Bienvenu a tous

 

Demander la revue ICI

 

AccueilAideRechercherAdminProfilDéconnexion

La Grenade Légion

 

ß---- RETOUR -----                                                                                                                                                                      ----à ENVOYER NOUVEAU SUJET ----

 

Auteur

Sujet: de quel côté l'infamie ????  (Lu 113 fois)

 

dwnvg
Invité


Courriel

de quel côté l'infamie ????
« le: Juin 18, 2008, 08:41:32 »

 


Bonjours a tous
pour faire suite a nos posts sur "les Hréros de l'Algérie Française" ma question est de quel côté se trouve l'infamie des combattant pour l'Algérie Française  HuhHuhou alors que les hommes de la grande zora se comportaient de manères plus que discutable
le général Charles Feuvrier, chef de la Sécurité militaire (SM), crée une structure spécifiquement chargée de la lutte anti-OAS en Algérie, la Division des missions et recherches.

Ces forces officielles sont aidées par des agents de police parallèles, les célèbres barbouzes, ainsi appelés en raison des postiches qu’ils étaient censés porter (le terme s’est ensuite appliqué à tous les agents secrets, réguliers ou non). Sans mandat officiel, les barbouzes sont recrutées dans divers milieux : des champions d’arts martiaux, des Vietnamiens ayant choisi la France pendant la guerre d’Indochine, des marginaux, et des truands, comme Jean Augé et le proxénète Georges Boucheseiche, ancien de la Gestapo française. Ce recrutement, ainsi que l'acheminement vers l'Algérie, sont assurés par deux ardents partisans du général de Gaulle, Lucien Bitterlin, chef du Mouvement pour la communauté, et par Pierre Lemarchand.

 Les barbouzes sont chargées de faire du contre-terrorisme, c’est-à-dire des plasticages (notamment par la Sécurité militaire, qui ne pouvait elle-même commettre des attentats), de réaliser des interrogatoires (au cours desquels la torture est utilisée, selon les membres de l'OAS qui les ont subis), et de transmettre les renseignements recueillis par le FLN sur l’OAS, car les services officiels ne pouvaient, avant le cessez-le-feu, entretenir de relations avec un mouvement interdit. Le Service d'action civique a participé à la répression de l'OAS. Plusieurs de ses membres faisaient partie des barbouzes. En revanche, nombre de ces agents de police parallèle ont rejoint le SAC après 1962, notamment Augé (qui devient chef du SAC pour Lyon et sa région), ou Georges Boucheseiche.


Le SAC est officiellement créé le 4 janvier 1960, date de son enregistrement à la préfecture de Paris, dans le but d'apporter un soutien inconditionnel à la politique du général de Gaulle. Il est dirigé par Pierre Debizet mais le vrai patron est certainement Jacques Foccart, confident de De Gaulle.
Il recrute parmi les militants gaullistes mais aussi dans le milieu , dans la police , la gendarmerie . Parmi ses fondateurs, on trouve Charles Pasqua mais aussi son ami Étienne Leandri, ancien collaborateur notoire (il a porté l'uniforme de la Gestapo) reconverti dans le trafic de drogue et protégé par la CIA pour ses activités anti-communistes . Beaucoup de voyous de l'époque se sont promenés avec une carte du SAC, tels Jo Attia ou Christian David (dit « Le Beau Serge »), certains éléments de la pègre avaient choisi en 1940/44 la Résistance, voire été déportés ce qui avait créé des liens.

Et je terminerais par dire que après cela on Ose critiqué les actions des Paras Français lors de la Bataille d'Alger  ShockedShockedRoll EyesRoll Eyes
Amitiés Légio More Majorum
Daniel

PS il est a rajouter :
En 1965, le SAC est soupçonné d'avoir participé à l'enlèvement du chef de l'opposition marocaine Mehdi Ben Barka. Par ailleurs, Jacqueline Hémard et Ali Bourequat, relayé par le réseau Voltaire, ont accusé le SAC de s'être financé par des trafics de stupéfiants au Maroc.
En mai 1968, les membres du SAC déguisés en ambulanciers ramassent des manifestants pour aller les tabasser au sous sol de leur QG, rue de Solférino. Ils préparent la contre-manifestation en faveur de De Gaulle.
Le SAC a créé l'UNI pour contrer la « subversion gauchiste » dans le milieu universitaire. L'organisation de Debizet a aidé jusqu'en 1976 le syndicat étudiant dans toutes ses démarches d'autant plus que beaucoup de militants avaient leurs cartes dans les deux organisations. Après 1976, la double appartenance existe, mais les organisations ont une direction distincte.

