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La Grenade Légion

 

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Sujet: Le paysan de 14/18.  (Lu 186 fois)

 

P'tit Sapeur
Legio Patria Nostra.
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0rdre de Louis Philippe !
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Mon devoir, la mémoire !


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Le paysan de 14/18.
« le: Juillet 09, 2006, 10:20:23 »

 


Le paysan de 14/18.

Regardant l’horizon en feu
La pipe a la main, la mettant
D’un air songeur ce ciel
Ou pourtant il devrait faire nuit.
Nuit d’encre, devenue de sang
La bas il le sait s’est camarades
Meurt et il est impuissant.

Impuissant de ne pouvoir
Ne faire, sauf de souffrir ; oui
Souffrir, de savoir l’enfer la bas.
Mais que peut il faire, lui qui est
A l’arrière, oh, il n’y est pas
Par lâcheté, ou d’y avoir été placer
Comme certains planqués, non et non,
Il y a été forcé, blessé dans sa chair,
D’être la remâchent c’est mots
Sans cesse, ils meurent dans l’indifférence
Des dieux des états majors et du peuple,
Ce dernier ayant pour seul excuse,
D’être laisser dans l’ignorance.

Lui sans retournera un jour dans son bourg
Libéré, expliqué le  pourquoi il reprendra
La charrue d’un seul bras, le pourquoi
Peut être il ne le dira comment il la perdu
Mais chaque sillons lui le rappellera.
Sillons tranchés nourrissantes c’un bon blè.
Tranchées meurtrière ou sillons de sang
Abreuves cette terre seulement des souvenirs
Sanglants, de c’est morts vivants, racontant
Parfois d’un mutisme parfois incompris

Au regard fixe regardant le ciel, communiant
Avec l’esprit de ceux qui sont morts pour la paix,
Déjà devant ce ciel de la nuit en feu ; il écrit
Ce que vous lisez a présent, non pas comme un poète
Non il est retranché dans son âme et conscience.
De faire savoir qu’il ne connu nulles nuits tranquilles
Y pensant le jour pour penser que combien de fois
Il à penser qu’il ne verrait plus l’aurore,
D’une nouvelle aube !


Un jour déjà il le sait, il n’y aura plus que la douleur
De son bras poussant la charrue qui lui rappellera
Qu’il existe des charniers la bas, derrière lui ;
La sueur lui coulera sûrement, abreuvant le sol,
Regardant le grand chêne centenaire au milieu
De son champ, il sait qu’il sera sa pierre tombale,
Et que c’est racines ce nourrirons de sa vie,

Deviendra sève du renouveau.
Pour l’heure ce dit il tournant le dos a c’est couleurs
De la mort, ma main restante deviendra jumelle, de celle d’un camarade
Qui lui fermera les yeux pour l’éternité, ou encore
Communié avec celle d’un pire que moi, pauvre uniµjambiste.
Pensant a pierrot ce jeune gars, disant a l’aumonier,
Mon père j’ai péché de n’avoir pas assez prier, dieu ma puni,
En me coupant les bras, un matin il l’on retrouver mort au front,
Les anciens le raconteront ; ils l’on vu la bas, courant au feu,
Criant, je meure sans bras, donnant mon cœur au pays.
Que d’écrits d’un bras, écrira un jour ce paysan devenu soldat.

P'tit Sapeur.



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« Dernière édition: Juillet 09, 2006, 10:41:48 par P'tit Sapeur »

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