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La Grenade Légion

 

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Sujet: invasion Mongols  (Lu 142 fois)

 

dwnvg
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invasion Mongols
« le: Juin 12, 2008, 02:52:09 »

 


Bonjours a tous


Partant d'un quiz de Ptit Sapeur sur l'origine de l'obus éclatant qui fut inventer par un illustre inconnu Mongol ou a tous le moins Chinois je vous parlerais des invasions Mongols du Japon et ce par le grand Kubilai Khan  :
Les invasions mongoles du Japon  de 1274 et 1281 étaient des opérations militaires majeures entreprises par Kubilai Khan pour conquérir l'archipel japonais après sa conquête de la Corée. Malgré leurs défaites finales, ces tentatives d'invasions ont eu une grande importance macrohistorique : elles mettent une borne à l'expansion mongole, et sont des événements de dimension nationale dans l'histoire du Japon. De nombreuses œuvres de fiction y font référence, et ce sont les premiers événements durant lesquelles le terme de kamikaze (« vent divin ») est utilisé. De plus, mis à part l'occupation américaine du Japon à la fin de la Seconde Guerre mondiale, ces invasions avortées représentent ce que le Japon a connu de plus proche d'une invasion dans les 1500 dernières années.


Le Khan veut partir en guerre dès 1268, mais l'empire mongol ne dispose pas encore des ressources nécessaires à la constitution d'une flotte et d'une armée d'invasion. En 1273, il envoie en Corée une force qui doit servir d'avant-garde, mais cette armée se trouve incapable de subvenir à ses besoins dans la campagne coréenne et doit retourner se ravitailller en Chine.
Enfin, en 1274, la flotte mongole prend la mer, avec environ 15 000 soldats mongols et chinois et 8 000 guerriers coréens, dans 300 grands vaisseaux et 4 à 500 plus petits. Les Japonais ne disposant pas de forces navales, les Mongols prennent facilement les îles de Tsushima et d'Iki, et débarquent le 19 novembre dans la baie de Hakata, non loin de Dazaifu, l'ancienne capitale administrative de Kyūshū.


Le lendemain a lieu la bataille de Bun'ei , aussi connue sous le nom de « bataille de la baie de Hakata ». Les Mongols, avec leur armement (comprenant des explosifs chinois qui font sensation auprès des Japonais) (Gengis Khan apporte des améliorations technologiques dans l'art de la guerre mongol. Les Mongols ont été les premiers à se servir de « bombes ». Il s'agissait en fait de boules en céramiques, creuses, remplies de poudre noire. D'anciens textes y font référence et on en a retrouvé récemment sur une épave de bateau mongol coulé lors de la tentative d'invasion du Japon (voir conquêtes gengiskhanides))
, leurs tactiques supérieures et leurs troupes largement plus nombreuses débordent la petite garnison de samouraïs qui doit se réfugier dans la forteresse de Dazaifu. Cependant, de lourdes pertes, un manque de ressources, un début de rébellion parmi les auxiliaires coréens et chinois qui constituent la majorité de l'armée et une tempête qui endommage gravement la flotte forcent les Mongols à renoncer à l'invasion. Cette retraite rapide pousse certains historiens, notamment Stephen Turnbull, à affirmer que l'attaque n'était guère plus qu'une reconnaissance des forces ennemies


La seconde invasions Elle a lieu au printemps 1281, alors que la flotte chinoise (l'armée du Sud) est retardée par des difficultés à approvisionner son grand nombre de navires.
La flotte coréenne (l'armée de l'Est) prend la mer, débarque à Tsushima et Iki, puis, sans attendre l'arrivée de la flotte chinoise, tente de débarquer sur l'île de Shikanoshima. Elle subit de lourdes pertes face aux shugo Ōtomo no Yasuyori et Adachi Morimune et se replie pour attendre les renforts du Sud, d'abord au large de Hakata, puis au large de l'île de Takashima, à cause du harcèlement des japonais qui abordaient et incendiaient les navires à l'aide de petites embarcations.


