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La Grenade Légion

 

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Sujet: Langres (Haute-Marne) berceau de la Légion ?  (Lu 667 fois)

 

 

J.-F. Brillant
Invité


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Langres (Haute-Marne) berceau de la Légion ?
« le: Mars 05, 2007, 02:26:23 »

 


Bonjour à toutes et tous,

au hasard d'une promenade avec mes enfants dans la ville de Langres, proche
de notre domicile, nous avons découvert au 11rue de la Tournelle, une plaque
apposée sur le mur de l'ancienne Caserne Dommartin, portant la mention
suivante :

"La Légion Etrangère, créée à Langres le 10 mars 1831 y a tenu garnison en
1831 et 1832, 1855 et 1856."


A quelques jours de l'anniversaire de la création de la Légion Etrangère, je
souhaiterais, si celà est possible, avoir quelques détails sur ces épisodes
langrois de l'historique Légionnaire.

Je vous en remercie par avance.

 

 

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Kalimera
Invité


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Re : Langres (Haute-Marne) berceau de la Légion ?
« Répondre #1 le: Mars 05, 2007, 03:17:37 »

 


La Légion étrangère est créée le 10 mars 1831 par le roi Louis-Philippe, roi des Français, à l'instigation du maréchal Soult, ministre de la Guerre. Elle rassemble, à cette date, les différents corps étrangers de l'armée française, dont les gardes suisses, issus de la Paix perpétuelle signée après la bataille de Marignan et le régiment Hohenlohe. Cette troupe nouvelle est destinée à combattre en Algérie.

Les premiers cantonnements de la Légion sont implantés à Langres, Bar-le-Duc, Agen et Auxerre. Les anciens des gardes suisses et du régiment Hohenlohe sont placés dans le 1er bataillon. Les 2e et 3e reçoivent les Suisses et les Allemands, le 4e est réservé aux Espagnols et Portugais, le 5e aux Sardes et Italiens, le 6e aux Belges et Hollandais et le 7e aux Polonais.

Au commencement, la Légion constitue un moyen très efficace pour retirer les éléments les plus « indésirables » de la société française du XIXe siècle. Ses rangs sont remplis de meurtriers, d'évadés, de mendiants, de criminels de droit commun et d'immigrés non désirés.

Le légionnaire est très mal formé, peu ou pas payé, et reçoit le plus sommaire en matière d'équipement, de vêtements et de nourriture. La motivation des hommes est alors au plus bas, car les raisons de rejoindre la Légion sont le plus souvent le désespoir et l'instinct de survie plutôt que le patriotisme. Certains légionnaires tentent très probablement d'échapper à de graves problèmes. Les conditions de vie et de travail sont terribles et les premières campagnes provoquent de lourdes pertes. En conséquence, les désertions posent un problème important à la Légion. Forger une force de combat efficace à partir d'un groupe de soldats peu motivés, représente une entreprise des plus difficiles. Dans ce but, la Légion développe d'emblée une discipline incroyablement stricte, dépassant de loin celle imposée à l'armée française régulière.

Campagnes [modifier]

Algérie [modifier]

Créée pour combattre « hors du territoire continental du royaume », la Légion étrangère est stationnée en Algérie, où elle participe à la conquête et à la mise en valeur du territoire.

Le 4e bataillon est le premier à recevoir le baptême du feu, le 11 novembre 1832, au combat de Sidi-Chabal, près d’Oran contre les troupes d’Abd El-Kader.

En 1834, les Espagnols du 4e bataillon sont démobilisés et autorisés à rentrer dans leur pays, en proie à la guerre civile. Le 7e bataillon est ramené à Oran et prend alors le numéro 4.

Guerres carlistes [modifier]

La guerre civile déchire l’Espagne. Afin d'aider Isabelle II, Adolphe Thiers, alors ministre de l'Intérieur, réussit à convaincre le gouvernement d'envoyer la Légion étrangère en Espagne. Deux jours plus tard, le 8 juin 1835, Louis-Philippe donne son accord et la Légion étrangère est cédée le 28 du même mois. Par ordonnance royale, la Légion ne fait plus partie de l'armée française.

