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Invité

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George
Patton
« le: Janvier 06, 2008, 11:10:18 »
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Bonjours a tous
suite a un courrier reçu je suis venus faire un tour dans nos rubriques
en général et me suis rendu compte que l'on a parler asez bien de Patton
lors de différant post ayant trit a certaine de ses batailles mais en
fait jamais d'une biographie de cet homme hors du commun des militaire de
haut rang de l'armée Americaine
Le Général George Patton
George Smith Patton naquit le 11 novembre 1885 en Californie. Fils d'une
famille aisée et petit-fils d'un officier général confédéré lors de la
Guerre de Sécession famille d'ailleurs marquées par cette guerre qui
participa de belle façon John Mercer Patton, deuxième du nom, a fait
partie de la
promotion 1846 de
l'Institut Militaire de Virginie et commanda le 21ème
Régiment d'Infanterie
de Virginie ; Isaac William Patton commanda les 21ème et
22ème Régiment
d'Infanterie de Louisiane et combattit dans la vallée du
Mississipi ; Waller
Tazewell Patton fit partie de la promotion de 1855 de
l'Institut Militaire
de Virginie, commanda le 7ème Régiment d'Infanterie de
Virginie et fut tué
en 1864 à Gettysburg dans la charge de Prickett.
Le père du George fut diplômé de
l'Institut Militaire de Virginie, promotion 1852, à l'âge de
19 ans. Au
début de la guerre civile, il commandait la compagnie H du
22ème Régiment
d'Infanterie de Virginie, qu'il finit bientôt par commander
en tant que
colonel. Il fut fait prisonnier lors des combats dans la
vallée de la
Shenandoah et fut échangé. Son grand coup d'éclat fut sa
participation au
raid sur Washington sous les ordres du général Jubal Early.
Il est mort en
chef en 1864 à la troisième bataille de Winchester, alors
qu'il faisait
manoeuvrer ses hommes.
George Patton suivit un enseignement, dispensé par ses parents, fondé sur
la littérature classique, la mythologie, l'histoire ainsi que la morale
chrétienne . Il parlait, outre l'anglais, le français et lisait les
œuvres classiques grecques et latines dans le texte (notamment Thucydide
et Jules César). Il était un fin connaisseur de l'Histoire de France, de
Grande-Bretagne et des États-Unis. Un brillant historien militaire et un
génial tacticien.
C'est seulement en 1897 que Patton intégra le cycle scolaire « classique
», sans savoir ni lire ni écrire mais avec un physique d'athlète.
Comme George Marshall, Patton étudia à l'Institut militaire de Virginie
(Virginia Military Institute) puis il intégra l'Académie militaire de
West Point dont il sortit diplômé en 1909 en tant qu'officier de
cavalerie (sous-lieutenant).
Bon athlète, Patton participa, avec l'accord de l'État-major, aux Jeux
olympiques de Stockholm en 1912. Il termina cinquième du pentathlon.
C'est également en 1912 qu'il rédigea en France, durant son voyage de
noces, un mémoire sur les tactiques militaires les plus adaptées au
bocage normand. Patton était un homme issu d'une famille très riche et il
épousa la fille d'un magnat du textile, Beatrice Banning Ayer, dont la
fortune dépassait la sienne, ce qui leur permit de vivre sans soucis
matériel. George Patton n'avait pas besoin de sa solde pour vivre, mais
il avait besoin de l'armée pour exprimer ce qu'il était dans l'âme : un
soldat.
George Patton dissimulait une grande sensibilité, sous des dehors bourrus
et un langage de charretier. Il était très soucieux du sort de ses
hommes, et justifiait sa façon de faire la guerre, qui privilégiait le
choc et la vitesse, en disant qu'elle permettait d'économiser le sang. Un
de ses hobbies était d'écrire des poèmes. Il croyait en la réincarnation,
et était persuadé d'avoir été, au cours d'une de ses vies antérieures, un
général de Napoléon.
Première Guerre mondiale
En 1913 il fut affecté à Fort Riley et Fort Bliss sous les ordres du déjà
célèbre général Pershing qui le prit sous son aile. Sous les ordres de ce
dernier, Patton participa en 1916 au Mexique, à des raids contre Pancho
Villa. Il livra même un duel au pistolet contre l'un des chefs
d'état-major de Villa, qui y perdit la vie.
