finie depuis si longtemps. De la bruine une colonne en sort au pas, officiers en tête du groupement et des compagnies, sous officiers a leur place. Ils marchent sur cette route, je réponds à leur salut, les visages son grave, marque de la mort, mais sans la souffrires, dirait ont, la paix de l’au de la ! Ce qui est incroyable c’est leur tenues impeccable ils sont tous en tenues de combat preuves qu’ils sont morts au combats ou autres blessures etc.. Pas de trace de blessures !  La colonne arrive vers sa  fin le temps a nouveau c’est effacer, je me demande si ce ne sont pas nos 14.000 morts +-, incroyable ce moment.

 

La colonne s’arrête, un officier sort du rang, ce dirige vers un Adjudant, pas un mot ne sort, pourtant ils se saluent, la colonne reprend sa route, laissant une soixantaines d’hommes en arrière,  c’est dernier s’assoient, sortant une cigarette, d’une poche de chemise, l’allume, sans un regard pour moi, les gestes, semble routinier depuis des décennies,  l’adjudant s’approche avec deux hommes, non de dieu, l’adjudant c’est le vieil hommes, les deux autres les français alsacien de Berlin, je les et de suite reconnus, après tous, ils mon sauver la vie a Berlin en 45. En apparence leur age doit être respectivement de, vingt cinq, trente ans pour l’Adjudant cela devais être la quarantaine ? Ils me montrent une direction, sur le poignet de l’adjudant un cœur, camarade c’est bien lui ! Vous devez me prendre encore pour un délirant mon Lieutenant, pas du tout, continuer que, se passe t’il donc en suite ?
Dans cette atmosphère, qui paraissait lourde, je regarde la direction montrée, un semblant d’avoir déjà vu, se ressenti en moi, mais oui la carte, dans le restaurant.

Je les suivis dans cette jungle, qui fantomatique ment s’ouvrait devant moi ; Bientôt un morceau de chemin, bientôt rien ! Je ne sais pas combien de temps on marche, cella devenais une éternité pour moi, mes compagnons durent le deviner ! Ils s’arrêtent, me montre une pierre pour m’asseoir, rompu,  je m’assois crevé, ils semblent parler entre eux, rien ne semble être des ordres, ni de quoi en rire, une discussion sans plus, peut être interrompue par un incident ? Semblant d’un seul coup nerveux, ils me firent signe, prenant leur fusil en main ils s’avançaient rapidement, le plus stupéfiant s’est que j’avais l impression d’avoir une arme aussi ! Des coups de feu, s’entend partout, les trois Légionnaires sont rentrer dans un peste avancé, je me retrouve bloquer dehors, mais j’assiste impuissant a se qui se passait, j’étais occuper a revivre les derniers moment de c’est Légionnaires, des vagues entière de Vietnamiens sortant des de la jungle, déferlaient sur eux, de terribles corps a corps s’ensuivaient, un calme soudain ce fit, 7 hommes restait debout, ils s’empressèrent de détruire toutes les armes trouvées.

 

Je les vis saluer les morts, puis se donnèrent la main, maintenant je revois la même scène qu’au bord de la route, certains 7 exactement, prirent une cigarette dans leur poche de chemise, et se mirent à fumer indifférent a tout, l’indifférence n’était pas à mon égard, mais du a leurs dernières pensées avant de mourir, ils attendaient calmement, et se mirent à tirer, puis un dernier corps a corps, qui tomba le dernier, je ne puis le dirent, je dirait qu’ils le firent ensembles, dans un dernier hommage a leurs vie choisie. Un grand silence pesait sur ce piton devenu cimetière, un officier surgit en donnant des ordres, en suite se mis au garde à vous, saluant les cadavres de sont adversaires la Légion étrangère. Les petits hommes jaunes s’affairaient à creuser deux fosses communes, des autres fouillaient les morts prudemment, car ils savaient que cella pouvait, être mortel ! Et ce le fut plusieurs était miné.

 

Apparemment ils ne trouvent pas ce qu’ils veulent, une femme avec un brassard rouge vient près de l’officier, le couple de vieux, du restaurant, je ne comprends plus rien, qu’ai ce donc ce manège, de gens inconnus, que je reconnais tour a tour ?  Ils partent bientôt apparemment vraiment déçus, un dernier regard sur les lieux, et pff !  disparition brusque, dans un brouillard, pour me faire revenir à la réalité ce que je croyait mais non un des deux Alsaciens,  me montre une scène que je n’avais vue, auparavant, il enterre quelque chose, puis disparu, a sa place un petit mur blanc, en forme de pierre tombale arrondie, c’est cet endroit précis qu’ils me montrent tous les trois, j’ai compris, je vais donc a ce petit mur, me penche, et commence a creuser a main nue, sa ne dure pas longtemps, que je découvre une boite de métal bien hermétiquement  bien fermé,  je réussis a l’ouvrir et trouve un fanion, leur fanion, mais bien, voilà le pourquoi, ma présence, ce fanion, mais aussi, savoir ce qui c’est passer ! Mais qui me croira ? Vous avez raison, qui ?

