dwnvg
Invité
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Re :
Market Garden
« Répondre #2 le: Février 12, 2008,
07:22:18 »
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Bonjours a tous
si la France avait son de gaulle question égo l'Angleterre avait le
Maréchal Montgomery . le pont trops loin est Cette initiative proposée
par Montgomery avait rencontré l'opposition des généraux américains,
Patton et Bradley, qui voulaient continuer leur offensive au sud. En fait
la vraie motivation du field-marshal britannique tenait plus du domaine
de l'égo que d'une réelle logique stratégique la mésentente entre le
commandant en chef du 21° Groupe d'Armées anglo-canadiennes et le général
Dwight Einsenhower, général en chef des forces alliées, atteignait à
cette époque des sommets et l'on n'était pas loin du point de rupture
entre ces deux fortes personnalités. C'est le moment que choisit
Montgomery pour lancer son plan audacieux , L'objectif final de l'opération
combinée est de faire passer les blindés de l'autre côté du Rhin à Arnhem
afin de se diriger directement vers la Ruhr et terminer ainsi le conflit
plus rapidement. Pour cela, ces derniers doivent franchir les nombreux
fleuves et canaux que compte la Hollande. Les troupes aéroportées ont
donc pour mission de s'emparer des ponts intacts situés sur la route
Eindhoven-Nimègue-Arnhem tandis que les blindés devront parcourir les 107
km qui les séparent d'Arnhem le plus rapidement possible. Les renseignements
qui parviennent à l'état-major (en provenance notamment de la résistance
hollandaise et également des reconnaissances aériennes) font état de
mouvements de blindés SS sur Arnhem, mais un certain optimisme règne
alors parmi le commandement britannique. Aussi le déclenchement est-il
avancé au 17 septembre 1944.
Avant le déclenchement de l'opération Market Garden, certains émettaient
des doutes quant à la réussite plus qu'incertaine de l'opération, tel
Browing (commandant du CA aéroporté) qui en vint à demander à Montgomery
:
« Combien de temps faudra-t-il aux blindés pour nous rejoindre ?
— Deux jours, lui répond Montgomery.
— Nous pourrons tenir quatre jours. Mais je crains bien, Monsieur le
Maréchal, que nous n'allions un pont trop loin. »
Patton, quant aux occasions manquées faute de carburant, déclara :
« J'étais alors convaincu, et la suite me donna raison, que nous n'avions
pas d'autres Allemands devant nous que ceux qui se battaient. En un mot,
il n'y avait pas de profondeur. »
Pour cette opération l'essentiel des unités de la 1re armée aéroportée
alliée y sont engagées, le tout étant coiffé par le général britannique
Browning.
la 101e division aéroportée américaine du général Taylor sera larguée au
nord d'Eindhoven pour s'emparer des ponts du canal Wilhelmine et du canal
Willems
la 82e division aéroportée américaine du général Gavin sera larguée au
sud de Nimègue pour prendre possession des ponts de Grave sur la Meuse et
de Nimègue sur la Waal ainsi que du canal reliant ces deux fleuves.
enfin la 1re division aéroportée britannique du général Urquhart sera
larguée au nord-ouest d'Arnhem afin de s'emparer de son pont.
Ce dispositif est complété par la brigade parachutiste polonaise du
colonel Sosabowski. Après la prise des objectifs, les troupes aéroportées
devront attendre la venue des blindés. La 1re DAB hérite ainsi de la
mission de tenir Arnhem pendant quatre jours. Au total, ce sont 34 000
combattants qui viendront du ciel (soit largués en parachute, soit
transportés en planeurs) pour ce qui sera la plus grande opération
aéroportée de tous les temps.
Du côté allemand, le général Model, commandant le Groupe d'armées B,
vient de recevoir en renfort la 1re armée parachutiste et deux divisions
SS, la 9e Panzerdivision SS Hohenstaufen et la 10e Panzerdivision SS
Frundsberg. Ces deux unités blindées d'élite sont sous les ordres du SS
Obergruppenführer Wilhelm Bittrich car elles sont intégrées au II° SS
Panzerkorps (Corps Blindés SS). Le PC de Bittrich est d'ailleurs proche
d'Arnhem tout comme celui de Model.
