Bienvenu a tous

 

Demander la revue ICI

 

AccueilAideRechercherAdminProfilDéconnexion

La Grenade Légion

 

ß---- RETOUR -----                                                                                                                                                                      ----à ENVOYER NOUVEAU SUJET ----

 

Auteur

Sujet: différants combats de la guerre de Crimée  (Lu 134 fois)

 

dwnvg
Invité


Courriel

différants combats de la guerre de Crimée
« le: Septembre 19, 2007, 09:53:33 »

 


différants combats de la guerre de Crimée
Bataille de Malakhoff
Date 7 septembre 1855
Lieu Sébastopol, actuelle Ukraine
Issue Victoire Française
Belligérants
 France et ses alliés.   
Commandants
Général MacMahon
Général Pélissier les amiraux Vladimir Kornilov, Pavel Nakhimov
et Vladimir Istomin
Pertes
10 000 13 000
La Bataille de Malakoff, opposa pendant la Guerre de Crimée, les armées françaises et russes le 7 septembre 1855 et fait partie des bataille ayant eu lieu dans le cadre du Siège de Sébastopol. Elle se termina par une victoire française (la France est alors alliée au Royaume-Uni) sous les ordres du Général MacMahon et par la mort des tous les amiraux russes : Pavel Nakhimov, Vladimir Istomin, et Vladimir Kornilov. Le zouave français Eugène Libaut parvint à hisser le drapeau français en haut de la forteresse russe.

Cette victoire alliée allait assurer la chute de Sébastopol, quelques jours plus tard, après ce qui fut un des sièges les plus mémorables du XIXe, et permettre la victoire Alliée (Royaume-Uni, France, l'Empire ottoman (à un degré moindre), et le Piémont-Sardaigne).

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Bataille de la Chernaya
Date 11 septembre 1855
Lieu près de Chernaya,
actuelle Ukraine
Issue Victoire franco-sarde
Belligérants
 France Royaume de Sardaigne  Russie
Commandants
le Général Pélissier le Prince Mikhaïl Gorchakov
Forces en présence
60 000 hommes 58 000 hommes
Pertes
 ?  ?

La Bataille de la rivière Chernaya ou Bataille de la Chernaya (russe: Сражение у Черной речки, Сражение у реки Черной) est une bataille qui eut lieu non loin de la Chernaya pendant la Guerre de Crimée le 16 août 1855 entre la Russie et une coalition de troupes Françaises et Piémontaises.

La bataille commença par une offensive des Russes qui voulaient mettre fin au siège de Sébastopol. Deux corps d'armée russes sous les ordres du Prince Mikhaïl Gorchakov (58 000 soldats) affrontèrent les troupes franco-sardes du Général Pélissier (60 000 hommes). Bien que les témoins de la bataille furent étonnés par l'incroyable courage des soldats russe et l'impétuosité de leur attaque, l'assaut de l'armée russe fut très mal organisé. On sait que Gorchakov envoya une note à ses généraux avec ces mots "Commençons", signifiant qu'ils devaient commencer à déployer leurs forces, alors que les généraux l'interprétèrent comme un ordre de passer à l'attaque et agirent en conséquence, se heurtant à une résistance de la part des Français. La bravoure des soldats Français des 50e, 82e, 95e, 97e régiments de ligne; du 19e Chasseurs à pied; et des 2e et 3e régiments de zouaves furent tout particulièrement remarqués. La bataille se termina par une victoire alliée.

La mauvaise gestion de la bataille fut moquée par ses acteurs, comme le Comte Léon Tolstoï, dans une chanson satyrique, la seule pièce en vers qu'on lui connaisse.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Siège de Sébastopol
Date 17 octobre 1854-11 septembre 1855
Lieu Sébastopol, actuelle Ukraine
Issue Victoire franco-britannique
Belligérants
 France Royaume-Uni  Russie
Commandants
Général François Canrobert (remplacé par le Général Pélissier
Lord Raglan Amiral Vladimir Kornilov (remplacé par l'Amiral Pavel Nakhimov)
Lt. Col. Eduard Todleben
Forces en présence
55 000 hommes 35 000 hommes
Pertes
50 000 morts et blessés 20 000 morts et blessés
Le siège de Sébastopol est l'épisode principal de la guerre de Crimée, il dura de septembre 1854 à septembre 1855. Dans ses Récits de Sébastopol (1855-1856), Léon Tolstoï détailla le siège avec un style mêlant le reportage et la fiction.

