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La Grenade Légion

 

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Sujet: harkis  (Lu 161 fois)

 

dwnvg
Invité


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harki
« le: Février 04, 2008, 09:50:16 »

 


Bonjours a tous
petit rappel sur ces combattant qui on données leurs vies pour la France et qu'un sort injuste font qu'ils sont rejetées par les Algériens et par certains Francais dont pas mal de polititiens de tout bord  AngryAngryAngryRoll Eyes
Le mot harki ['aYki] n. m. désigne un individu servant dans une harka et vient du mot arabe haraka signifiant littéralement « mouvement », mais en réalité le terme était utilisé au sens figuré pour désigner de petits affrontements, guerres, barouds entre tribus, ou contre un ennemi extérieur. Dans le langage courant, en France, il désigne les supplétifs engagés dans l’armée française de 1957 à 1962, durant la guerre d'Algérie. Par extension, on a dénommé « harkis » tous les Algériens musulmans soutenant le rattachement de l’Algérie à la République française durant la guerre d’Algérie. Le terme, en algérien, est devenu synonyme de traître et collaborateur.

De 1957 jusqu’en 1962, les harkis sont des soldats indigènes musulmans engagés aux côtés de l’armée française dans des unités appelées harkas tandis que l’Algérie française était constituée de départements. Au sein même de l’armée française, ils totalisent 63 000 hommes en décembre 1961. Le ministère des Armées évalue à 4 500 le nombre des soldats musulmans morts pour la France, pendant la guerre d’Algérie, et à plus de 600 les disparus. Au total, durant cette guerre, l’armée française a inscrit dans ses registres 160 000 harkis, moghaznis, GMPR devenus GMS ou « assès ».
1) GMPR : Les Groupes mobiles de police rurale (GMPR) étaient des supplétifs de l'armée française durant la guerre d'Algérie. Il sont devenus des groupe mobile de sécurité. Leur organisation ressemblait à celle d'une section de l'armée française : commandement par un officier subalterne, encadrement par des sous officiers. Les GMPR ne dépendaient pas du chef de secteur où ils opéraient, mais seulement de l'Etat Major ou du ministère. Ils cours circuitaient donc la lourde administration militaire ou civile ce qui leur donnait d'être rapides et efficaces. Ce qui pour ce genre de conflit, permettait des bilans appréciés des autorités.
2) GMS : Les Groupes Mobiles de Sécurité (GMS) étaient des supplétifs de l'armée française durant la guerre d'Algérie.
3) Moghaznis : Les moghaznis étaient des supplétifs des Sections administratives spécialisées (SAS) et les sections administratives urbaines de l'armée française durant la guerre d'Algérie.

Au nombre de 20000, ils étaient chargés de protéger les SAS dont le nombre maximum fut de 688 à la fin 1958.
A la fin de la guerre d'Algerie qui ne portait pas encore son nom et des accord d'Evian ce fut le lâche abandon par la France Politique et non son Armée mais bien par ce personnage manquant de parôle qu'est degaulle(sans majuscule )

Selon Rémi Kauffer, de gaulle voyait dans les harkis des « jouets de l’Histoire », et non des éléments de l’armée française. Peu après son retour au pouvoir, en 1958, de Gaulle se met à douter de l’intégration des musulmans d’Algérie qui était sous-jacente à la constitution de harkas. Ainsi, le 5 mars 1959, il se confie en ces termes à Alain Peyrefitte : « Si nous faisions l’intégration, si tous les Arabes et Berbères d’Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcher de venir s’installer en métropole, alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé ? Mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-Deux-Églises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées ! »(aujourd'hui il serait condamner pour raçisme  Roll Eyes)

Il accepte cependant, lors de la nomination du général Challe comme commandant suprême en Algérie (fin 1958), sa proposition de porter l’armée au niveau nécessaire pour défendre tout le territoire, en enrôlant massivement des musulmans.

Au conseil des ministres du 25 juillet 1962, peu après l’indépendance de l’Algérie, lorsque Pierre Messmer, ministre des armées, déclare : « Des harkis et des fonctionnaires musulmans, les moghaznis, se disent menacés, d’où des demandes qui viennent à la fois des autorités civiles et militaires. Il faut prendre une position de principe. », de gaulle répond : « On ne peut pas accepter de replier tous les musulmans qui viendraient à déclarer qu’ils ne s’entendront pas avec leur gouvernement ! Le terme de rapatriés ne s’applique évidemment pas aux musulmans : ils ne retournent pas dans la terre de leurs pères. Dans leur cas, il ne s’agit que de réfugiés ! Mais on ne peut les [?] tels que s’ils couraient un danger ! ». Le Premier ministre Pompidou ajoute alors : « Deux camps militaires ont été installés pour eux en métropole ; ils sont submergés. Ces gens ne veulent pas travailler… » et de gaulle conclut « Il faut les mettre en demeure de travailler ou de repartir ». Et alors, selon Peyrefitte, plusieurs ministres baissèrent la tête  Roll EyesRoll EyesRoll Eyes
D'autres politiques de gauche ou de droite ne furent pas mieux

