P'tit
Sapeur
Legio Patria Nostra.
Transmisions Q.G
0rdre de Louis Philippe !
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Mon devoir, la mémoire !
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Mémoire
d’un mort !
« le: Novembre 28, 2006, 08:04:14 »
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Mémoire
d’un mort !
Assis, sur une pierre qui était blanche, maintenant grise de par le
temps, voyage dans les temps multiples que je ne voit plus passé, mais
vous passant si peu déjà, oui.
Le temps ne compte plus pour moi, de mon trépas j’attend la nouvelle vie
promise, j’ai pas du prendre le bon wagon, dans ce train.
Heureusement je suis pas seul, mais je craint que mon monologue sera
éternel. Je ne sent plus la chaleur d’une joue familiale ou d’un ami, il
me reste plus que la bise aussi légère que ma pauvre âme, assisse
sur une pierre, faisant partie d’un dédale entre c’est murs. La
foule n’est pas légion ici dans ce coin de campagne, qui pourtant un jour
à bue nôtre sang versé pour un pays qui n’était pas le nôtre mais d’un
vivant que nous étions l’aimons encore mort, j’ai maintenant le temps d’y
penser, de l'avoir nourrie, de ma chair, de l’ avoir abreuvé de mon sang
qui fut un temps liquide, puis séché t’elle nos ration de pif, elle c’est
bien soûlé sur nôtre compte, crachant avec dégoût l’objet qui nous ôta la
vie, rejet bien naturel. Fini le temps ou nos camarade de leur pas
cadencés secouaient nos vieux os, blanchis, quatre d’entre nous ont
quitter pléonasme de cette phrase, puisque la vie nous à
abandonnés.
Ils sont partis, ont n’est rester, mais ensembles ont n’est restez.
Combien de fois aux bruits des pas des quelques visiteurs, venant ce souvenir
qu’ils nous ont connus, ou descendant de l’un des nôtre, nous, nous
levons pour croire que nous verrons encore des képis blancs défilé, la
dernière fois je me rappel « Adieu, adieu O Bel Abbès, lieu vénéré
de nos aïeux. Nous garderons la tradition et combattrons pour la gloire
du fanion.
En ce qui mous concernes ont n’est rester ici, symbole d’un passé que
l’ont nous à volé, abandonner d’un gouvernement, mais pas de nos frères
qui dans le fond ne sont jamais partis, de temps en temps une âme vagabonde
nous rejoint malgré nôtre silence ont sait compris, nôtre devoir
est de rester ici et temps pire pour mon éternel Lituanie faisant peut
être de moi un poète de la mort., vous cassant les oreilles du bruit de
mes os de mâchoire décharnée. Une dernière chose, j’ai servit cette terre
et je l’ai nourrie aussi.
Mémoire d’un Mort.
Par P’tit Sapeur !
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