En septembre 1854, les troupes alliées (britanniques, françaises et Sardes) atteignirent la Crimée et débutèrent le siège de Sébastopol, port d'attache de la Marine impériale russe sur la Mer Noire dont la flotte menaçait la Méditerranée. Mais avant que la ville ne soit encerclée, l'armée impériale russe parvint à s'échapper de la ville.

Au début du mois d'octobre, les ingénieurs Français et Britanniques, arrivés de leur base à Balaclava, commencèrent à diriger la construction d'une ligne de siège autour des hauteurs de Kherson au sud de Sébastopol. Les troupes creusèrent des abris, creusèrent des tranchées et installèrent leurs canons.

L'armée russe et son commandant le Prince Menshikov partis, la défense de Sébastopol avait été confiée aux vice-amiraux Vladimir Kornilov et Pavel Nakhimov, assistés par l'ingénieur en chef de Menshikov, le Lieutenant-colonel Eduard Todleben. Les forces militaires disponibles pour défendre la ville étaient de 4 500 militiens, 2 700 artilleurs, 4 400 marins, 18 500 hommes d'équipage et 5 000 ouvriers, soit un total d'environ 35 000 hommes.

Les Russes commencèrent par saborder leurs navires pour protéger le port, ils utilisèrent leur canons marins comme artillerie et les équipages des navires comme soldats. Ces navires coulés volontairement, en 1855 comprenaient le Grand-Duc Constantin, le Ville de Paris (de chacun 120 canons), le Brave, l'Impératrice Maria, le Chesme, le Yagondeid (84 canons), le Kavarna (60 canons), le Konlephy (54 canosn), la frégate à vapeur Vladimir, les bâteaux à vapeur Thunderer, Bessarabia, Danube, Odessa, Elbrose et Krein.

À la mi-octobre 1854, les alliés avaient 120 canons prêts à tirer sur Sébastopol; les Russes en avaient environ trois fois plus pour riposter et se défendre des attaques de l'infanterie.

Le 17 octobre 1854, la bataille débuta. L'artillerie russe détruisit un dépôt de munitions français contraignant leurs canons au silence. Les tirs britanniques sur le dépôt russe dans la redoute de Malakoff, tuant l'amiral Kornilov, et privant les canons russes de munitions et ouvrant une brèche dans les défenses de la ville. Cependant, Français et Britanniques ne lançèrent pas leur infanterie à l'assaut de la ville et une issue rapide au siège fut probablement manquée.

Au même moment, les navires Alliés pilonnèrent les défenses russes, mais les résultats étaient décevants, les navires se voyant infliger plus de dégâts qu'il n'en causaient aux Russes. Les bombardements continuèrent les jours suivants, mais, en travaillant la nuit, les Russes parvinrent à réparer les dégâts causés. La même situation allait se répéter tout au long du siège.

D'octobre à novembre 1854, les batailles de Balaklava et d'Inkerman eurent lieu de l'autre côté de la ligne de siège. Après Inkerman, les Russes comprirent que le siège de Sébastapol ne serait pas levé grâce à une bataille traditionnelle, ils transférèrent donc leurs troupes petit à petit dans la ville pour aider les défenseurs. Vers la fin novembre, le temps se dégrada et l'hiver dévasta les campements alliés et leurs réserves de nourriture. Les hommes et les chevaux tombèrent malades et souffraient de la faim dans ces conditions difficiles.

