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Invité
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Mon
pays la Belgique
« le: Novembre 30, 2007,
09:57:44 »
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Bonjours
a tous
je ne resiste pas a vous faire lire une très belle lettre ouverte a nos
hommes et femmes politiques de belgique d'un auteur dont je ne connais
pas le nom ainsi que l'adresse du site bilingue Belge
http://www.e-monsite.com/belgiebelgiqueunie/accueil.html
Mon pays
Ne pleure pas, mon pays : je t’aime. Riez, gens de mon pays : je vous
aime. Tu es dur avec moi, mon pays ; tu es dur avec nous. On ne le voit
pas ; c’est sournois ; nous le sentons et en restons aux abois. J’ai
mal à toi, mon pays ; nous avons mal à toi. Tu restes beau, pourtant :
tu restes le mien. Tu es le monde, mon pays, celui de la vie, celui où
je vis. Tu es mon paradis. Pourquoi deviens-tu parfois aussi mon enfer,
mon pays ? Que t’ai-je fait, pour mériter cela ?
Tu n’as rien perdu, mon pays. Tout est toujours là : les paysages, les
cours d’eau et les industries. Nous sommes là aussi, mon pays. Compte
sur nous mais ne nous lie pas les poignets. Oui, tu restes beau, mon
pays : tu restes le mien.
Ecoute le souffle du vent dans tes vallées, l’eau qui s’y écoule, le
sang qui circule dans nos veines. Ecoute ce long murmure de paix qui ne
veut que ta sérénité. Ecoute-là, cette douce mélodie, mon pays: elle
vient de tes entrailles, les miennes.
Viens, maintenant. Allégeons-nous, mon pays. Viens danser avec moi,
chanter, virevolter, exprimer la joie, être léger. Viens, mon pays.
Nous allons faire de l’amour, au moins un peu, pour changer.
Quitte ton masque
de haine. Viens, tout nu, comme tu plais le plus, dans ta sincérité,
comme tu es vraiment. Danse, ma vie. Danse, mon lieu. Danse, mon pays.
Souris aussi. Viens, viens, viens. Entre-moi dans la peau, mon pays. Je
t’ai perdu, Je ne te sens plus mien. Je ne te sens plus à moi.
Entends mon appel, mon pays. Sens-y la profonde tendresse que je
ressens pour toi, que j’aimerais que tu ressentes pour moi, que je sais
que tu peux ressentir pour moi. Dont tu es capable. Ne te crois pas
obligé de ressentir autre chose pour celles et ceux qui t’habitent, qui
te font, qui font ta richesse, ta grandeur. Accepte mes tristesses
occasionnelles. Accepte mes colères quand je ne comprends plus. Mon
pays qui m’a été donné, où j’ai bâti ma vie, reste celui que j’aime,
que je puisse continuer à croire en moi. Ne nous lâche pas. Ne nous
laisse pas orphelin d’une terre que l’on aime. Garde pour nous tout ton
attrait ; restes-nous sensuel, charmant, charmeur, envié. Reste le pays
où il fait bon vivre. Reste mon pays, mon pays. Reste toi.
La vie vaincra et nous danserons plus gaîment encore.
Amitiés Légio more Majorum
Daniel
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