Bateaux d'attaque japonais. Moko Shurai Ekotoba , vers 1293.La flotte chinoise arrive en été. Les deux forces combinées prennent l'île d'Iki, et se rendent à Kyūshū, où elles débarquent en plusieurs endroits distincts. Dans une série d'escarmouches séparées, connues collectivement sous le nom de bataille de Kōan , ou de seconde bataille de la baie de Hakata, les forces mongoles sont repoussées jusqu'à leurs navires.
L'armée japonaise est toujours largement dépassée en nombre, mais elle a fortifié la ligne de côte et se trouve facilement capable de repousser les forces auxiliaires lancées contre elle, tandis que des bateaux japonais harcèlent la flotte, obligeant l'armée à rester à bord des navires. Durant deux jours à compter du 15 août, le célèbre typhon Kamikaze dévaste les côtes de Kyūshū, et détruit la majeure partie de la flotte Mongole, mettant ainsi fin à la deuxième tentative d'invasion.
De nombreux historiens actuels considèrent que la destruction de la flotte mongole fut grandement facilitée par les bateaux fluviaux chinois à fond plat qui constituent la plus grande partie de ses unités, et que si Kubilai avait utilisé des navires de haute mer, dotés d'une quille pour éviter le chavirement, sa flotte aurait en grande partie survécu à la tempête.


Mais c'est sur terre que la suprématie de L’empire mongol s’étendit avec beaucoup de succès à l’ouest. Les Mongols combattaient de façon très méthodique, à l’opposé de l’image de horde sauvage que l’on a d’eux, et leur organisation et leur discipline leur valurent de nombreuses victoires.
Il utilise d’abord l’excellence du guerrier mongol dans deux domaines : le tir à l’arc, enseigné très tôt aux enfants des deux sexes, et la cavalerie, les Mongols étant des cavaliers hors-pair. Cette cavalerie utilise le petit cheval mongol, rustique, sobre et endurant.

L’armée mongole est presque entièrement (et au début, totalement) composée d’archers à cheval, armée d'arcs et d'épées. Tactique et stratégie lui sont imposées par le nombre et son armement : cavalerie légère, elle porte à son sommet la tactique consistant à harceler l’adversaire pour l’obliger à rompre sa formation ; peu nombreuse (en général les armées mongoles ont deux fois moins de troupes que leurs ennemis), elle doit économiser la vie de ses guerriers.


Mobile et nombreuse, la cavalerie mongole déclenche le combat où elle le souhaite, ou se replie facilement lorsque la cavalerie lourde ennemie se rapproche trop. La cavalerie lourde n'utilise pas d'archers et est conçue principalement pour provoquer un choc — en se servant de sa masse, sa vitesse et de la crainte de leur mouvement de masse (personne ne souhaite être piétiné à mort) pour casser les lignes ennemies. Ainsi, lorsque la cavalerie mongole rencontre une cavalerie lourde, ses cavaliers légers, plus rapides, utilisant des arcs et organisés en unités articulées, harcèlent les formations de cavalerie lourdes, qui se ruent à la poursuite, sans réussir à engager le combat. Désemparées, ces unités perdent de leur compacité, et sont dispersées lorsque les Mongols entrent au contact.

La stratégie est décidée au sein de la kouriltaï (assemblée du peuple). Les campagnes futures et la façon dont elles seront conduites y sont décidées.
La discipline est un élément qui permet d’obtenir, en guerre, le meilleur des soldats ; elle est indispensable pour assurer des victoires régulières. En réussissant à l’imposer à ses troupes, Gengis Khan en fait des guerriers d’exception.


L’obéissance est impérative, sous peine de mort, à tous les niveaux de la hiérarchie. De nombreux manquements à la règle ne sont punis que par la mort : cas de deux hommes s’écartant de leur unité sans l’accord de leur chef au cours du combat. Par contre, chacun a droit à la parole et à l’initiative.
Les manœuvres sont répétées souvent à l’entraînement. Lors du combat, elles sont exécutées sans hésitation.


Si les sièges n’ont pas posé de problème insurmontables aux Mongols, en-dehors des grands espaces convenant aux déploiement et aux manœuvres de leur cavalerie, leur armée s’est montrée peu efficace. C'est pourquoi les Mongols adoptèrent une stratégie qui consista à forcer les armées ennemies à sortir de l'enceinte de leur cité pour ainsi les cribler de flèches sur le champ de bataille (seulement lorsqu'il s'agissait d'un siège). Ce qui était nettement plus facile que de faire tomber les murs de la villes pour pouvoir y entrer sans y être importunés. C’est ainsi que les montagnes afghanes sont restés peu soumises, seuls les grands itinéraires et les villes étant réellement conquis. De même, les Mongols se sont arrêtés sur les rives des océans, et n’ont pu faire la conquête du Japon dont les rives étaient solidement défendues. Mais les Mongols ont su habilement, la plupart du temps, éviter par leur renseignement efficace, et leurs manœuvres habiles, les terrains défavorables, pour combattre l’ennemi là où ils étaient surs de remporter la victoire.