Celle qui devait devenir « l'Ancienne Légion » est livrée à elle-même en Espagne. Mal équipés, peu, voire pas payés, les légionnaires combattent sans renfort, ni nouveau recrutement. En 1839, la reine donne congé aux derniers survivants. La plupart d'entre eux franchissent la frontière française pour s'engager de nouveau dans la Légion.

Algérie pour la nouvelle Légion [modifier]

Le 16 décembre 1835, après le passage de la Légion étrangère dans les rangs de l'armée espagnole, Louis-Philippe décida de la création d'une nouvelle Légion afin de renforcer les troupes françaises en Algérie.Trois bataillons sont alors créés pour combler le vide laissé par les départs en Espagne. En 1840, deux autres, les 4e et 5e, sont formés à Pau et à Perpignan avec les survivants de l'aventure espagnole, anciens légionnaires comme carlistes. Ces bataillons viennent rapidement compléter le dispositif et renforcer les troupes françaises de l'Armée d'Afrique.

La Crimée (1854-1856) [modifier]

Le 27 juin 1854, le Jean Bart embarque deux bataillons du régiment. Le 3e bataillon et le dépôt du régiment partent quant à eux s'installer en Corse, à Bastia, afin d'y former le dépôt de guerre destiné à alimenter les deux régiments étrangers partis en Crimée.

Les deux régiments de Légion participent, au sein de la « Brigade étrangère », aux batailles de l’Alma, le 20 septembre 1854 et au siège de Sébastopol durant l'hiver 1854-1855. Le manque d'équipement est particulièrement éprouvant et le choléra frappe le corps expéditionnaire. Néanmoins, les ventres de cuir (surnom donné aux légionnaires par les Russes en raison de leur cartouchière sur le ventre), se comportent admirablement.

Le 21 juin 1855, les compagnies d'élite du 3e bataillon et tous les effectifs disponibles laissés en Corse arrivent en Crimée.

Le 8 septembre, c'est l'assaut final et, le 10, le 2e Régiment étranger, drapeau et musique en tête, défile dans les rues de Sébastopol.

Campagne d'Italie [modifier]

 

 

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Kalimera
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Re : Langres (Haute-Marne) berceau de la Légion ?
« Répondre #2 le: Mars 05, 2007, 03:20:41 »

 


Voici le Légionnaire de 1831 :


 

 

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Kalimera
Invité


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Re : Langres (Haute-Marne) berceau de la Légion ?
« Répondre #3 le: Mars 05, 2007, 03:20:58 »

 


De Philippe Auguste à la Restauration, quelques quatre cents Régiments Etrangers servirent la Nation Française. Ils furent, durant de longues périodes, la base des Armées nationales, le service militaire obligatoire étant alors pratiquement inconnu.
  Tant et si bien qu'en 1792, l'Assemblée Législative de la République ordonna la création d'une Légion Franche Etrangère. Elle ouvre la liste d'innombrables formations étrangères qui serviront sous la 1ère République et sous l'Empire ainsi que celles levées pendant les Cent Jours. Toutes ces unités furent licenciées après Waterloo et réorganisées en une Légion Royale Etrangère qui devient par la suite Régiment de Hohenlohe. En même temps une Ordonnance Royale prescrit la création de quatre Régiments de Ligne et deux Régiments de la  Garde,  composés de Suisses.


  Le 7 février 1830, un Corps Expéditionnaire Français de 37.000 hommes est prêt à embarquer à destination d'Alger pour mettre fin à la piraterie barbaresque dans la Méditerranée. Logiquement, le début de cette entreprise devait fournir un prétexte pour favoriser le recrutement des soldats étrangers. En réalité c'est le contraire qui va se produire puisque les formations suisses et le Régiment de Hohenlohe sont dissouts. Cependant, entre le débarquement à Alger et la disparition totale des troupes étrangères une révolution éclate à Paris qui embrase toute l'Europe. Les soulèvements échouèrent et des réfugiés affluent en France par toutes ses frontières. Malgré sa situation économique difficile, elle ne peut pas ignorer ces hommes qui cherchent en vain une patrie à leur convenance et des guerriers réduits au chômage et elle offre la possibilité de servir dans les rangs de son Armée. La Légion qui se forme est faite pour eux. Telles sont, en résumé, les origines de la Légion et les conjonctions historiques qui expliquent l'Ordonnance Royale de Louis Philippe en date du 10 mars 1831.