Alors que Totleben faisait étendre les fortifications autour de Redan, l'ingénieur en chef britannique John Burgoyne) chercha une solution pour prendre Malakoff, qu'il pensait indispensable pour prendre Sébastopol. Des travaux furent entrepris pour rapprocher les alliés de Malakoff; en réponse, Totleben fit creuser des fossés d'où les Russes pourraient tirer sur leurs assiégeants. Ceci annonçant les prémices de la guerre de tranchés qui allait devenir emblématique de la Première Guerre mondiale, ces fossés devinrent l'objectif premier des Alliés.

Une fois l'hiver passé, les Alliés furent capables de rétablir leurs routes d'approvisionnement. Une voie ferrée fut utilisée pour amener des vivres de Balaclava jusqu'au front, livrant plus de 500 canons et des munitions. À partir du 8 avril 1855 (le dimanche de Pâques), les Alliés reprirent leurs bombardements des défenses russes. Le 30 juin, l'amiral Nakhimov mourrut d'une blessure à la tête infligée par un tireur d'élite allié. Le 8 septembre, les Français réussirent à s'emparer de la position fortifiée de Malakoff grâce à un assaut parfaitement coordonné. La forteresse devint alors intenable et les Russes l'évacuèrent après avoir détruit ses fortifications. Trois jours plus tard, la ville de Sébastopol finit par se rendre.

Bien qu'elle ait été défendue héroïquement et qu'elle eut coûté la vie à de nombreux Alliés, la chute de Sébastopol, allait marquer le début de la défaite russe lors de la Guerre de Crimée.

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
 La bataille de l'Alma
 Date 20 septembre 1854
Lieu Sur les rives de l'Alma
Issue Victoire franco-britanno-turco-piémontaise
Belligérants
Coalition britannique, turc, pièmontaise et française Armée russe
Commandants
Général de Saint Arnaud
Lord Raglan Alexandre Menchikov

 
Forces en présence
Britanniques : 26 000 fantassins 1 000 cavaliers 60 canons
Français : 28 000 fantassins 72 canons
Turcs : 7 000 fantassins
Russe : 33 000 fantassins 3 400 cavaliers 120 canons
Pertes
Britanniques : 2 002 morts
France : 1 340 morts
Total : 3 342
Russe : 5 709 morts
Si les Français sont en marche avant l'aube, les Britanniques prennent d'emblée du retard, contrariant le plan de bataille.

Les zouaves — 3e régiment de zouaves — de la division Bousquet accompliront la manœuvre décisive : escaladant la falaise avec le soutien des canons de la flotte, ils s'emparent de l'artillerie russe et la retournent contre les troupes de Menchikov. Se retrouvant alors en pointe, ils doivent résister aux vagues d'infanterie qui leur sont opposées en attendant les renforts.

Sous le feu russe, le reste de l'armée française peine et stoppe finalement vers le village de Bourliouk. L'artillerie du Général Canrobert arrive au pied de la falaise, mais les pentes sont trop raides et les canons ne peuvent monter en position renforcer les zouaves.

Sur le flanc gauche des Français, les Britanniques rattrapent leur retard, mais une erreur dans la manœuvre de Sir George Brown met à mal la formation de l'armée britannique. Espérant profiter de cette désorganisation, les Russes chargent mais sont repoussés par les fusiliers britanniques. Il s'ensuit une série d'échanges assez confus : Menchikov craignant que l'action des zouaves ne lui soit fatale, s'est déplacé avec son commandement face aux Français. De sa position excentrée, il peine alors à percevoir la situation face aux Britanniques et lance des contre-attaques contre des éléments de l'armée britannique. Croyant faire face à des divisions, l'infanterie russe se retrouve face à des bataillons et tirailleurs, avec le gros des Britanniques sur ses flancs. Malgré des ordres contradictoires, les commandants des unités britanniques ne laissent pas passer l'occasion et déciment leur adversaire.

À l'extrême flanc gauche du front britannique, trois bataillons, soit deux à trois mille hommes, font face à plus de 10 000 troupes russes, fraîches et n'ayant pas encore participé à la bataille. Les Britanniques, étirés en une fine ligne de deux rangs sur pratiquement deux kilomètres, avancent en faisant feu (une manœuvre difficile à l'époque). Dans la fumée et la confusion de la bataille, les Russes surestiment le nombre de troupes qui leur font face et se retirent.

