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Le
bilan de la 1èr guerre du Golfe
« le: Septembre 18, 2007, 09:29:44 »
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Bonjours
a tous
Le bilan de la première guerre du Golfe
Pertes irakiennes
Pertes humaines
Selon Bagdad, l'armée irakienne comptait, au 15 janvier 1991, 700.000 soldats
(dont 140.000 pour la garde républicaine, et 545.000 pour l'armée
régulière, les réservistes et les miliciens). D'après les Alliés, l'armée
irakienne n'aurait compté que 42 divisions et 362.000 hommes.
Selon les Alliés, l'armée irakienne aurait perdu pendant les raids
aériens près de 179.000 hommes (9.000 morts, 17.000 blessés et 153.000
déserteurs). Il n'en aurait plus resté que 183.000 pour affronter
l'offensive terrestre, à la fin de laquelle l'armée irakienne aurait
perdu de nouveau 120.000 soldats (60.000 morts ou disparus et 63.000
prisonniers). D'autres sources chiffrent entre 85.000 et 100.000 le
nombre de soldats irakiens morts pendant la guerre, ainsi que 50.000 à
100.000 civils tués dans les bombardements. Selon Bagdad, 20.000
Irakiens, civils et militaires, ont été tués et 60.000 blessés pendant la
guerre.
Les Alliés ont également capturé de 60.000 à 175.000 soldats irakiens
selon les sources, et plusieurs centaines de milliers de Chiites fuyant
l'Irak trouvent refuge en Iran à la fin de la guerre.
Pertes matérielles
Les pertes militaires
Les Alliés affirment avoir détruit 2.140 des 3.500 pièces d'artillerie
déployées par l'Irak (canons de 122 et 155 mm), 3.700 des 5.600 chars et
blindés divers, 139 avions (sur les 700 déployés), 74 navires et 8
hélicoptères (sur les 200 déployés).
A la fin de la guerre, l'Iran refuse de restituer à l'Irak les avions
réfugiés sur son territoire. D'après Bagdad, ils sont au nombre de 115.
D'après les Américains, il y en aurait 137.
Au total, l'Irak a lancé 86 SCUD en direction de l'Arabie Saoudite,
d'Israël, du Bahreïn et du Qatar. Aucun SCUD à ogive chimique n'a été
tiré pendant la guerre. A cause de leur précision insuffisante (de
l'ordre de 900 m) et de leur portée limitée (300 km), ils auraient pu tomber
sur des pays arabes ou en Cisjordanie. De plus, les Irakiens n'auraient
pas réussi à maîtriser la stabilité et la résistance de la munition
chimique aux accélérations. Un SCUD-B ne peut d'ailleurs pas transporter
plus de 200 kg. Or 7 tonnes d'agents chimiques seraient nécessaires pour
paralyser une base militaire durant 24 heures.
L'embargo
Le 6 août 1990, le Conseil de sécurité décrète un embargo maritime et
terrestre financier (gel des avoirs irakiens et koweïtiens dans le monde)
; pétrolier (fermeture des oléoducs transportant le pétrole irakien à
travers la Turquie et l'Arabie Saoudite) ; alimentaire (cessation des
ventes à l'Irak de céréales, aliments pour bétail, fruits, légumes et
viandes) ; industriel (fin des ventes de pièces détachées) et militaire
(fin des ventes d'armes et de pièces détachées). Le 25 août 1990, l'ONU
autorise le recours à la force pour faire respecter cet embargo, qui
devient aérien le 25 septembre 1990.
=> Conséquences de l'embargo sur le pétrole :
A la veille de la guerre, l'Irak exportait 80% de son pétrole. Pertes
quotidiennes en pétrole : 2,7 millions de barils, soit 70 millions de
dollars. Le carburant est rationné, l'Irak produisant du brut mais ne
possédant pas de raffinerie.