  L'organisation de la Légion est calquée sur celle des Bataillons de l'Infanterie de Ligne Française. Les sept bataillons prévus pour la Légion comptent 8 Compagnies à 112 hommes  chacune,  à   l'exclusion   des  Compagnies d'Elite. En effet, les grenadiers et voltigeurs d'élite sont choisis parmi les soldats confirmés. Les bataillons sont constitués d'hommes de la même nation, parlant la même langue. Quatre ans plus tard on se rendra compte de cette erreur et la formule sera abandonnée au profit du mélange des nationalités, qui sera une réussite étonnante. Placée sous le commandement du colonel Stoffel, d'origine Suisse, la  Légion occupe ses cantonnements à Langres, à Bar le Duc, à Agen, à Auxerre et commence aussitôt l'organisation des unités et la formation militaire. Les hommes ayant déjà servi dans les Régiments Suisses et de Hohenlohe sont placés en majorité dans le 1er Bataillon. Les 2ème et 3ème Bataillons reçoivent les Suisses et les Allemands, le 4ème est réservé aux Espagnols, le 5ème aux Sardes et Italiens, le 6ème aux Belges et Hollandais et enfin le 7ème Bataillon aux Polonais.


  La préparation se poursuit tant bien que mal passant par l'école du soldat aux corvées ennuyeuses et aux revues de paquetages inévitables. Quelques mois sont suffisants pour apprendre aux légionnaires les manœuvres en rangs serrés, le pas de gymnastique, le maniement d'arme compliqué, le tir et les secrets du fusil modèle 1822. Le chargement de celui-ci s'effectuait en douze temps décomposés ou à charge rapide à volonté. Le tir était bon jusqu'à 200 mètres avec vitesse possible de 4 coups à la minute pour le fantassin entraîné, mais les ratés sont fréquents et la pluie pouvait  rendre  le  tir impossible.
  Quand les Bataillons sont considérés «opérationnels», ils sont envoyés à Toulon pour être embarqués à destination d'Alger. Le mérite de cette réussite rapide revient aux Officiers, Sous-officiers et Gradés ayant déjà servi dans les rangs des Régiments Etrangers.
  L'Aventure Légionnaire commence comme une parade de soldats de plomb sur les plages blanches d'Algérie. La tête comprimée par le lourd shako, l'exposant aux congestions cérébrales, le cou gonflé par le col rigide, le buste sanglé dans un habit bardé de buffleterie, spécialisés dans l'exercice de tir et le pas de gymnastique en rangs serrés, ils arrivent en août 1831, sur le théâtre de leurs futurs exploits.

                                           EVENEMENTS  PRINCIPAUX DE  1792 à  1831

   - Août 1792, formation d'une Légion Etrangère.
   - 6 Septembre 1815, licenciement des huit Régiments Etrangers créés pendant les Cent Jours et création d'une  Légion Royale Etrangère.
   - 18 Juillet 1816, création de quatre Régiments de Ligne et deux Régiments de la Garde Royale composés de Suisses. La    Légion Royale Etrangère devient Légion de Hohenlohe.
   - 14 juin 1830, débarquement du Corps Expéditionnaire à Sidi-Ferruch.
   - 27 à 29 Juillet 1830, les Trois Glorieuses. La  révolution  parisienne  embrase  toute l'Europe.
   - 11 Août 1830, licenciements des Régiments Suisses.
   - 5 Janvier 1831, dissolution du Régiment de Hohenlohe.
   - 10 Mars 1831, création de la Légion Etrangère.
   - 31 Août 1831, la Légion Etrangère débarque en Algérie.

