P'tit
Sapeur
Legio Patria Nostra.
Transmisions Q.G
0rdre de Louis Philippe !
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Mon devoir, la mémoire !
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Pourquoi
ne pas le croire ?
« le: Juin 17, 2005, 07:19:26 »
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Pourquoi
ne pas le croire ?
L’homme est assis, en face un officier ;
L’écoute une histoire, ahurissante mais vraie, la preuve se trouvant
devant lui.
J’étais Hitler junges, 18 ans en 45, ce son des français de la défense de
Berlin,
qui mon sauver des russes, des autres français, en suite mon recueilli et
ramener en alsace.
A 21 ans je me suis engager, j’ai fait 20 ans, un an environs après
être rendus a la vie civile, sa commence. Je passais devant une
librairie, quant mon regard est attiré par un livre.
INDOCHINE. INCONNUE. Je l’ai acheter, en sortant je cogna un asiatique,
le livre n’a pas touché le sol, le vieille asiatique me le donnais déjà
en disant, très bon livre, bon choix.
Rentrer
chez moi, je me mis a le lire, plus je le lisais moins je voyais le temps
passé.
Je me suis réveiller, je dormais sur le livre, et mon bureau, j’avais
faim, et rien au réfrigérateur !
Il faisait noir, seul un asiatique était ouvert, un hasard de plus, je
suis pas trop ennuyeux mon Lieutenant, non, non continuer, sa m’intrigue
!
Dans le restaurant, un couple de vieux, un vieil homme seul, mange, la
musique est douce.
J’y suis retourné à plusieurs reprises, ce vieil homme, est toujours
présent, a la même place, les 2 asiatiques aussi, c’est le vieil homme
que j’ai failli renverser !
Ce
jour la, j’ai pris, le livre avec pour le terminer. J’ai oublier de vous
dire se livre est un recueil de cartes et légendes de la région de la RC
4, avant qu’elle n’existe, un vieux chemin capricieux.
Une des cartes, à un tracer de pointiller, emmenant à un point blanc,
plus conséquent que las autres. Le vieil homme ce jour la, viens à ma
table, sans hésiter montre le point blanc. Son odeur semblait étrange,
une odeur, de soufre ou d’encens, je ne pouvais le dire ? L’atmosphère
était moite d’humidité, peut être de moisissure ? Son souffle était
froid, comme la mort. Le teins étais livide et sans vie, le regard étais
étrange, indéfinissable, je me sentais entre deux mondes, un instant sont
regard devient clair mais suppliant, sans parler son doigt, insistais sur
le point blanc, a son poignait j’ai constater un tatouage, un cœur,
levant la tête, je le vis partir, la tête basse et triste, il semblait
abattus.
Je ne
sais ce qui me pris, j’interpella cet homme étrange, que ce que je
faisait, voulez, que j’y aille ? Il ce retourna en souriant, suppliant.
J’avais compris, il du le comprendre il me sourit a nouveau, son visage
semblait revivre, il était de race blanche. Partit je continue a boire un
café, cette histoire de coïncidences m’obsédais maintenant. Je sentais le
besoin d’aller au Vietnam, pays que je ne connais, pour y avoir été
2 ans. Je reviens le lendemain, pour annoncer au vieil homme, ma
décision de partir au Vietnam.
J’en restais béat de stupeur, le restaurant était en fait, la librairie
ou j’ai acheté le livre !
C’est de plus en plus, incroyable votre histoire, mon gars, vous pouvez
le dire mon Lieutenant, et c’est pas fini ! Et bien continuer. Je ne
cherche plus a comprendre, je décide donc de chercher une agence de
voyage. Une fois fait, j²avais trois jours, pour me préparer. Le voyage
fût agréable, je me sentais, léger comme l’air, emprunt d’une mission
sacrée !
Arrivé
des hommes, m’attendais, les porteurs et mon guide, demander depuis
Bruxelles, ou je vis depuis, le guide me présenta, en suite me conduit à
l’hôtel, le départ est prévu dans 2 jours, il vaut mieux être bien
équiper. Le jour venu ont ce mis en route au départ la route était belle,
le soir le repos enfin, , je reconnu l’humidité persistante de l’époque ,
en Algérie c’était pas pareil, je réussi à m’endormire.
