dwnvg
Invité
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de
quel côté l'infamie ????
« le: Juin 18, 2008, 08:41:32 »
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Bonjours a tous
pour faire suite a nos posts sur "les Hréros de l'Algérie
Française" ma question est de quel côté se trouve l'infamie des
combattant pour l'Algérie Française ou
alors que les hommes de la grande zora se comportaient de manères plus
que discutable
le général Charles Feuvrier, chef de la Sécurité militaire (SM), crée une
structure spécifiquement chargée de la lutte anti-OAS en Algérie, la
Division des missions et recherches.
Ces forces officielles sont aidées par des agents de police parallèles,
les célèbres barbouzes, ainsi appelés en raison des postiches qu’ils
étaient censés porter (le terme s’est ensuite appliqué à tous les agents
secrets, réguliers ou non). Sans mandat officiel, les barbouzes sont
recrutées dans divers milieux : des champions d’arts martiaux, des
Vietnamiens ayant choisi la France pendant la guerre d’Indochine, des
marginaux, et des truands, comme Jean Augé et le proxénète Georges
Boucheseiche, ancien de la Gestapo française. Ce recrutement, ainsi que
l'acheminement vers l'Algérie, sont assurés par deux ardents partisans du
général de Gaulle, Lucien Bitterlin, chef du Mouvement pour la
communauté, et par Pierre Lemarchand.
Les
barbouzes sont chargées de faire du contre-terrorisme, c’est-à-dire des
plasticages (notamment par la Sécurité militaire, qui ne pouvait
elle-même commettre des attentats), de réaliser des interrogatoires (au
cours desquels la torture est utilisée, selon les membres de l'OAS qui
les ont subis), et de transmettre les renseignements recueillis par le
FLN sur l’OAS, car les services officiels ne pouvaient, avant le
cessez-le-feu, entretenir de relations avec un mouvement interdit. Le
Service d'action civique a participé à la répression de l'OAS. Plusieurs
de ses membres faisaient partie des barbouzes. En revanche, nombre de ces
agents de police parallèle ont rejoint le SAC après 1962, notamment Augé
(qui devient chef du SAC pour Lyon et sa région), ou Georges
Boucheseiche.
Le SAC est officiellement créé le 4 janvier 1960, date de son
enregistrement à la préfecture de Paris, dans le but d'apporter un
soutien inconditionnel à la politique du général de Gaulle. Il est dirigé
par Pierre Debizet mais le vrai patron est certainement Jacques Foccart,
confident de De Gaulle.
Il recrute parmi les militants gaullistes mais aussi dans le milieu ,
dans la police , la gendarmerie . Parmi ses fondateurs, on trouve Charles
Pasqua mais aussi son ami Étienne Leandri, ancien collaborateur notoire
(il a porté l'uniforme de la Gestapo) reconverti dans le trafic de drogue
et protégé par la CIA pour ses activités anti-communistes . Beaucoup de
voyous de l'époque se sont promenés avec une carte du SAC, tels Jo Attia
ou Christian David (dit « Le Beau Serge »), certains éléments de la pègre
avaient choisi en 1940/44 la Résistance, voire été déportés ce qui avait
créé des liens.
Et je terminerais par dire que après cela on Ose
critiqué les actions des Paras Français lors de la Bataille d'Alger
Amitiés Légio More Majorum
Daniel
PS il est a rajouter :
En 1965, le SAC est soupçonné d'avoir participé à l'enlèvement du chef de
l'opposition marocaine Mehdi Ben Barka. Par ailleurs, Jacqueline Hémard
et Ali Bourequat, relayé par le réseau Voltaire, ont accusé le SAC de
s'être financé par des trafics de stupéfiants au Maroc.
En mai 1968, les membres du SAC déguisés en ambulanciers ramassent des
manifestants pour aller les tabasser au sous sol de leur QG, rue de
Solférino. Ils préparent la contre-manifestation en faveur de De Gaulle.
Le SAC a créé l'UNI pour contrer la « subversion gauchiste » dans le
milieu universitaire. L'organisation de Debizet a aidé jusqu'en 1976 le
syndicat étudiant dans toutes ses démarches d'autant plus que beaucoup de
militants avaient leurs cartes dans les deux organisations. Après 1976,
la double appartenance existe, mais les organisations ont une direction
distincte.
Face à tous ces problèmes, Foccart rappelle Pierre
Debizet à la tête du SAC pendant les événements de mai 1968. Il décide de
remplacer la carte de membre qui ressemble trop à une carte de police et
exige de chaque membre un extrait de casier judiciaire.
Dans les années 1970, Patrice Chairoff publie dans Libération un plan du
SAC prévoyant l’internement de gauchistes dans des stades. Ce document
est attribué au marseillais Gérard Kappé, un lieutenant de Charles Pasqua
qui hurle au faux.
Le rôle principal mais méconnu du SAC est la
surveillance du parti gaulliste : le responsable départemental du SAC est
membre de droit du comité départemental de l'UNR, puis de l'UDR et du
RPR, qu'il soit ou non adhérent du parti (il ne l'est souvent pas). C'est
par ce biais que Jacques Foccart est si bien informé et les notes
transmises à Debizet par ses responsables départementaux permettent
plusieurs fois la mise en cause préventive de cadres ou d'élus indélicats
et de les pousser vers la porte avant que la justice ne s'en mêle. En
1975, Jacques Chirac aurait été président du SAC, selon Daniele Ganser
(2005), ce qui est faux, mais il a forcément présidé, en tant que Premier
Ministre, la réunion annuelle des cadres du SAC à l'hôtel Lutetia.
Malgré l'épuration effectuée en 1968-1969, de 1968 à 1981, ses membres
auront des ennuis avec la justice pour :
« coups et blessures volontaires, port d'armes, escroqueries, agressions
armées, faux monnayage, proxénétisme, racket, incendie volontaire,
chantage, trafic de drogue, hold-up, abus de confiance, attentats, vols
et recels, association de malfaiteurs, dégradation de véhicules,
utilisation de chèques volés, outrages aux bonnes mœurs. » (François
Audigier, Histoire du SAC, p. 462).
L'observation du mouvement laisse à penser que la
théorie des "deux SAC" développée en manière de défense par
certains adhérents pourrait avoir une part de vérité, la coexistence sous
une même étiquette d'une part de groupes gaullistes très droitiers et
activistes, recrutant des personnes souvent honorables (un magistrat de
l'Est de la France, un certain nombre de militants ouvriers souvent liés
aux syndicats indépendants (CGSI, CFT, CSL) et d'autre part une série
d'individus aux franges du renseignement, du banditisme et de
l'extrême-droite (voire des trois), utilisés pour des "coups"
peu recommandables.
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