=> Conséquences de l'embargo sur les vivres :
A la veille de la guerre, l'Irak importait 70% de sa consommation
quotidienne en calories (dont 60% de celle en riz). L'arrêt des
importations est compensé par la saisie de stocks au Koweït, la mise en
place d'un rationnement dès le 3 septembre 1990 (renforcé en novembre
1990), et l'encouragement à l'exploitation des friches. Le marché noir se
développe, les prix sont multipliés par 10 à Bagdad.
=> Conséquences de l'embargo sur l'industrie :
40 % des entreprises sont arrêtées faute de pièces de rechange. Départ de
l'encadrement étranger, disparition de produits vitaux comme les pneus de
rechange... De nombreux biens matériels (voitures, électro-ménager...)
sont saisis au Koweït et compensent en partie les pertes irakiennes.
=> Conséquences de l'embargo militaire :
Un embargo peu efficace en raison de l'importance des stocks d'armes de
l'Irak, des stocks saisis au Koweït (dont des missiles Crotale français
et Hawk américains) et d'une industrie locale d'armement.
=> Violations de l'embargo
Plus de 500 entreprises de 50 pays différents auraient violé cet embargo,
dont une centaine de firmes allemandes (Volkswagen, Deutsch Bank,
Mercedes Benz...) et au moins une française : Sagem. La contrebande s'est
également développée par l'intermédiaire de la Turquie, de l'Iran et de
la Jordanie (vente illicite de pétrole, exportations illicites vers
l'Irak de 900 tonnes de céréales par jour...).
Pertes financières
En Irak, les destructions pour faits de guerre (guerres d'Iran et du
Koweït) s'élèvent à 500 milliards de dollars : 200 milliards pour les
destructions civiles et 300 milliards pour les destructions militaires.
Après les 2 guerres du Golfe, étant l'agresseur, l'Irak a dû versé 200
milliards de dollars de dommages et intérêts à l'Iran et au Koweït. Les
dettes de l'Irak vis-à-vis de ses fournisseurs étrangers s'élèvent à 50
milliards de dollars. Au total, les 2 guerres du Golfe ont coûté à l'Irak
750 milliards de dollars, soit 17 fois le PNB irakien (44 milliards de
dollars en 1988).
Pertes koweïtiennes
Pertes humaines
Au moins 200 Koweïtiens ont trouvé la mort le jour même de l'invasion.
Durant les jours qui ont suivi l'invasion de l'émirat, la moitié de la
population du Koweït a fui pour l'Arabie Saoudite. Plus de 1.000
Koweïtiens sont morts durant cette guerre, et près de 650 civils, enlevés
par les troupes irakiennes, sont toujours portés disparus.
En janvier 1991, un avion koweïtien est abattu et son pilote fait
prisonnier.
Pertes matérielles
=> L'or du Koweït
Lors des 7 mois d'occupation du Koweït, les soldats irakiens ont pillé
les richesses du pays (centres commerciaux dévastés, banques pillées, des
centaines de véhicules de luxe dérobés...). Au total, entre 3 et 4
milliards de dollars dont 1 milliard en or ont été volés, dont les 42
tonnes d'or de la Banque Centrale du Koweït. Après le cessez-le-feu,
l'Irak n'a rendu qu'une partie de l'or volé dans les banques du Koweït,
l'autre partie n'ayant toujours pas été retrouvée...
=> Le pétrole du Koweït
Le 21 janvier 1991, pour éviter un débarquement allié, les Irakiens
ouvrent le terminal pétrolier de Sea-Island (Mina Al-Ahmadi) provoquant
une marée noire dans le Golfe. La nappe de pétrole (15 km de largeur, 50
km de longueur) dérive de 8 km/jour vers l'Iran, l'Arabie et les E.A.U.,
menaçant leurs usines de dessalement d'eau. Les premières estimations
(1,4 milliard de tonnes de brut répandues) sont révisées à la baisse en
avril 1991 : 100.000 tonnes. Les mesures prises (bombardement du terminal
pour réduire l'écoulement du pétrole, installation de barrages flottants)
limitent la pollution.