Au matin, la route n’existait plus, seul un vieux chemin, appeler
route es ce que c’est la Rc 4 ou un chemin oublié d’autrefois ? Je
demande alors au guide, pas de réponse, pour lui sa semblais normal, dans
ce cas ! On repris donc la route.
En voyant, cette végétation, cette route et ce temps, je comprends, ce
que ceux qui l’on arpenté on du souffrir en plus de sentir l’ennemis, en
embuscade, je n’étais pas dans ce secteur pendant ma période en
Indo. Pendant une semaine on avance dans cette humidité, odeur
ressentie sur le vieil homme du restaurant.
Nous
étions assis sur le bord de route, les porteurs et le guide, s’éloigne
pour leurs besoins sans doute, je me retrouve seul, une musique sortie de
nulle part se fit entendre, regardant derrière et au tour de moi, il
semble que je sois seul a entendre, plus personnes, porteurs, guide
disparu, une bruine est tombée, je ne sais ou ils sont partit ?
D’un
réflexe jamais oublier, je me lève, et me met au garde à vous,
«Le Boudin » j’entends le « Boudin » ! Ici en pleine jungle
vietnamienne, je délire la guerre est finie depuis si longtemps. De la
bruine une colonne en sort au pas, officiers en tête du groupement et des
compagnies, sous officiers a leur place. Ils marchent sur cette route, je
réponds à leur salut, les visages son grave, marque de la mort, mais sans
la souffrires, dirait ont, la paix de l’au de la ! Ce qui est incroyable
c’est leur tenues impeccable ils sont tous en tenues de combat preuves
qu’ils sont morts au combats ou autres blessures etc.. Pas de trace de
blessures ! La colonne arrive vers sa fin le temps a nouveau
c’est effacer, je me demande si ce ne sont pas nos 14.000 morts +-, incroyable
ce moment.
La
colonne s’arrête, un officier sort du rang, ce dirige vers un Adjudant,
pas un mot ne sort, pourtant ils se saluent, la colonne reprend sa route,
laissant une soixantaines d’hommes en arrière, c’est dernier
s’assoient, sortant une cigarette, d’une poche de chemise, l’allume, sans
un regard pour moi, les gestes, semble routinier depuis des
décennies, l’adjudant s’approche avec deux hommes, non de dieu,
l’adjudant c’est le vieil hommes, les deux autres les français alsacien
de Berlin, je les et de suite reconnus, après tous, ils mon sauver la vie
a Berlin en 45. En apparence leur age doit être respectivement de, vingt
cinq, trente ans pour l’Adjudant cela devais être la quarantaine ? Ils me
montrent une direction, sur le poignet de l’adjudant un cœur, camarade
c’est bien lui ! Vous devez me prendre encore pour un délirant mon
Lieutenant, pas du tout, continuer que, se passe t’il donc en suite ?
Dans cette atmosphère, qui paraissait lourde, je regarde la direction
montrée, un semblant d’avoir déjà vu, se ressenti en moi, mais oui la
carte, dans le restaurant.
Je
les suivis dans cette jungle, qui fantomatique ment s’ouvrait devant moi
; Bientôt un morceau de chemin, bientôt rien ! Je ne sais pas combien de
temps on marche, cella devenais une éternité pour moi, mes compagnons
durent le deviner ! Ils s’arrêtent, me montre une pierre pour m’asseoir,
rompu, je m’assois crevé, ils semblent parler entre eux, rien ne
semble être des ordres, ni de quoi en rire, une discussion sans plus, peut
être interrompue par un incident ? Semblant d’un seul coup nerveux, ils
me firent signe, prenant leur fusil en main ils s’avançaient rapidement,
le plus stupéfiant s’est que j’avais l impression d’avoir une arme aussi
! Des coups de feu, s’entend partout, les trois Légionnaires sont rentrer
dans un peste avancé, je me retrouve bloquer dehors, mais j’assiste
impuissant a se qui se passait, j’étais occuper a revivre les derniers
moment de c’est Légionnaires, des vagues entière de Vietnamiens sortant
des de la jungle, déferlaient sur eux, de terribles corps a corps
s’ensuivaient, un calme soudain ce fit, 7 hommes restait debout, ils
s’empressèrent de détruire toutes les armes trouvées.
