P'tit
Sapeur
Legio Patria Nostra.
Transmisions Q.G
0rdre de Louis Philippe !
Messages: 5269
Mon devoir, la mémoire !
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Fidélités
et dévouements !
« le: Décembre 13, 2008, 09:48:48 »
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Bonsoir,
Je suit content de vous presenter le 1er article, après ceux de "
quelques dates 1,2 et FIN ".
J'ai choisis de prendre cette déclaration écrite d'un officier fièr
d'avoir fréquenter la Légion. Vous verrez cet assez explicite.
Amitiés Legio.
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Fidélités et dévouements !
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C’est sur son drapeau, que vous trouverez la célèbre fidélité à son
attachement à la France, ainsi que son dévouement envers leurs
officiers.
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En 1835, quand le gouvernement français céda à légion avec ses
cadres au gouvernement espagnol pour aider la reine Maria-Christine dans
sa lutte contre le mouvement carliste, pas un légionnaire eu l'idée de
déserter, en dépit du caractère de férocité que revêtait cette guerre de
partisans, où l'on ne faisait pas de quartier.
Sans solde, sans-abri et souvent sans vivres, la lésion tint bon, autour
de ses chefs jusqu'au moment où, réduite de 4000 à 500 hommes, elle fut
autorisée à rentrer en France, après quatre années de d'une lutte
acharnée Cette fidélité, qui est une caractéristique du légionnaire, au
report a valu de voir en 1920 changés la devise inscrite sur ses drapeaux
et qui jusque-là avaient été : « Valeurs et Disciplines ».
On peut y vivent maintenant : « Honneur et Fidélité », et aucun corps au
monde ne mérite certes cette belle devise autant que la légion,
car, dans aucune troupe, on ne rencontre au même degré un respect
absolu de l'autorité, un dévouement sans borne à ses chefs, et,
avec une splendide bravoure, un tel esprit de sacrifice. C'est
l'ensemble de ces admirables qualités qui constituent, au-dessus du
légionnaire l'âme de la légion, elle contribue à maintenir des trains ici
on est un esprit de corps sans pareils. Pour le légionnaire, la légion «
Legio Patria Nostra ». Et ce sentiment se maintient presque toujours
après sa libération, comme en témoigne les nombreuses amicales d'anciens
légionnaires répandus à travers le monde entier.
Cet attachement indéfectible du légionnaire à son drapeau et à ses chefs,
que nous avons connu, nous autres de l'ancienne légion, n'a pas changé,
il est toujours fondé sur la confiance qu’éprouve le légionnaire à
l'égard de ses officiers. Confiance non aveugle certainement, mais un
fait est sur l'estimation qu'il en a faite des les premiers contacts. Car
le légionnaire s'y connaît en homme. Que l'officier se montre allant,
énergique, ferme sans brutalité, et sa causse est gagnée. À partir
de ce moment, il peut tout demander à sa légionnaire, et ce n'est pas le
souvenir d'une punition sévère, mais méritée, qui l’ empêchera jamais à
l'occasion, de se faire tuer pour lui. À la mine que de cinq actions un
appareil soldat de métier réserve à ses chefs, quand ceux-ci ça savent le
comprendre et l’aimer !
Et comment ne pas se sentir attiré vers cette magnifique école de
commandement, qui a formé des chefs comme Bedeau , Saint Arnaud,
Canrobert, Mac- Mahon, Saussier, Négrier et dans d'autres depuis !
La gloire d'un chef dépendant est essentiellement de la bravoure de sa
troupe, nulle part on ne saurait en trouver une qui puisse offrir à ses
cadres les mêmes garanties, ni leur procurer les mêmes satisfactions.
Général Prételat.
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