P'tit
Sapeur
Legio Patria Nostra.
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0rdre de Louis Philippe !
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Mon devoir, la mémoire !
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J'ai
pleuré...
« le: Mai 31, 2007, 12:56:38 »
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J’ai Pleuré
I.
Un homme digne de nous.
Ma fait pleuré d’émotions.
A Camerone ou il décrit
L’honneur et le courage
De soixante deux Légionnaires
Et de leur officiers, Danjou
En tête. Les balles sifflait.
En lettres de feu, ils ont écrit
De leur sang, l’histoire de l’héroïsme.
Jusqu’au bout ils sont morts
Comme la dit un chanteur
Ils sont tombé pour l’honneur
De la Légion ; le soleil en à baissé
Les yeux, devant tant de courage
Devant deux mille mexicains enragés.
Une hacienda en ruine à présent
En garde les stigmates de leur vie
Partie entre ses murs, vider de leur sang.
Bue par cette terre impie, qui les gardes
Prisonniers pour l’éternité, terre impie
Oui, mais inscrite de gloire, sous la garde
D’un soleil qui ce souvient, et veille
Sur eux, celui la même qui était à Austerlitz.
II.
J’ai pleuré un pays appel é Tonkin
J’ai pleuré pour un pays appelé Indochine.
Qu’importe le nom, ils étaient si beau
sous le soleil. Soleil, qui aux soirs venus
devient encore reflets du sang des braves.
J’ai pleuré ceux des RC, ceux des petits
Postes, des longs des routes, des camps,
Et des disparus, mais aussi des jamais revenus.
Bien avant il y avait ceux de Tueng Quang,
Dernièrement ceux de Dien Bien Phû.
Le Soleil jaune et chaud, est aussi la couleur
De nains courant en hurlant, et chaleur
Des combats des camps retranchés.
Flots de fleurs tombés du ciel, chutant
Dans une cuvette. Cuvette gorgé du sang
Dé ceux tombés avant. J’ai pleuré,
Devant cette terre veinés devenue linceul
De bien des morts de cette bataille inutile.
Pourtant ils ont résistés, avec force
et honneur sans jamais faillir.
La honte en revint aux vainqueur, non pas
Sur les hommes, mais par une plume d’encre
Sur un papier de Genève, qui ressemblait
À celui de Vichy, n’on pas avec le goût d’eau
Mais celui du sang d’encre que ce ferons
Les prisonniers, allons nous revenir vivants.
Nous les survivants d’une cuvette de l’enfer.
Nous les survivants du vieux Tonkin
Appelé Indochine, et maintenant un nom
Ignoble taché de rouge appelé Vietnam
III.
J’ai pleuré en attentant Algérie Française
J’ai pleuré, pour les pieds noirs, et les Kabyles
d’Algérie, peuples injustement abandonés.
Derrière les barricades ils défendait un drapeau
Celui de la France qui les abandonnaient et pourtant
Dans des sanglots de l’agonie criait encore
Vive l’Algérie Française, mort d’une main
A qui la France de Mendez donnait les armes.
Dans les djebels le 1er classe Zimmerman
Est tombé dernier étranger au service
De la Légion sa famille. Dans les rues d’Alger
La mort est de service, nuls pitiés pour les femmes
Les enfants et les vieillards, impotents de la vie cruelle
La mort semée par la trahison à l’odeur insipide
D’un gouvernement de lâches, glorieux libérateurs.
Pourtant et pourtant, ceux qui avaient rétablis l’ordre
Ceux que l’on appelés Paras, ou encore Légionnaires,
Eux les vainqueurs d’Alger, les trahis du monde
Entiers, frères de ceux de la Colo, c’est hommes
Aux Képis Blanc, ont encore chantés de leur voix
Rauque d’accent ou de poussières, haut et clair
NON JE NE REGRETTE RIEN….
IV.
J’ai pleuré, le cœur blessé
Par les balles qui on tués
Un héros, lieutenant appelé
Degueldre, mais aussi ; en
Me rappelant un autre héros
Un sergent appelé Dodevar.
La tête haute, le cœur fier
Ils sont tombés assassinés
Par les balles françaises.
Alors que celles des ennemis
N’y avait pas réussies…
Ils étaient béret vert et fier
De porté la grenade à sept flammes.
Leur cœur à saigné d’un sang pure
Celui de la noblesse de l’âme
Des seigneurs de la guerre.
Il y avait de quoi de pleuré,
Le P’tit Clamart raté, destin manqué
De l’assassin de la grande France,
Les armes ont tirés oui, mais ce sont
Trompés de cibles, en faisant des martyrs.
J’ai pleuré de honte, ils ont osés, tirés
Sur la France, sur la Légion d’honneur,
Sur le courage. Lâcheté ordonné par
Un faux fuyants, faux héros médaillés.
Je n’ai pas pleuré pour celui la, j’avais
Des larmes de joie non feinte.
V.
Il y eu aussi Kolwezi aux 700 fleurs
Blanches venues du ciel.
Noir destin pour certains, les Képis blanc
Arrivent. Belges et Français
s’en souviennent, de ces hommes
venus de nuls part et d’ailleurs.
Apparences fantomatiques
Dans les bruines de la chaleur de ce pays.
Qui pour ces civils broyant du noir,
Revoient enfin la lumière de la liberté.
Ecoute bien petit, sur la marche d’Aida
Regarde passé c’est hommes d’honneurs
Regarde bien petit, c’est étrangers de France
Bien souvent trahis, mais ne connaissant
Que la valeur d’avoir choisis de mourir
Pour un pays qui est le tien La France.
Un grand chanteur ma fait pleuré d’émotions
quand t’il à chanté tant de vérités.
Un homme connaissant les vraies valeurs
des voies sacrées.
Un homme appelé Jean Pax Méfret.
Merci à lui pour mes larmes
Qui ne sont pas tombés vaines.
Ecrit par P'tit Sapeur.
Bibliothèque Royal de Belgique
Août 2008
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