Face à tous ces problèmes, Foccart rappelle Pierre Debizet à la tête du SAC pendant les événements de mai 1968. Il décide de remplacer la carte de membre qui ressemble trop à une carte de police et exige de chaque membre un extrait de casier judiciaire.
Dans les années 1970, Patrice Chairoff publie dans Libération un plan du SAC prévoyant l’internement de gauchistes dans des stades. Ce document est attribué au marseillais Gérard Kappé, un lieutenant de Charles Pasqua qui hurle au faux.

Le rôle principal mais méconnu du SAC est la surveillance du parti gaulliste : le responsable départemental du SAC est membre de droit du comité départemental de l'UNR, puis de l'UDR et du RPR, qu'il soit ou non adhérent du parti (il ne l'est souvent pas). C'est par ce biais que Jacques Foccart est si bien informé et les notes transmises à Debizet par ses responsables départementaux permettent plusieurs fois la mise en cause préventive de cadres ou d'élus indélicats et de les pousser vers la porte avant que la justice ne s'en mêle. En 1975, Jacques Chirac aurait été président du SAC, selon Daniele Ganser (2005), ce qui est faux, mais il a forcément présidé, en tant que Premier Ministre, la réunion annuelle des cadres du SAC à l'hôtel Lutetia.
Malgré l'épuration effectuée en 1968-1969, de 1968 à 1981, ses membres auront des ennuis avec la justice pour :

« coups et blessures volontaires, port d'armes, escroqueries, agressions armées, faux monnayage, proxénétisme, racket, incendie volontaire, chantage, trafic de drogue, hold-up, abus de confiance, attentats, vols et recels, association de malfaiteurs, dégradation de véhicules, utilisation de chèques volés, outrages aux bonnes mœurs. » (François Audigier, Histoire du SAC, p. 462).

L'observation du mouvement laisse à penser que la théorie des "deux SAC" développée en manière de défense par certains adhérents pourrait avoir une part de vérité, la coexistence sous une même étiquette d'une part de groupes gaullistes très droitiers et activistes, recrutant des personnes souvent honorables (un magistrat de l'Est de la France, un certain nombre de militants ouvriers souvent liés aux syndicats indépendants (CGSI, CFT, CSL) et d'autre part une série d'individus aux franges du renseignement, du banditisme et de l'extrême-droite (voire des trois), utilisés pour des "coups" peu recommandables.

 

« Dernière édition: Juin 18, 2008, 08:49:57 par dwnvg »

Journalisée

dwnvg
Invité


Courriel

Re : de quel côté l'infamie ????
« Répondre #1 le: Juin 18, 2008, 08:57:43 »

 


Bonjours a tous
citation politique bien sur  Roll EyesRoll EyesRoll EyesRoll EyesRoll EyesRoll EyesRoll Eyes
« J'affirme solennellement, une fois pour toutes, qu'il n'y a pas en France de police parallèle et qu'il faut que cessent ces calomnies odieuses, ces racontars déshonorants, ces histoires de barbouzes, qui, n'ont même plus le mérite d'être drôles. Il faut que le pays sache qu'il n'y a en France que les forces régulières de la Sûreté nationale, de la préfecture de police et de la gendarmerie nationale ».
Roger Frey, ministre de l'Intérieur, à la tribune de l'Assemblée nationale le 7 mai 1966

Amitiés Légio More Majorum
Daniel

 

 

 

ß---- RETOUR -----                                                                                                                                                                      ----à ENVOYER NOUVEAU SUJET ----