Amitiés Légio More Majorum
Daniel


 

 

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Re : invasion Mongols
« Répondre #1 le: Juin 12, 2008, 03:51:34 »

 


Avé

Le 1er canon découvert fut un pot de chambre, assez creux le chinois y plaça des artifices et une piierre; et le comble cela fonctiona, la pierre ce retrouva à quelques mètres du pot. Le canon naquit.
Le mortier en est un exemple puisqu'il en est l'exemple.." du pot de chambre "

 

 

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Re : invasion Mongols
« Répondre #2 le: Juin 13, 2008, 07:17:28 »

 


Bonjours a tous
Oui Ptit sapeur il y eu aussi le hwach'a est une arme d'artillerie coréennene, construite à partir de 1451 et utilisée pendant la dynastie Choson. Il appartient au groupe des armes à feu connues sous le nom de "flèche de feu", inventée par les chinois quatre cents ans auparavant (vers 1044) et décrite dans un document, le Wu Ching Tsung Yao, répertoriant les matériaux et engins pyrotechniques alors utilisés en Chine. Il y est déjà décrit des dispositifs de lancements multiples semblable à ceux utilisés par les coréens en 1451.

Certains des premiers dispositifs antipersonnel créés en Corée étaient composés de petites fusées attachées à des flèches qui projetaient des pointes lors de leur explosion. Lorsque l'on s'aperçut que plusieurs de ces fusées pouvaient être lancées à partir d'un même récipient, de plus grandes versions de ces dispositifs antipersonnel furent créées et utilisées dans la bataille. Ces plus grands dispositifs antipersonnel ont été conçus pour être transportés sur des véhicules à roue tels que des chariots ou des brouettes à deux roues. Le Hwach'a, qui a été utilisée en 1451, permettait à un seul homme de transporter approximativement 100 fusées dans la bataille, et s'avérait particulièrement efficace pour combattre les samouraïs japonais qui envahissaient alors la Corée, ceux-ci avançant sur les coréens en rangs serrés, présentant donc des cibles idéales pour les opérateurs de Hwach'a.


je rajouterais une petite explication quant a l'origine de la poudre ; Les précurseurs de poudre apparaissent vraisemblablement en Chine vers le VIe siècle. La première trace écrite attestée semble être le Wujing Zongyao (ou Wu ching tzung yao suivant les traducteurs) qui daterait des alentours de 1044. Cet ouvrage dont le titre peut se traduire par Principes généraux du Classique de la guerre donne une méthode de fabrication de grenades à poudre noire, dont l'effet principal semble encore être le bruit. Il semble qu'aux alentours de 1130, des tubes de bambou remplis de poudre noire servirent de "lance-flammes". Des flèches enfoncées dans un tel dispositif auraient constitué l'étape suivante vers les "armes à feu".



Amitiés Légio More Majorum
Daniel

 

« Dernière édition: Juin 13, 2008, 07:34:01 par dwnvg »

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Re : invasion Mongols
« Répondre #3 le: Juin 13, 2008, 07:55:55 »

 


Avé

Cet exacte Daniel, les feux d'artifices avant Jc, étais utilisés contre l'ennemi, d'abord comme disuation puis devint l'ancêtre des " Orgues de Staline "
Les chinois avant J.c lachais d'imense cerf volant en forme de Dragon, ils plaçais des bougies " protégees contre le vent " les lachais dans le ciel au bout d'un très long file, au dessus de l'ennemi, de l'arrière des feux d'artifuices étais envoyés ce qui semais la terreur dans les rangs adverses, ces derniers croyants l'esprit des morts chinois venant ce venger.
Ce procédé fut utilisé contre un poste de la Légion, tous les autochtones fuyèrent, les 11 Légionnaires firent feu dessus; ce qui fit ramenez les Dragons volants et arrêtez le tir des feux de bengales, les autocthones revinrent croyants que les français avez chassez les esprits. Quant aux chinois, ils comprirent que ces étrangers n'avais pas peur de leur stratagème. Sacré légionnaires de l'époque ils battais même les esprits des morts..

 

 

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