Je
les vis saluer les morts, puis se donnèrent la main, maintenant je revois
la même scène qu’au bord de la route, certains 7 exactement, prirent une
cigarette dans leur poche de chemise, et se mirent à fumer indifférent a
tout, l’indifférence n’était pas à mon égard, mais du a leurs dernières
pensées avant de mourir, ils attendaient calmement, et se mirent à tirer,
puis un dernier corps a corps, qui tomba le dernier, je ne puis le
dirent, je dirait qu’ils le firent ensembles, dans un dernier hommage a
leurs vie choisie. Un grand silence pesait sur ce piton devenu cimetière,
un officier surgit en donnant des ordres, en suite se mis au garde à
vous, saluant les cadavres de sont adversaires la Légion étrangère. Les
petits hommes jaunes s’affairaient à creuser deux fosses communes, des
autres fouillaient les morts prudemment, car ils savaient que cella
pouvait, être mortel ! Et ce le fut plusieurs était miné.
Apparemment
ils ne trouvent pas ce qu’ils veulent, une femme avec un brassard rouge
vient près de l’officier, le couple de vieux, du restaurant, je ne
comprends plus rien, qu’ai ce donc ce manège, de gens inconnus, que je
reconnais tour a tour ? Ils partent bientôt apparemment vraiment
déçus, un dernier regard sur les lieux, et pff ! disparition
brusque, dans un brouillard, pour me faire revenir à la réalité ce que je
croyait mais non un des deux Alsaciens, me montre une scène que je
n’avais vue, auparavant, il enterre quelque chose, puis disparu, a sa
place un petit mur blanc, en forme de pierre tombale arrondie, c’est cet
endroit précis qu’ils me montrent tous les trois, j’ai compris, je vais
donc a ce petit mur, me penche, et commence a creuser a main nue, sa ne
dure pas longtemps, que je découvre une boite de métal bien
hermétiquement bien fermé, je réussis a l’ouvrir et trouve un
fanion, leur fanion, mais bien, voilà le pourquoi, ma présence, ce
fanion, mais aussi, savoir ce qui c’est passer ! Mais qui me croira ?
Vous avez raison, qui ?
Et le
retour ? Tout aussi bizarre, mais avant sa ! Une dernière aventure devait
m’arriver, une fois le fanion en main, deux ombres se trouvèrent à mes
coté ! le couple d’ennemis, raide et saluant, ils firent signe du pouce
en l’air, vers-nous quatre, puis tournant le dos, tout en parlant et
donnent des ordres au viets comme si de rien, ne s’était jamais rien
passer. Le terrain est nettoyer, les adversaires enterrer séparément, un
dernier regard, ils s’en vont. L’officier et la femme on l’air déçus. Un
brouillard est apparu, effaçant le temps, tout est redevenu sauvage, bien
que j’aie vu ou ils sont enterrer, la brousse est partout,
Je
m’en suis retourné, mais après avoir pris un peut de terre de leur
sépulture, je suis retourné a la route, ou attendaient, le problème plus
de guide et de porteurs, comment rentré ? Comme si l’adjudant, me
compris, il semblait donner des ordres ; les Légionnaires prennent les
paquets et se mettent en route, le plus invraisemblable c’est que c’est
hommes était les morts du piton au fanion. A c’est coter, c’est trois
compagnons, marche toujours, sans me parler, devant la section. Je ne me
suis pas rendu, compte de suite, la section a disparue ! Le temps ne
comptait plus, nous marchions, ils parlaient entre eux, comme si moi je
n’existais pas, si je n’avais pas les objets avec moi, je penserais
rêver.
