P'tit
Sapeur
Legio Patria Nostra.
Transmisions Q.G
0rdre de Louis Philippe !
Messages: 5225
Mon devoir, la mémoire !
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Quel
pitié !
« le: Décembre 30, 2005, 12:04:49 »
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Quel
pitié !
5 janvier 1915.
Front d’Artois.
Ma chère maman.
C’est bien tard que je t’écrit, non pas a causse des combats que nous
redoutant tant, mais par le calme étrange qui règne dans notre secteur.
Comme je te l’ai déjà écrit nous avons fêtés noël avec les Allemands
comme si de rien ne c’était passé, dans d’autres secteurs la guerre
continue. Tous les matins depuis noël, Hans dans la trancher d’en face
nous fait des signes, il y a Heinrich, Franz, Adolf, et les autres nous
demandant si tout va bien, dans leur mauvais Français mais ont s’en fou
ils sont devenus nos amis, bien sur nous leurs répondons. Ma chère maman
c’est difficiles de pensé qu’ils sont nos ennemis, il y a aussi des
hommes qui on leur maman et famille.
Hier un officier est venu il nous a inspecté, a toi je peu te le dire ma
lettre partira par un p’tit gars qui nous rend service en postant notre
courrier derrière nos lignes. Comme je te le dissait cet zorro pimpant
dans son belle uniforme a eu le culot de dire que dés cochons était plus
propre que nous il marchais sur des planches et comme d’habitude dans
notre boue quotidienne, misère ont est bouffé par la vermine et ce
godelureau du quartier général nous faisait la moral, quel zerro. J’ai lu
dans ta dernière lettre que mes écrits était devenus comme ceux de grand
père, si cella est vrais il doit être fière de moi la haut.
La belle moustache nous a harangué de sa belle moral nous a dit que
pactisé avec l’ennemi est un acte de trahison passible de la peine de
mort, qu’es ce qu’il connaît lui de l’ennemi, peut être les combats dans
ses belles assiettes, corps a corps de ses couverts, quelle truffes.
Quand je pense maman qu’il nous a dit que demain donc aujourd’hui la les
ordres sont de tirer. Maman je suis sur que les boches comme les appels
le blanc bec du Q.G écrivent les mêmes lettres a leurs mères comme nous.
Je te laisse a présent car nous allons monter a l’assaut, a bientôt
j’espère maman je t’embrasse et t’aime.
Ton fils Joseph.
11 Janvier 1915.
Madame en ce 9 janvier 1915, nous avons la douleur de vous annoncés la
mort de votre fils, soldat du 333e régiment d’infanterie Joseph Martin
Lecarton tombé au champ d’honneur sur le front d’Artois.
La France est fière et vous rend hommage d’avoir eu un fils digne d’elle
qui a su donner sa vie pour la liberté contre la barbarie Allemande. Je
l’ai connu personnellement l’ors de mon inspection sur le front le 4 de
ce mois, il était de ces jeunes pleins d’allants bravant l’ennemi. Je
vous laisse a présent et a regret a votre douleur auquel je compatit
sincèrement.
Cordialement.
Commandant Charles Kléber de Robespierre
Ecrit par P'tit Sapeur.
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