Et le retour ? Tout aussi bizarre, mais avant sa ! Une dernière aventure devait m’arriver, une fois le fanion en main, deux ombres se trouvèrent à mes coté ! le couple d’ennemis, raide et saluant, ils firent signe du pouce en l’air, vers-nous quatre, puis tournant le dos, tout en parlant et donnent des ordres au viets comme si de rien, ne s’était jamais rien passer. Le terrain est nettoyer, les adversaires enterrer séparément, un dernier regard, ils s’en vont. L’officier et la femme on l’air déçus. Un brouillard est apparu, effaçant le temps, tout est redevenu sauvage, bien que j’aie vu ou ils sont enterrer, la brousse est partout, 

 Je m’en suis retourné, mais après avoir pris un peut de terre de leur sépulture, je suis retourné a la route, ou attendaient, le problème plus de guide et de porteurs, comment rentré ? Comme si l’adjudant, me compris, il semblait donner des ordres ; les Légionnaires prennent les paquets et se mettent en route, le plus invraisemblable c’est que c’est hommes était les morts du piton au fanion. A c’est coter, c’est trois compagnons, marche toujours, sans me parler, devant la section. Je ne me suis pas rendu, compte de suite, la section a disparue ! Le temps ne comptait plus, nous marchions, ils parlaient entre eux, comme si moi je n’existais pas, si je n’avais pas les objets avec moi, je penserais rêver.


Sa va ! Mon Lieutenant ? C’est fascinant, j’ai demandé d’identifier le fanion, pendant que je vous écoute, continuer se  n’est pas tous les jours, que j’entends des histoires pareilles. A l’orée de la forêt la section, attendais sans impatience, en arrivant a leur hauteur, ils ce lèvent, rectifie leurs tenue. Les deux sous officiers alsaciens, Allemands, sans doute, rejoignent chacun sa place, en bout de section, un a gauche, l’autre a droite, tous son  face a moi, au garde a vous. L’adjudant, s’approche de moi, me tend la main, instinctivement je la lui tends, je la serre, étrangement je sens, sa poigne et sa chaleur, c’est le moment de nous quitter, je sens qu’il a un poids de moins sur lui, sont sourire en dit long. Il rejoint c’est hommes, tous au garde à vous, se mettent à chanter, les murmures du vent, me fait entendre, c’est paroles, « Contre les viets, contre l’ennemis » ; Les paroles finies dans un dernier saut, que je leur  rends avec respects,  ils semblaient attendre, je n’existe plus. Voilà ce qu’ils attendent, la colonne qui arrive,
Le même officier du début de mon arrivée s’approche de l’adjudant, ils se saluent, et parlent ensembles. En suite l’officier me salue, avant d’avoir rejoint la colonne, qui les attend, les deux amis de Berlin, m’ont rendu un dernier salut, que je rends par devoir et tradition, deux hommes sortent du rang, parle à l’officier, saluent et partent, sans doute une dernière mission, en voyant partir vers cette jungle, aux pas 88 minutes, j’admire c’est hommes, dont la dignité, l’honneur leur reste Fidel, même dans la mort.
Un officier rentre avec le fanion, le dépose sur la table, en disant, c’est celui de l’adjudant M….. ?

 

Disparu avec sa section au poste de… sur la Rc 4 en 1946, en Indochine, il est authentique, vous comprendrez bien que nous ne pouvons le garder, sinon cela poserait des questions, a certains zorros qui ne sont pas de la Légion, vous en devenez le gardien, du même de la terre ramener, c’est la votre mission donner par eux, en ce qui nous concerne, nous pouvons désormais, mettre leurs noms à l’honneur, c’est ce qu’ils voulaient aussi, c’est fait, Nous seront 4 a savoir  ce qui c’est passer la bas nous 4 dabs cette pièce et le Caïd, au revoir et merci pour eux Sergent Chef T...

 

Rentrer chez moi je savais ce qu’il fallais faire, être brûler avec le tous, et être jeter a tous vent, ainsi le voyage continuera, pour nous, en attendant place précieuse dans un coffre, je viendrais, les saluer tous les jours. Sans doute, viendrons t’ils me chercher, le grand jour ? J’en ai encore croisé des fantômes du temps passé pour vous légendes et pour moi vérités a moins que comme moi vous y croyez maintenant, bien qu’il ne vienne pas pour moi, ils me sourient ; Ils doivent savoir ? En voilà un qui ce dirige vers un homme d’age mure peut-être vient-il vers l’un de vous Camarade Légionnaire, dans ce cas une mission vous attend comme moi j’ai eu la mienne ! Ma dernière que j’ai c’est celle d’être enterré avec les reliques a fin de les ramenez a leurs propriétaires, car ils doivent avoir quitter la colonne maintenant pour le paradis des Légionnaires, la colonne fond sûrement !


Bruxelles le 27802/1982.
Cimetière de Bruxelles 27/02/86.
Ouvrez le cercueil c’était les dernières volontés de mon père a cette date, je doit constater quelque chose.
Incroyable le fanion et la boite de terre n’est plus la, le tout a été mis a la dernière minute jusqu’en terre je ne l’ai pas quitter, il a donc réussi, regardant les hommes incrédules le jeune homme remercia en souriant il partis sa dernière phrase en regardant le ciel il dit «  sacré papa il faut être Légionnaire pour réussir cela, j’ai l’impression que tu souris la haut " Adieu "

Ex Légionnaire Trousson Yves.
Biblothèque Royal Belge.
Février 2002.

 

« Dernière édition: Juillet 18, 2008, 07:23:57 par P'tit Sapeur »

Journalisée


Veritas - Fidelitas

 

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