L'opération est un échec complet sur le plan des effectifs engagés, en
revanche c'est un demi échec pour les objectifs. Depuis ce temps, et en
mémoire des Diables Rouges tombés, notamment ceux du colonel Frost, les
parachutistes britanniques portent un ruban noir derrière leur béret ;
mais la légende des anciens du Parachute Regiment veut que ce soit en
souvenir de la trahison de l'un des leurs, un parachutiste capturé qui
aurait craqué sous la torture, que les parachutistes britanniques arborent
un ruban noir à leur couvre-chef . Le colonel Frost et ses hommes ont été
des hommes d'honneur, des combattants mais surtout des résistants.
D'assiégeants, ils sont devenus assiégés ; on leur avait demandé de tenir
2 jours, ils ont tenu plus d'une semaine, soit neuf jours et neuf nuits,
sans renfort, ni repos.
Au total, du côté allié les pertes humaines s'élevèrent à 16 805 hommes
tués, blessés ou prisonniers : dont 7 640 Britanniques et Polonais des
1st British Airborne Division et 1st Polish Parachute Brigade, 3 664
Américains des 82nd et 101st Airborne et 5 354 Britanniques pour le XXX
Corps.
Du côté allemand le Generalfeldmarschall Walther Model estima à 3.300 le
nombre des pertes de son groupe d'armées B ; mais des calculs récents
avancent le chiffre de 8 000 soldats allemands hors de combat, dont au
moins 2 000 tués.
Prés de 12 000 parachutistes furent ainsi perdus, et Montgomery dut
constater que « Market Garden a réussi à 90 %... » En tout cas,
l'opération porta un bien mauvais coup à Model : sa ligne de résistance
sur les cours d'eau de Hollande avait été coupée en deux, et il dut rayer
de ses effectifs environ 7.000 soldats et 95 blindés... Il s'agit
néanmoins de l'un des derniers succès tactiques de l'Axe.
L'opération est un échec complet sur le plan des effectifs engagés, en
revanche c'est un demi échec pour les objectifs. Depuis ce temps, et en
mémoire des Diables Rouges tombés, notamment ceux du colonel Frost, les
parachutistes britanniques portent un ruban noir derrière leur béret ;
mais la légende des anciens du Parachute Regiment veut que ce soit en
souvenir de la trahison de l'un des leurs, un parachutiste capturé qui
aurait craqué sous la torture, que les parachutistes britanniques
arborent un ruban noir à leur couvre-chef . Le colonel Frost et ses
hommes ont été des hommes d'honneur, des combattants mais surtout des
résistants. D'assiégeants, ils sont devenus assiégés ; on leur avait
demandé de tenir 2 jours, ils ont tenu plus d'une semaine, soit neuf
jours et neuf nuits, sans renfort, ni repos.
Au total, du côté allié les pertes humaines s'élevèrent à 16 805 hommes
tués, blessés ou prisonniers : dont 7 640 Britanniques et Polonais des
1st British Airborne Division et 1st Polish Parachute Brigade, 3 664
Américains des 82nd et 101st Airborne et 5 354 Britanniques pour le XXX
Corps.
Du côté allemand le Generalfeldmarschall Walther Model estima à 3.300 le
nombre des pertes de son groupe d'armées B ; mais des calculs récents
avancent le chiffre de 8 000 soldats allemands hors de combat, dont au
moins 2 000 tués.
Par ailleurs, en raison de la priorité donnée à cette opération, le camp
allié allait négliger de prendre le contrôle des rives l'Escaut qui donne
accès au port d'Anvers tombé intact aux mains des troupes anglaises le 7
septembre. Cette prise de contrôle n'aura lieu que plus tard au prix de
lourdes pertes de telle sorte qu'Anvers ne sera utilisable qu'à partir du
28 novembre. Entretemps, l'approvisionnement devra se faire au départ des
ports artificiels installés sur les côtes normandes et du port de
Cherbourg, ce qui provoquera une crise logistique, l'approvisionnement
des unités en ligne se faisant difficile en raison de l'étirement
excessif des intinéraires de ravitaillement.
Amitiés Légio More Majorum
Daniel
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