 

 

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Kalimera
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Re : Langres (Haute-Marne) berceau de la Légion ?
« Répondre #4 le: Mars 05, 2007, 03:21:39 »

 


La Légion étrangère a été créé le 10 mars 1831 par le roi Louis-Philippe, roi des Français, à l'instigation du maréchal Soult, ministre de la guerre. Elle rassemble à cette date les différents corps étrangers de l'armée française, dont les gardes suisses, issus de la Paix perpétuelle signée après la bataille de Marignan et le régiment Hohenlohe.

La Légion commence à se former, ses cantonnements sont à Langres, Bar-le-Duc, Agen et Auxerre. Les anciens des gardes suisses et du régiment Hohenlohe sont placés dans le 1er bataillon. Les 2e et 3e reçoivent les Suisses et les Allemands, le 4e est réservé aux Espagnols et Portugais, le 5e aux Sardes et Italiens, le 6e aux Belges et Hollandais et le 7e aux Polonais.

La Légion Etrangère française a été créée pour soutenir la guerre en Algérie. Des légions successives ont été également levées pour augmenter les forces françaises dans la guerre de Crimée, dans la guerre franco-autrichienne et au Mexique.

Au commencement, la Légion s'avère être un moyen très efficace pour retirer les éléments les plus « indésirables » de la société française du 19ème siècle. Ses rangs ont été remplis de meurtriers, d'évadés, de mendiants, de criminels de droit commun et d'immigrés non désirés.

Au début, le légionnaire était très mal formé, peu ou pas payé, et ne recevait que le plus sommaire des équipements : vêtements et nourriture.

L'unité avait tendance à ne pas être motivée, car ses raisons de rejoindre la Légion étaient le plus souvent le désespoir et l'instinct de survie plutôt que le patriotisme. Certains légionnaires essayaient très probablement d'échapper à de graves problèmes.

Les conditions de vie et de travail étaient terribles, et leurs premières campagnes étaient des affaires pour la plupart sanglantes.

En conséquence, la désertion était traditionnellement un problème important pour la Légion. Forger une force de combat efficace, à partir d'un ramassis de soldats peu motivés, s'est avéré une entreprise des plus difficiles.

Dans ce but, la Légion a rapidement développé une discipline incroyablement stricte, dépassant de loin celle de l'armée française régulière.
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Kalimera
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Re : Langres (Haute-Marne) berceau de la Légion ?
« Répondre #5 le: Mars 05, 2007, 03:22:55 »

 


A lire aussi   sur le sujet : La vraie origine de la Légion , par P'tit Sapeur

 

 

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J.-F. Brillant
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Re : Langres (Haute-Marne) berceau de la Légion ?
« Répondre #6 le: Mars 05, 2007, 08:03:41 »

 


Merci pour cette réponse extrèmement détaillée qui ne m'apporte malheureusement pas grand chose de plus sur la présence de la Légion Etrangère à Langres.

 

 

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Kalimera
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Re : Langres (Haute-Marne) berceau de la Légion ?
« Répondre #7 le: Mars 05, 2007, 08:32:42 »

 


Je n'ai pas trouvé pourquoi Langres avait été choisie comme casernement .

Très probablement que ce casernement venait d'être abandonné par une autre troupe et donc  , le premier corps de troupe ayant besoin d'un lieu de rassemblement ayant été  cette nouvelle troupe , choix fut donc fait.

Nous ne trouverons rien à ce sujet , je pense .

 

« Dernière édition: Mars 05, 2007, 08:37:18 par Kalimera »

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Kalimera
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Re : Langres (Haute-Marne) berceau de la Légion ?
« Répondre #8 le: Mars 05, 2007, 08:49:20 »

 


Voici peut-être un début de réponse , voir à  1870: octobre, Télégramme . sur le lien  http://www.chez.com/zerbania/hisorlpt.htm

 

 

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Re : Langres (Haute-Marne) berceau de la Légion ?
« Répondre #9 le: Mars 05, 2007, 09:43:12 »

 


Langres, Bar-le-Duc, Agen et Auxerre.