Selon Philippe Denoix, « Louis Joxe, ministre d’État aux Affaires algériennes, adressa à l’armée une directive très secrète, le 12 mai 1962, menaçant de sanctions les militaires français qui organisaient le repli en métropole de leurs alliés musulmans en dehors du plan général de rapatriement », et ordonnant même le renvoi en Algérie des supplétifs débarqués en France. »

La note en date du 25 mai 1962, stipule notamment :

« Les supplétifs débarqués en métropole en dehors du plan général de rapatriement seront renvoyés en Algérie […]. Il conviendra d’éviter de donner la moindre publicité à cette mesure […]. Les promoteurs et les complices de rapatriements prématurés seront l’objet de sanctions appropriées. » Pierre Messmer, ministre des armées, a spécifié dans une note ministérielle de mai 1962 que les arrivées en France de harkis " dues à des initiatives individuelles […] représentent des infractions caractérisées. »

En fait, en 1962, il n’existe aucun plan d’évacuation ni de protection des harkis et de leurs familles, et le Gouvernement fut pris de court par l’arrivée des rapatriés. On estime (Philippe Denoix) à 15 000 ou 20 000 le nombre de familles de harkis, soit environ 90 000 personnes, qui purent s’établir en France de 1962 à 1968. La grande majorité resta en Algérie et des dizaines de milliers d’entre eux furent assassinés. Ces massacres perpétrés parfois par familles entières s’accompagnèrent souvent de tortures, de viols, etc, se déroulèrent dans le climat d’instabilité, de luttes internes (y compris armées) de l’ALN et du GPRA pour la prise de pouvoir qui précéda et suivit l’indépendance.

Fin 1962, 20 000 supplétifs avaient été accueillis dans les camps d’hébergement militaires en France et 3 200 se sont engagés dans l’armée française. Fin novembre 1963, le ministère des Rapatriés chiffre à 42 000 le nombre de musulmans ayant transité dans les centres d’accueil. Au final, 91 000 harkis et membres de leurs familles purent s’établir en France de 1962 à 1968.

Les premiers rapatriements de harkis sont effectués entre les accords d’Évian et l’été 1962, à l’initiative de quelques officiers, démissionnaires ou non, souvent des anciens responsables des unités harkis. Comme les directives officielles interdisent ces rapatriements, des filières clandestines sont mises en place, qui dispatchent en-dehors de tout contrôle officiel ces familles de harkis vers les régions du Sud-Est, du Sud-Ouest en bsage du Massif Central (Ardèche, Dordogne, Lozère, Tarn…) ainsi de vers l’agglomération lyonnaise et vers Roubaix.

Après les massacres de l’été 1962, le décret du 8 août 1962 met en place un dispositif officiel d’accueil. Les familles de harkis sont logées dans les baraquements de camps militaires, qui ont parfois servi pour d’autres populations (Espagnols catalans, militants suspects d’appartenir au FLN, Indochinois) : camps de transit du Larzac et de Bourg-Lastic (Puy-de-Dôme), puis celui de Rivesaltes (Pyrénées-Orientales), de Sainte-Livrade près de Villeneuve-sur-Lot, de Saint-Maurice-l'Ardoise et Lascours, situés sur la commune de Saint-Laurent-des-Arbres (Gard), de La Rye (Vienne), de Bias (Lot-et-Garonne).
Entre 1962 et 1969, quelque 42 500 personnes ont transité par ces camps censés éviter un déracinement brutal aux familles et les protéger contre d’éventuelles représailles du FLN. On distingue deux types de camps, les hameaux forestiers, perdus en pleine campagne et les cités urbaines à la périphérie des villes. Les hameaux forestiers, dont le nombre varie de 42 à 75 sont situés dans le midi et hébergent chacun de 20 à 50 familles. En 1982, il n’y a plus que 23 hameaux de forestage. Les 42 cités urbaines consistent en 2 000 logements Sonacotra près des villes d’Amiens, Bourges, Dreux, Lodève, Louviers, Montpellier…

Le 31 janvier 1964, les préfets reçoivent du ministre des Rapatriés François Missoffe une note où il est écrit : « Vous ne devez reloger les anciens harkis qu’après avoir relogé tous les rapatriés (c’est-à-dire les pieds-noirs) demandeurs de logement et particulièrement mal logés... ». Ainsi le provisoire va durer vingt ans et même plus et comme le note Catherine Wihtol de Wenden, cette situation :