732 puits de pétrole sur les 1.080 que compte le Koweït ont été
incendiés. Sur le quart sud du territoire koweïtien, une fumée noire
s'élève à 600 m du sol, la visibilité est réduite de 25 à 4,5 km, la
température chute de 10°c, et des modifications des conditions
météorologiques apparaissent à 500 km à la ronde. Des traces de fumée
auraient été retrouvées dans l'Himalaya. Le dernier puits est éteint le 6
novembre 1991.
Pertes financières
La guerre a coûté 20 milliards de dollars au Koweït. L'émirat a également
perdu 8,5 milliards de dollars en pétrole. La reconstruction du pays a
également coûté de 20 à 30 milliards de dollars selon les estimations,
dont 1,5 million de dollars par puits de pétrole en feu.
Pertes américaines
Pertes humaines
Sur les 537.000 militaires américains envoyés au Proche-Orient, 246 sont
morts dans la région depuis le début de la crise du Golfe, le 2 août 1990
:
105 GI's sont morts accidentellement avant le début des hostilités, le 17
janvier 1991. Entre cette date et la fin de la guerre, le 3 mars, 141
soldats américains sont morts, dont 89 au combat. 213 autres on été
blessés et 45 sont toujours portés disparus.
Dans les années qui suivent la guerre, environ 70.000 Américains ayant
servi dans le Golfe se plaignent de fatigue, migraines, nausées, sueurs
froides, atrophies musculaires, pertes de mémoire, irritations ou
brûlures. Le syndrome du Golfe serait dû aux stocks chimiques irakiens
bombardés et aux bombes à uranium appauvri employé par les Alliés.
Pertes matérielles
Efficacité américaine sur cibles : avions F-117 : 60% ; missiles Tomahawk
: 50% ; missiles Patriot : de 40 à 70%. Plus de 110.000 bombes larguées,
soit plus de 88.000 tonnes, dont 93% larguées de plus de 9.000 m de
hauteur.
L'US Air Force a perdu 34 avions de tous types, dont 27 au combat, et 31
hélicoptères, dont 4 au combat.
Pertes financières
Au 28 juillet 1991, selon les Etats-Unis, la guerre du Golfe aurait coûté
61,1 milliards de dollars (dont 3,2 milliards en transports aériens, 5,8
milliards en transports maritimes, 7,7 milliards en soldes et allocations
des soldats, 7,5 milliards en frais médicaux, uniformes et nourriture).
Les Alliés des USA (Koweït, Arabie, Japon, Allemagne, Taïwan et Corée du
Sud essentiellement) ont versé 43,1 milliards de dollars aux Etats-Unis.
Au 31 décembre 1990, avant la guerre, selon le Bureau général de la
comptabilité (GAO), le coût général hors conflit était de 1 milliard de
dollars par jour dont 50% pour la seule armée américaine. Une division
blindée américaine (16.000 hommes) consommait chaque jour jusqu'à 14.000
litres de carburant, 100.000 litres d'eau, 80.000 rations de nourriture
et près de 5.000 tonnes de munitions...
Pertes britanniques
Pertes humaines
Parmi les 36.000 soldats britanniques engagés dans le conflit, 26 sont
morts et 13 ont été blessés. Sur ces chiffres, 8 militaires ont été tués
avant le 17 janvier et 9 ont été victimes de tirs américains. 10 soldats
sont toujours portés disparus.
La Royal Air Force a également perdu 7 appareils.
Pertes financières
La guerre a coûté 1,23 milliard de dollars à la Grande-Bretagne. Les
entrepises britanniques ont également perdu 1,7 milliard de dollars suite
à l'arrêt des exportations vers l'Irak.
Pertes françaises
Pertes humaines
Sur les 14.000 militaires français déployés dans le Golfe dès l'invasion
du Koweït, 9 soldats ont été tués dont 2 avant le début du conflit et 5
après : un soldat a été tué dans un accident de voiture en Arabie
Saoudite en novembre 1990, et un pilote un mois plus tard dans le crash
de son Mirage F-1, lors d'une mission de reconnaissance dans le désert
saoudien. Durant le conflit, 2 soldats ont été tués lors d'opérations de
déminage sur le territoire irakien en février 1991, et 33 autres ont été
blessés, dont 22 légèrement.