C'est 4 dépots sont effectivement dépôts Légion étrangère, mais rapidement les 3 dépôts ' sauf Langre " eurent des problèmes avec la populations, l'évacuation de c'est étrangers furent voter vers l'Algérie ou la mains d'oeuvres manquait, de plus l'occasion de s"en débarassé était trop belle.
Bref Langre en 1855/56 devint ce que l'ont appel maintenant un P.I.L.E.
et un dépot avant que Sidi Bel Abbès existe vraiment, cela ne dura qu'un ans puisque cela correspond avec Sidi Bel Abbès offiicielement. Langres fut choisi parce que la ville n'était pas hostile à la Légion, contrairemennt aux autres; mais cela changat, Il faut attendre 1962 our que la Légion revienne en France, Aubagne, Corte, Bonifacio et Calvi en 1er. Bar le duc est l'ancêtre de Sidi et Aubagne. Les autres ville dont Langre recevait les surplus de Ba le Duc.
voila la version que j'ai.
Tu devrait lire la véritable histoire de la Légion dans le forum, cela pourait t'aider, si tu à besoin de plus amples renseignements dit le sans hésiter ont t'aidera.
Amitiés Legio.

 

 

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J.-F. Brillant
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Re : Langres (Haute-Marne) berceau de la Légion ?
« Répondre #10 le: Mars 06, 2007, 11:19:44 »

 


Citation de: Kalimera sur Mars 05, 2007, 08:49:20

Voici peut-être un début de réponse , voir à 1870: octobre, Télégramme . sur le lien http://www.chez.com/zerbania/hisorlpt.htm


Non, ces "Légions" n'étaient pas "Etrangères" mais caractérisaient des unités de circonstances, constituées à l'aide de citoyens mobilisés sur place.

J'ai contacté le Service Historique de la Légion à Aubagne pour en savoir plus.

Je ne manquerai pas de vous tenir au courant des suites de mes recherches...

En attendant :

Le porche de la Caserne Dommartin


et la plaque apposée sur le mur.

Selon le service du Patrimoine de la ville de Langres, le bâtiment a récemment été vendu à un promoteur immobilier pour être réhabilité et transformé en immeuble d'habitation.

J'essaye d'entrer en contact avec les Anciens de Haute-Marne pour garder un oeil sur la plaque et veiller à ce qu'elle ne disparaisse pas dans l'opération.

 

« Dernière édition: Mars 06, 2007, 11:28:46 par J.-F. Brillant »

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Re : Langres (Haute-Marne) berceau de la Légion ?
« Répondre #11 le: Mars 06, 2007, 12:06:53 »

 


Concernant 1856, aucuns étrangers ne servaient dans l'armée française, à cette époque ont commencé seulement à avoir quelques " officiers français " dans la Légion il detestaient y servir.
Concernant les citoyens de Langre ou des 3 autres villes " dépots " aucuns français ne fut recruté dans la Légion étrangère, tous étaient ' Etrangers " Cette année fait encore partie de l'histoire " noire " de la France ou les étrangers étaitaient " très " mal vue, la Légion n'aime pas en parler. En relisant mes livres ce que j'écrit plus haut sort des archives de la Légion, mais bien sur es ce la vérité ? Ou alors les écrivains vont ils chercher l'histoire. De plus 1855/56 corrspond à la fin de l'ancienne Légion de 1831, ou les bataillons étaient décimés par les maladies et Sébastopol; la Légion avait besoin de recrues, Bar le duc, er autres villes ne voulait pas entendres parler de la Légion, d'ou fut choisi Langre pour 1 ans.
Maintenant tout ce qui concernes cette histoire est intéréssant à savoir. Pour ce qui concerne la mémoire Légion, tu peu faire intervenir le musé de la Légion, je suis sur que cela les intéréssera pour récupéré cette pièce de mémoire.

 

 

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Kalimera
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Re : Langres (Haute-Marne) berceau de la Légion ?
« Répondre #12 le: Mars 06, 2007, 01:17:26 »

 


voici une autre photo de la caserne

 

 

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J.-F. Brillant
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Re : Langres (Haute-Marne) berceau de la Légion ?
« Répondre #13 le: Mars 06, 2007, 01:47:09 »

 


Oui, cette carte postale fait aussi l'objet de recherches de ma part.