Sa va ! Mon Lieutenant ? C’est fascinant, j’ai demandé d’identifier le
fanion, pendant que je vous écoute, continuer se n’est pas tous les
jours, que j’entends des histoires pareilles. A l’orée de la forêt la
section, attendais sans impatience, en arrivant a leur hauteur, ils ce
lèvent, rectifie leurs tenue. Les deux sous officiers alsaciens,
Allemands, sans doute, rejoignent chacun sa place, en bout de section, un
a gauche, l’autre a droite, tous son face a moi, au garde a vous.
L’adjudant, s’approche de moi, me tend la main, instinctivement je la lui
tends, je la serre, étrangement je sens, sa poigne et sa chaleur, c’est
le moment de nous quitter, je sens qu’il a un poids de moins sur lui,
sont sourire en dit long. Il rejoint c’est hommes, tous au garde à vous,
se mettent à chanter, les murmures du vent, me fait entendre, c’est
paroles, « Contre les viets, contre l’ennemis » ; Les paroles finies dans
un dernier saut, que je leur rends avec respects, ils
semblaient attendre, je n’existe plus. Voilà ce qu’ils attendent, la
colonne qui arrive,
Le même officier du début de mon arrivée s’approche de l’adjudant, ils se
saluent, et parlent ensembles. En suite l’officier me salue, avant
d’avoir rejoint la colonne, qui les attend, les deux amis de Berlin,
m’ont rendu un dernier salut, que je rends par devoir et tradition, deux
hommes sortent du rang, parle à l’officier, saluent et partent, sans
doute une dernière mission, en voyant partir vers cette jungle, aux pas
88 minutes, j’admire c’est hommes, dont la dignité, l’honneur leur reste
Fidel, même dans la mort.
Un officier rentre avec le fanion, le dépose sur la table, en disant,
c’est celui de l’adjudant M….. ?
Disparu
avec sa section au poste de… sur la Rc 4 en 1946, en Indochine, il est
authentique, vous comprendrez bien que nous ne pouvons le garder, sinon
cela poserait des questions, a certains zorros qui ne sont pas de la
Légion, vous en devenez le gardien, du même de la terre ramener, c’est la
votre mission donner par eux, en ce qui nous concerne, nous pouvons
désormais, mettre leurs noms à l’honneur, c’est ce qu’ils voulaient
aussi, c’est fait, Nous seront 4 a savoir ce qui c’est passer la
bas nous 4 dabs cette pièce et le Caïd, au revoir et merci pour eux
Sergent Chef T...
Rentrer
chez moi je savais ce qu’il fallais faire, être brûler avec le tous, et
être jeter a tous vent, ainsi le voyage continuera, pour nous, en
attendant place précieuse dans un coffre, je viendrais, les saluer tous
les jours. Sans doute, viendrons t’ils me chercher, le grand jour ? J’en
ai encore croisé des fantômes du temps passé pour vous légendes et pour
moi vérités a moins que comme moi vous y croyez maintenant, bien qu’il ne
vienne pas pour moi, ils me sourient ; Ils doivent savoir ? En voilà un
qui ce dirige vers un homme d’age mure peut-être vient-il vers l’un de
vous Camarade Légionnaire, dans ce cas une mission vous attend comme moi
j’ai eu la mienne ! Ma dernière que j’ai c’est celle d’être enterré avec
les reliques a fin de les ramenez a leurs propriétaires, car ils doivent
avoir quitter la colonne maintenant pour le paradis des Légionnaires, la
colonne fond sûrement !
Bruxelles le 27802/1982.
Cimetière de Bruxelles 27/02/86.
Ouvrez le cercueil c’était les dernières volontés de mon père a cette
date, je doit constater quelque chose.
Incroyable le fanion et la boite de terre n’est plus la, le tout a été
mis a la dernière minute jusqu’en terre je ne l’ai pas quitter, il a donc
réussi, regardant les hommes incrédules le jeune homme remercia en
souriant il partis sa dernière phrase en regardant le ciel il dit «
sacré papa il faut être Légionnaire pour réussir cela, j’ai l’impression
que tu souris la haut " Adieu "
Ex Légionnaire Trousson Yves.
Biblothèque Royal Belge.
Février 2002.
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