Après le conflit, 8 soldats du 1er RI ont été blessés (dont 3 grièvement)
le 12 mars 1991, en longeant la route Texas, près d'As-Salman. Deux
autres du 6èmeREG ont été tués en mars et en avril à Koweït-City, et
trois sont morts en mai au Koweït, dont 2 dans des accidents de voiture.
L'aviation a perdu 2 appareils.
Précisions apportées par Thierry et Laurent...
Pertes financières
Au 26 février 1991, la France a dépensé 1,2 milliard de dollars dans la
guerre. A cela s'ajoutent les 3 milliards de dollars perdus à cause de
l'arrêt des exportations françaises vers l'Irak.
Pertes israéliennes
Pertes humaines
Sur les 39 missiles SCUD lancés par l'Irak sur Israël, 15 ne sont pas
interceptés par des missiles anti-missiles américains Patriot. Ils
retombent principalement sur Tel-Aviv et Haïfa mais aussi en Cisjordanie,
faisant au total 2 morts à cause des explosions, 20 par arrêts cardiaques
et plus de 350 blessés, et endommageant plus de 11.000 habitations (1.200
immeubles détruits et 7.300 endommagés).
Pertes financières
Selon la Banque d'Israël, au 2 février 1991, le coût de la guerre
s'élevait pour l'Etat Hébreu à 3 milliards de dollars (baisse de
l'activité économique, effondrement du tourisme et destructions civiles)
en partie compensé par les aides reçues d'Allemagne (600 millions de
dollars) et des USA (650 millions de dollars).
Pertes jordaniennes
Pertes humaines
14 chauffeurs de poids-lourds jordaniens ont été tués et 26 blessés lors
de bombardements alliés sur la route Amman-Bagdad.
Pertes financières
La guerre aurait également coûté 3 à 4 milliards de dollars à la
Jordanie, suite notemment à l'arrêt de l'exportation du pétrole saoudien.
Pertes égyptiennes
Pertes humaines
Sur les 20.000 soldats égyptiens déployés dans le Golfe, 10 sont morts au
combat.
Pertes financières
La guerre du Golfe a coûté 27 milliards de dollars à l'Egypte, dont 2
milliards de pertes pour les secteurs du tourisme et de l'aviation, 5
milliards pour le reclassement des réfugiés et 1 milliard pour la
surveillance du Canal de Suez.
Pertes saoudiennes
Pertes humaines
Sur les 118.000 soldats saoudiens déployés lors du conflit, 18 sont tués
au combat ou portés disparus, dont 13 lors de l'offensive terrestre.
Sur les 47 missiles SCUD lancés par l'Irak sur l'Arabie Saoudite, une
dizaine est interceptée par les missiles américains Patriot. Les autres
retombent sur la capitale, Riyad, ainsi que sur Dharhan où se trouve le
quartier général américain. Ces SCUD font 2 morts et 76 blessés parmi la
population, et 27 GI's sont tués et 98 blessés dans l'effondrement de
l'un des bâtiments de la base militaire américaine de Dharhan, touché par
un SCUD.
Pertes hmatérielles
L'aviation saoudienne a perdu 2 avions et 6 hélicoptères.
Pertes financières
La guerre du Golfe a coûté 60 milliards de dollars (plus de 50% du revenu
annuel du pays) à l'Arabie Saoudite, dont 20 milliards de dollars donnés
aux Alliés pour leur effort de guerre, et les millions de tonnes de
carburant offerts gracieusement aux troupes alliées sur son territoire.
Ces chiffres ne prennent pas en compte les dépenses militaires et les
engagements pris pour l'avenir auprès de certains alliés, comme la Syrie
ou l'Egypte.
