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La Grenade Légion

 

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Sujet: Gestes banals d’une époque.  (Lu 190 fois)

 

P'tit Sapeur
Legio Patria Nostra.
Transmisions Q.G
0rdre de Louis Philippe !
****
Messages: 5257


Mon devoir, la mémoire !


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Gestes banals d’une époque.
« le: Avril 09, 2008, 12:06:00 »

 


Gestes  banals d’une époque.

Les yeux rivés sur sa montre,
L’officier regarde l’heure
Celle de l’assaut.


Ses yeux regardent, de temps en temps
La ligne de tranché, ses hommes attendent.
Il y à julio, 4 fois blessés,  et blasé
Blasé de cette guerre,  qu’il vit sans  plus.
Ce vieux sergent,  de 23 ans qui
 ce roule une cigarette, qu’il ne finira
peut êtres pas, jusqu'à la fin, ou ce sera
La dernière sans doute, mais il s’en fou !
L’impassible,  Aldo, lit une vielle lettre
D’avant son engagement, est elle encore
Lisible, usée par ses yeux ?


Carmito, le Napoli, sa pipe en bouche,
Et qui attend de la rangée dans sa poche,
Au clin d’œil complice de son officier,
Quelque seconde avant l’assaut.
Pepito, lui il prie, a croire que dieu l’entend
Il revient toujours, jusqu'à présent.


Antonio, le jeunot qui tous le sait à tricher
Sur son âge, lui à déjà demandé,
Pepito, tu crois qu’il t’entendra toujours dieu,
Et de lui répondre, j’en sait rien fils,
Mais je prie aussi, pour qu’un de ces pétards
D’enfer, ne le rende pas sourd ; pour qu’il
Puisse entendre ma demande, de faire mourir
Le moins possible, de nos compagnons d’armes.
Emilio, fixe le ciel, pour ne pas voir l’horizon
Comme il dit, au bout c’est l’enfer, la haut
Le paradis.

L’officier les connais tous, ils les aiment
Certain sont la, depuis le début, un ans déjà
Il ce l’et dit mainte fois, que s’il s’’en sortirait
Dans son village, il  construirai un monument
Avec le nom écrit de tous ceux qui ne reversais
Le ciel bleu d’Italie. Il sort maintenant son sifflet
De sa poche, tous le voient Carmito, à vu le signal
Tranquillement, les gestes devenus routine ce font.
Certain ce signe, les baïonnettes sont fixés.


Emilio, se gratte la barbe une dernière fois, 
Toni, qui jure comme un païen, à coté du padré,
Qui le regarde, avec un sourire, Toni, est son
Plus fidèle de ses paroissiens, 
Dans cette cathédrale des tranchés.
Personnes ne sait pourquoi il jure,
Un tic des boyaux, une conjuration, qui sait ?
Bon dieu, quel bruits ces obus qui siffle la mort
Murmure, Luigi à Sergio , son voisin,
Qui lui fait oui de la tête, le regard vide.


Ricardo, range la photo de ses parents
A 19 ans, il n’a pas encore connu le véritable
Amour de jeunesse, sans travaille,
Il à traversé à pieds la frontière en Savoie,
Comme il étais maçon, il à trouvé du travaille
A Paris, en suite il à suivit ses amis, ici
Dans les rangs de la Légion étrangère.


Un jour peut être, il rentrera au pays
Il n’a peur que d’une seul chose
Et c’est ce qui est devenu son cauchemar
La peur que ses parents ne le reconnaissent pas.
Le sifflet  résonne ; signal d’un départ
De bien des vies, courant à la mort.


Dans la fumée, s’élevant vers le ciel
Résonne semble t’il,  d’autres bruits
Celui des sabots, des cavaliers de l’apocalypse
Mais qui l’entend dans ces bruits
Devenus habituels, routine d’un autre âge
Celui des temps perdus, à l’horizon de la vie.


Au retour dans les tranchées, bien des gestes
Devenus banals, pour un certain moment
Serons  restez la bas couches,
Parmi celui des blessés qui ne meurs pas
Mais crèvent dans la douleur, et dans la boue
Qui n’est pas celle des cloaques des tranchés.


Dieu vous dira, qu’il n’entend pas la misère
De ses hommes, n’on qu’il est sourd mais
Aveuglé par la fumée, qu’il prend pour des usines
Quel pléonasme que cet égoïsme à remplir
Son usine de croyances en employant ceux
De celle de la construction de la mort.
Mais la n’est pas un fait banal, que vous
Lirez dans les journaux..


Quant à la rubrique nécrologique,  vous ne lirez
Que la mort d’un bourgeois, ou d’un curé de campagne
Mort d’une cirrhose dans sa foi débonnaire
N’ayant tranché du foi gras de son couteau
A la table d’un bon gros notaire, qui lui
Ne s’occupe pas des cadastres de la terre
Des tranchées, peut êtres en bon patriote
Qu’il sera, s’occupera tout au plus de celui
De l’emplacement du monument aux morts.


Qui d’un geste  banal pour lui que de signer
La note de frais, en suite il trouvera sa paix
De conscience d’avoir commis un acte humanitaire
Concernant la guerre, narasme d’une philosophie
Qui pour lui ne comprendra pas, que certains
Toujours d’un geste banal, ce contracterons
Aux bruits d’un coup de sifflet, d’un arbitre.


Voir même seront un peu perdu,. celui d’un
Agent de la circulation, eux habitués A celui
D’aller de l’avant, et d’en revenir pour attendre
Un autre, le dernier pour certains mais ceux la
Ces braves ne sont pas ici.  Peut êtres les bruits
Insolites ils entendront, ceux que nous n’entendons jamais.


Les généraux et certains maréchaux libérateurs
Ou conquérants seront bénéficiaires de la mort
Des pioux pioux de la der des der, car quoi de plus banal
Que par habitudes signez des déclarations de guerre
Puis de paix, avec la conscience d’avoir eu gratuitement
Des terrains gratuits pour jouer à la guerre au seul
Prix du sang des autres, ne prêtant même pas attention
Aux registres des morts, laissant aux tailleurs de pierre
Le bon soins de le faire.. Que de geste banals causse une guerre.
Ou une époque..


Ecrit par P'tit Sapeur..



* L2.jpg (12.68 KB, 212x250 - vu 60 fois.)

« Dernière édition: Avril 09, 2008, 08:36:00 par P'tit Sapeur »

Journalisée


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