« ... favorise la marginalisation de populations trop coupées du reste de la société et maintenues dans une position d’assistés par l’encadrement social et administratif des cités et hameaux. Un encadrement qui a donné l’habitude, voire le goût, d’un certain contrôle social et enfermé parfois les populations dans une logique identitaire que le clientélisme associatif et politique a pu renforcer. »

et du côté Algérien Le GPRA prendra la directive 442 du 10 avril 1962, relative aux « harkis, goumiers et ralliés servant dans les rangs ennemis », directive en violation des accords d’Évian : « Si la révolution les a condamnés, il n’en reste pas moins que le peuple les frappe de son mépris et continuera à les haïr et les nier…
Nous devons user de tact et agir avec souplesse afin de les gagner provisoirement…
Leur jugement final aura lieu dans une Algérie libre et indépendante devant Dieu et devant le Peuple qui sera seul responsable de leur sort…
Les égarés abandonnés doivent être surveillés dans leurs moindres gestes et inscrits sur une liste noire qu’il faudra conserver minutieusement. »

Les éxécutions de harkis commencent dès avril 1962 (à Geryville, à Bou Alam, liquidation du commando George...) et se continueront.


 Peu après l’indépendance de l’Algérie 
Après un premier rapport publié en 1963 où l’on peut lire : « La visite systématique des lieux de détention a permis de recenser 2500 harkis dans les établissements pénitentiaires relevant du ministère de la justice, 1300 d’entre eux se sont inscrits en vue de leur transfert en France. Il semble que, parmi les harkis demeurés libres, un certain nombre aient été requis pour l’exécution de travaux d’utilité publique. La réintégration dans la communauté algérienne ne semble pas s’être faite sans heurts, au moins dans certaines régions, ce qui explique les hésitations du gouvernement algérien à rendre la liberté à un grand nombre de harkis détenus ». La Croix-Rouge a estimé en 1965 à 13 500 le nombre de harkis incarcérés dans les prisons civiles ou militaires algériennes. À ce jour, la plupart des harkis français figurent sur des listes tenues secrètes par les services de sécurité (police, armée, service de renseignements, gendarmerie), sont interdits de séjour, et n’ont pas droit à un passeport algérien[réf. nécessaire]. En Algérie, les enfants de harkis n’ont pas le droit d’accéder à l'instruction supérieure. Les familles n’ont pas eu le droit d’enterrer en Algérie les harkis qui vivaient en France et y décédèrent.


Pour conclure je rajouterais que Le 5 décembre 2007, le président de la République Française Nicolas Sarkozy, de retour d'une visite diplomatique à Alger, reçoit les représentants des harkis à l'Elysée. Il annonce des dispositions pour améliorer l'intégration des harkis en France, sans toutefois aller jusqu'à "reconnaître officiellement la responsabilité de la France dans l’abandon et le massacre de Harkis" comme il s'y était engagé lors de la campagne présidentielle ( voir le Journal "Le Monde" du 31 mars 2007).

Amitiés Légio More Majorum
Daniel



* Moghazni-2.jpg (25.74 KB, 134x409 - vu 64 fois.)

 

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Re : harki
« Répondre #1 le: Février 11, 2008, 09:07:42 »

 


De bons arabes trahis par " devinés "
Actuellement c'est derniers combattants français, sont méprisés, ce n'est pas le geste du partit gauliste de Chirac, à donner quelques médailles qui vont laver leur déshonneurs de les avoirs " vendus " à l'ennemis "
Le FLN un de c'est très bon partit soutenu par les rouges, à étés très gentil avec eux; du moins en Algèrie; ailleurs cela c'est mieus passé..

 

 

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Re : harki
« Répondre #2 le: Février 23, 2008, 08:57:20 »

 


Aux alentours de 100 000 harkis on ete egorges au lendemain de L'independance de L'Algerie...
Personne n'a complaiont de ce Genocide...Car cela representait 1% de la population d'Algerie...
La France n'a rien fait pour les proteger...La Grande Zora a refuse a ceux qui etaient Francais par le sang verse une protection due

Bien sur eux ils sont morts pour la France durant les campagnes d'Italie et de  France...Mais lui La grande Zora etait planque a Londres...

C'est le remerciement que Le gouvernement Francais donne a ses allies..Il en a ete de meme en Indochine mais la au moins ils ont eu la Chance d'avoir les Americains qui on pris le relais...mais la encore L'Amerique a fait la meme chose que la France..

Amities

Kata
quand nous serons mort plus personne n'attaquera la grande Zora...J'espere que des jeunes prendront notre releve...

 

 

Journalisée


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