Pertes palestiniennes
Mouvements de population
Répartition des Palestiniens en juillet 1990 :
Jordanie : 1.680.000 ; Territoires occupés : 800.000 ; Koweït : 500.000 ;
Arabie Saoudite : 180.000 ; Emirats Arabes Unis : 70.000 ; Irak : 50.000.
Accusés de collaboration avec les Irakiens, les Palestiniens sont pris à
parti dans de nombreux pays arabes. Début mars 1991, il ne restait plus
que 150.000 Palestiniens au Koweït, les autres ayant préféré fuir pour la
Jordanie les exactions commises à leur encontre par les Koweïtiens
libérés.
Pertes financières
Dès le début de la crise, Yasser Arafat, chef de l'Organisation de
Libération de la Palestine (OLP), soutient Saddam Hussein. Il espère
ainsi obtenir le soutien d'une grande puissance de la région pour avoir
plus de poids dans les discussions israélo-palestiniennes. Mais suite à
la défaite cuisante de l'Irak, l'OLP perd tout prestige dans le monde
arabe. L'Arabie, le Koweït et les petits émirats du Golfe suspendent
leurs aides économiques allouées aux Palestiniens pour l'Intifada.
Ceux-ci perdent ainsi 4,5 milliards de dollars dans le conflit (avoirs
bloqués, biens saisis, salaires non versés...) ; 1,5 milliard dans les
Territoires occupés (transferts effectués par les Palestiniens du Koweït,
sommes allouées aux institutions et oeuvres sociales et éducatives
palestiniennes...).
Autres pertes alliées
Pertes humaines
8 militaires des Emirats Arabes Unis ont été tués.
Un avion italien a été abattu et son pilote capturé par les Irakiens.
La Syrie, qui a dépêché plus de 20.000 hommes dans la région, n'a fourni
aucun bilan précis.
Huit soldats sénégalais sont également blessés par un missile sol-sol.
Un SCUD irakien retombe sur la capitale du Qatar, Doha, et un autre qui
visait le Bahreïn s'écrase en mer. Ces SCUD ne font pas de victimes.
Pertes financières
L'ensemble des pays du Golfe a vu fuir ses capitaux vers l'étranger (60
milliards de dollars). La perte sèche des pays du Conseil de Coopération
du Golfe (regroupant l'Arabie Saoudite, les E.A.U., le Qatar, le Yemen et
le Bahreïn) s'élève à 300 milliards de dollars. L'ensemble des pays
arabes a perdu, pour l'année 1991, entre 670 et 800 milliards de dollars
(destructions, financement de la guerre, effondrement du tourisme, baisse
des ressources pétrolières...).
Pertes de la CEE
Perte d'influence
La CEE est, après l'Irak, la principale perdante de la guerre du Golfe.
Ses rares tentatives diplomatiques ont échoué, montrant l'inutilité
totale de son rôle politique sur la scène internationale, et la
difficulté pour ses 12 pays membres à s'entendre sur la politique à
adopter face à l'Irak.
Pertes financières
La Communauté Economique Européenne a versé 30,9 millions de dollars
d'aide alimentaire aux Palestiniens de Syrie, à la Jordanie et au Liban,
dont 4,8 millions réservés aux Territoires occupés. La CEE a également
versé des aides financières de 228 millions de dollars à l'Egypte et de
196 millions à la Jordanie. Un prêt sans intérêts de 228 millions de
dollars a également été accordé à la Turquie. Les aides bilatérales des
Etats membres de la Communauté s'élèvent à 1,3 milliard d'écus.
Contributions financières des Alliés
Pertes financières
Au 1er juillet 1991, le coût de la guerre se répartissait ainsi : 16,8
milliards de dollars venant d'Arabie Saoudite, 16 milliards venant du
Koweït, 10,7 milliards venant du Japon, 6,6 milliards venant d'Allemagne,
4 milliards venant des Emirats, 380 millions venant de Corée du Sud,
quelques dizaines de millions de dollars venant de Belgique et du
Danemark. Soit au total 54,6 milliards de dollars.
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