L'entrée en guerre des États-Unis lors du premier conflit mondial en
1917, donna au fougueux lieutenant-colonel Patton la possibilité de
retourner en Europe. Appartenant à la force expéditionnaire américaine
(AEF), il forma et organisa la 1re brigade de chars d'assaut près de
Langres (en France). Lors de la première opération de l'armée américaine
sur le sol français, il reçut la charge de commander la contre-offensive
de Saint-Mihiel en septembre 1918, après laquelle il obtiendra le grade
provisoire de colonel.
Blessé lors de l'offensive de Meuse-Argonne, il fut decoré de la
Distinguished Service Cross et de la Distinguished Service Medal
Ironie du sort, l'impétueux colonel fêta ses 33 ans le jour même de
l'armistice. Il fut rétrogradé au grade de commandant pour faute grave.
Entre-deux-guerres
L'entre-deux-guerres permettra à Patton de valider en 1924 le diplôme de
la Command and General Staff School et, en 1932, celui de l'Army War
College. Il fit la connaissance d'Omar Bradley qu'il retrouvera plus tard
en Europe. Il écrivit des articles sur les tactiques des tanks des forces
blindées, suggérant de nouvelles méthodes pour utiliser ces armes. Cette
longue période lui permet aussi de publier sur le jeu de bridge après y
avoir souvent joué avec Eisenhower. La plupart des finales fédérales de
bridge-contrat disputées en France en ce début de IIIe millénaire suivent
son mouvement Patton.
En 1938, Patton reçut l'ordre de rejoindre le général George Marshall
afin d'intégrer son État-major. En juillet 1940, Patton prit les
commandes d'une brigade de la Deuxième Division blindée à Fort Benning et
alla même jusqu'à payer avec ses propres deniers des pièces détachées
pour ses chars. Moins d'une année plus tard, il fut nommé au grade de
général de brigade et prit la responsabilité de la division.
Seconde Guerre mondiale
En 1941, alors que les États-Unis déclaraient la guerre au Japon suite à
l'attaque de Pearl Harbor, « le Vieux sang et tripes » (surnom donné par
ses hommes) obtint le grade de général de division.
L'Afrique du Nord
En 1942, les alliés préparèrent l'opération Torch, qui prévoyait un
débarquement en Afrique du Nord française (Maroc et Algérie).
Patton, nommé pour prendre le commandement des troupes terrestres
destinées à débarquer au Maroc fut très critiqué par les Britanniques.
Ceux-ci lui reprochaient son manque de rigueur. Ils peinaient à
comprendre un général qui portait deux colts à crosses en ivoire au
ceinturon... Heureusement, Einsenhower, général en chef des forces
alliées en Europe soutenait son turbulent subordonné. Un officier qui
prenait, néanmoins, soin des familles de ses hommes car Patton, ayant
organisé un réseau de renseignement sur les familles de ses soldats avec
l'aide de son épouse, tenait ses soldats au courant de ce qu'il se
passait dans leur familles.
Le 8 novembre 1942, le débarquement eut lieu. Après quelques combats, le
Maroc français fut occupé et Patton joua alors un rôle diplomatique et
militaire.
De son côté, Rommel, chassé d'Égypte et de Libye par la VIIIe Armée
britannique avait installé son Afrika Korps en Tunisie. Il ne cessait d'y
recevoir des renforts, dont un bataillon de Panzerkampfwagen VI Tiger et
la 10e Panzer-Division. Le « Renard du désert » donna une leçon aux
troupes inexpérimentées du Deuxième corps lors de la bataille de
Kasserine. Eisenhower nomme alors Patton pour rétablir la situation et
remonter le moral des soldats. L'effet recherché ne se fit pas attendre
puisque Patton, en coopération avec les troupes britanniques et
françaises commandées par le général Montgomery, contre-attaqua à Gafsa.
Il obtint quelques semaines plus tard la reddition des Allemands. Ces
derniers perdirent 250 000 hommes au cours de cette campagne.
La Sicile
Après la campagne de Tunisie, les alliés étaient maîtres de l'Afrique du
Nord. La reconquête de la Sicile aurait permis le contrôle total de la
Méditerranée. Patton prit le commandement de la VIIe Armée US chargée de
débarquer au sud de la Sicile en compagnie de la VIIIe armée britannique
du général Montgomery : l'opération Husky était lancée. Une véritable
course de vitesse s'engagea entre les deux armées alliées. Palerme puis
Messine tombèrent entre les mains de Patton le 17 août, au nez et à la
barbe des Tommies de Montgomery.