En effet sur le site :
http://www.casernes-militaires.com/
elle est donnée comme étant un cantonnement du 152e Régiment d'Infanterie. Or, dans l'historique de celui-ci il n'est jamais fait mention de Langres...

 

 

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P'tit Sapeur
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Re : Langres (Haute-Marne) berceau de la Légion ?
« Répondre #14 le: Mars 06, 2007, 02:39:51 »

 


Voila chez Biblio rubrique " Les Spécialistes du Livre " Légion, vous troyverez une pièce rare.
+++
BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ HISTORIQUE ET ARCHÉOLOGIQUE DE LANGRES. #264
Langres , S.H.A.L. , 3ème trimestre 1981
Agrafé, 24cm x 15.5cm, 24pp (numérotées 465 à 488). Comme neuf. Contient notamment: "A la découverte de la Vallée moyenne de la Vingeanne" par Georges Viard (8pp); "Il y a 150 ans naissait la Légion étrangère: Les dépots de Langres et de Chaumont" par René Viry (9pp, avec deux dessins de Pierre Benigni et un portrait du Colonel de Chabrière - un article très bien documenté sur le dépôt de la Légion à Langres [1831], le 6ème Bataillon de la Légion à Chaumont [1832] et un Bataillon du 2ème Régiment de la deuxième Légion ["Légion suisse"] à Langres [1855-56]); "A propos des Piétrequin. Généalogies, pièces justificatives" par Georges Viard (4pp); etc...
23,00 EUR 2525
En français: Autres périodiques 

 

 

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Sujet: Langres (Haute-Marne) berceau de la Légion ?  (Lu 667 fois)

 

koufra
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Re : Langres (Haute-Marne) berceau de la Légion ?
« Répondre #15 le: Mars 06, 2007, 04:51:13 »

 


Merci les amis pour cet instructif dossier concernant la légion à Langres!

Mais je pense que Kaliméra a raison, ce devait être un dépot abandonné par une autre troupe.


Amitiés
    Grin

 

 

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Re : Langres (Haute-Marne) berceau de la Légion ?
« Répondre #16 le: Mars 06, 2007, 07:18:49 »

 


Pas compris qui à écrit, Koufra pour Brillant ,???
Ne pas oublier que les casernes après la révolution, changeait souvent d'unités suivant les campagnes de France, Napolèonienne comprises, souvent aussi pour réalimenté les régiments décimés, politique de la Royauté qui préconisait le choix des gens d"une province ensembles, exemple " Le Régiment d'Artois " Le Royal Dauphiné " etc.. Au retour de Louis Phillippe beaucoup de casernes était vides, Napoléon les avait vider un peu partous en Europe et en Egypte.
Bar-Le-Duc est l'unique berceau de la Légion étrangère, les autres villes sont venues après, Langres n'est pas le berceau, négatif.
L'émigration après la chute de la royauté à été très forte, après Napo aussi.
Attention ne pas confondre les étrangers qui ce sont battus pour la France, certains étaient officiers, d'autres Alsaciens, Lorrain. Les allemands, Austro-Hongrois, belges " les premiers étaient flamand, mais parlaient français aussi, sont venus après. Les Wallons eux avaient la préférance d'émigrés aux states, ils étaient plus paysans que guerriers. Donc pas confondre avec la vraie et unique Légion Etrangère.

 

« Dernière édition: Mars 06, 2007, 07:22:44 par P'tit Sapeur »

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J.-F. Brillant
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Re : Langres (Haute-Marne) berceau de la Légion ?
« Répondre #17 le: Mars 07, 2007, 04:51:49 »

 


Mille mercis.

La société historique et archéologique de Langres, que j'ai contacté, m'a parlé de ce fascicule, mais n'en a plus de disponible...

Je vais donc me rabattre vers le lien indiqué...

 

 

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Re : Langres (Haute-Marne) berceau de la Légion ?
« Répondre #18 le: Mars 07, 2007, 09:51:53 »

 


Tu peu dire à Biblio que tu vient de ma part, si tu à besoin de documents il est un as pour chercher; lui et david, son compétants et savent trouver.

 

 

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