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P'tit
Sapeur
Legio Patria Nostra.
Transmisions Q.G
0rdre de Louis Philippe !
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Mon devoir, la mémoire !
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Le
temps éphémère.
« le: Juillet 17, 2008, 11:30:50 »
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A
chacun sa façon d'écrire un p'tit bout de mémoire !
Le temps éphémère.
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Un petit village de France
Quelque part perdu, oublié
un monument au centre
Que de mémoires toute simples.
Deux ou trois morts rien de plus
Mais tant de sang versé.
Les pierres s'usent, les noms
S’effacent avec le temps.
Les vieux qui ont connus
S’ effacent aussi un à un
De ces vieux pavés qu'ils ont arpentés
Tant d'années, chaussures usées,
Combien de fois changés, mais
Mais la mémoire s'éffacent aussi.
Les vieux ont disparus, les jeunes
eux sont partis à la ville proche
et si loin de ce monument devenu perdu
Dans un coin appelé région,
Ou la pluie reflets des pleures a
tant de fois caressé cette mémoire.
Parfois un étranger passe et s'arrête
Regardant les noms inscrits et oubliés
Il écrit et va boire un verre au p’tit café
À quatre tables et un p’tit comptoir.
Avec son affreux accent demandant un rouge
Étrange l’uniformité de cette couleur
Face à ce monument aux noms de ceux
Qui ont versé leur sang.
Le bistrotier sans doute le dernier du coin,
Lui demande, pourquoi avoir écrit ces noms.
De sa voix il répond, je voulais savoir,
Savoir et le rappeler pour qu’un jour
Ils ne Soient oubliés, j’ai parcourus maintes routes
Maints chemins, de coins oubliés de dieu,
Tout comme mon arrière grand père, sans
Inscription sur une pierre de France
Car étranger, et inscrit sur une pierre
En Algérie, mémoire d’une Légion étrangère
Ou il n’est pas tombé, mais ou la mémoire
Au moins subsiste, et le temps
Ne devient pas éphémère, mon grand père
Est tombé pas loin d’ici pendant
La guerre de la Loire, il était Belge.
Le bistrotier recervis un verre de rouge
Ou l’ironie voulait qu’ils disent
Santé à nos morts, monsieur !
Ecrit par P'tit Sapeur..
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