Sa carrière faillit prendre fin en août 1943 quand il gifla et injuria
deux soldats malades lors d'une visite d'un hôpital militaire. Patton
crut que les soldats étaient des lâches réfugiés à l'arrière car ils
n'avaient pas de blessures visibles (ils souffraient en fait de troubles
psychologiques dus aux combats). Cette affaire causa une certaine émotion
aux États-Unis et Patton dut faire des excuses publiques. De plus il fut
déchargé de son commandement de la VIIe Armée avant la poursuite de
l'offensive en Italie. Il subit alors une mise en quarantaine à Malte
puis en Grande-Bretagne et passa une année complète loin des champs de
batailles.
La Normandie
Dans la période précédant l'invasion de la Normandie, Patton donna des
entretiens en tant que commandant du Premier Groupe d'armée (fictif)
américain, dont l'intention était de faire croire au débarquement en
France par le Pas de Calais. Cela faisait partie de la campagne de
désinformation alliée : l'opération Fortitude. Les Allemands
considéraient Patton comme le meilleur général allié, par conséquent le
commandement de cette armée par lui renforça leur croyance dans un
débarquement dans le Pas-de-Calais par l'armée de Patton.
Après l'invasion normande, Patton fut placé à la tête de la 3e armée
américaine, qui était sur l'aile droite des forces alliées, sous les
ordres d'Omar Bradley, l'un de ses bras droit en Afrique du Nord. Il mena
cette armée durant l'opération Cobra dont le but était de percer le front
allemand dans le Cotentin. Patton participa à cette percée, prenant
Avranches et pénétrant en Bretagne avant ensuite de se déplacer du Sud
vers l'Est, en prenant à revers plusieurs centaines de milliers de
soldats allemands dans la poche de Falaise. Patton employa la propre
tactique de l'attaque-éclair allemande, en parcourant près de 1 000 km en
seulement deux semaines. Avec le recul, les historiens pensent que Patton
a été l'un des premiers stratèges à envisager la Blitzkrieg dès les
années 1930. Or c'est en Normandie, entre Avranches et Argentan que le
général américain l'appliqua le mieux.
L'offensive de Patton s'arrêta le 1er septembre 1944 sur la Meuse à
l'extérieur de Metz, car son armée était simplement à court d'essence. Le
temps de réapprovisionner, les Allemands eurent le temps de fortifier
leurs positions de Metz. En octobre et novembre, la 3e armée mena des
combats difficiles dans les Vosges.
L'offensive des Ardennes
Le 16 décembre 1944, l'armée allemande jeta 29 divisions (environ 600 000
hommes) dans une contre-attaque à travers les Ardennes, pour tenter
couper les armées alliés, de prendre le port d'Anvers et progresser vers
la Meuse. Patton dirigea sa 3e armée depuis l'Alsace vers Bastogne, pour délivrer
la 101e division aéroportée , encerclée par les Allemands.
En février, les Allemands étaient de nouveau en pleine retraite et Patton
fit mouvement dans le bassin de la Sarre. Il projetait de prendre Prague
et la Tchécoslovaquie, quand le General Eisenhower lui donna l'ordre de
stopper tous mouvements des forces américaines, à la grande fureur de
Patton.
L'après-guerre
En octobre 1945, le général Patton assuma le contrôle de la 15e Armée,
une armée de papier, en Allemagne occupée. Ce nouveau commandement est en
réalité une sanction suite à ses critiques vis à vis de la dénazification
et sa volonté de déclarer la guerre à l'Union soviétique qu'il présenta
comme le futur adversaire des États-Unis. Einsenhower, qui couvre plus ou
moins régulièrement ses déclarations, lui retire le commandement de la 3e
Armée et son poste de gouverneur militaire de Bavière.
Il mourut à Heidelberg, à la suite à un accident de voiture le 21
décembre 1945.
Il est enterré au cimetière américain de Hamm, au Grand-Duché de
Luxembourg, au milieu des hommes de sa 3e armée.
si j'ai pus faire cette biographie c'est grâce aux documents de Ptit
Sapeur ,de l'encyclopédie Wikipedia et d(un membre de la famille du
Général et de mes documentations personnel
Amitiés Légio More Majorum
Daniel
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