Sur la droite, le général Canrobert parvient finalement à hisser ses canons en haut de la falaise. Les zouaves repartent et parviennent à percer et prendre le point culminant jusqu'alors occupé par l'état-major russe.

En retraite sur tout le front et sans réserves capables de s'opposer aux Franco-britanniques, la bataille s'achève en déroute pour l'armée russe.

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Bataille de Balaklava
 

Date 25 octobre 1854
Lieu Au large de Balaklava (Mer Noire)
Issue Victoire britannique
Belligérants
Royaume-Uni France Russie

 
Commandants Lord Raglan Lord Cardigan Lord Scarlett Jacques Leroy de Saint Arnaud François Certain Canrobert Pavel Liprandi
 Russie : Jabrokristki

Forces en présence
Environ 20 000 hommes (alliés)
Environ 23 000 hommes (Russes)
Pertes
617 morts Alliés
627 morts Russes

Bataille 
Au petit matin, 5 h, les coalisés sont réveillés par une canonnade du côté de Balaklava. Ils découvrent alors l'armée russe s'étendant dans la plaine — en restant hors de portée de tir de l'artillerie. La cible du général Liprandi est dans un premier temps les redoutes tenues par le contingent turc et qui défendaient le port. Elles sont soutenues par deux régiments d'infanterie du général Jabrokristki sorti d'Inkermann.

 
Plan de la bataille de BalaklvaEn dehors du contingent turc le port est défendu par la cavalerie britannique sous les ordres de Lord Lucan, la brigade lourde de Lord Scarlett et la brigade légère de Lord Cardigan — soit quelque 1 500 hommes) et le 93e Highlander de lord Colin Campbell (650 fantassins) et enfin les défenseurs de la ville : 100 hommes de l'infanterie de marine et une centaine d'invalides armés à la hâte.

Des renforts sont dépêchés des positions de siège mais ne peuvent être en ligne avant plusieurs heures. Seule l'artillerie peut dans l'immédiat apporter son soutien.

Les Turcs évacuent rapidement les redoutes. Les Highlanders plutôt que de former un carré s'étendent en 2 lignes au lieu des 4 règlementaires — présentées par un observateur sur les hauteurs par une formule qui deviendra fameuse : « une mince ligne rouge… »

Vers 9h30 la cavalerie russe s'ébranle et se compose de 3000 à 4000 hussards et cosaques de l'Oural. Face à eux les Highlander restent stoïques et ne déchargent leur tir qu'au dernier moment, brisant net l'assaut russe. Au même moment la cavalerie lourde de Lord Scarlett charge transperçant littéralement la cavalerie russe qui est défaite. Mais Lord Scarlett pour des raisons de conflits personnel ne charge pas à cet instant où il pouvait achever de dérouter les Russes.


 La charge de la brigade légère 
 Article détaillé : Charge de la brigade légère.
Lord Raglan donne l'ordre à Lord Scarlett d'empêcher les Russes d'emporter les canons des redoutes — ordre mal rédigé et transmis avec du retard. Il parvient à 11 heure alors que la situation a évolué. Les canons ne sont plus visibles depuis la position de la brigade légère, seule était visible l'artillerie russe derrière laquelle se repliait la cavalerie. Lord Cardigan finit par lancer l'assaut avec ses 5 régiments (13e dragons légers, 17e lanciers, 11e hussards, 4e dragons légers et 8e hussards) — mais seulement 660 hommes. Dans l'immédiat la manœuvre est impeccable mais aussitôt elle attire l'attention de l'artillerie russe qui fauche les cavaliers par dizaines. Fortement décimée la brigade parvient aux canons, sabre les servants mais doit immédiatement se replier en subissant une contre-attaque de lanciers russes suivie du contact avec un corps d'infanterie. Seuls 180 cavaliers en revinrent, la légende de la « charge de la Brigade légère » était née. Tennyson composera à ce sujet son célèbre poème, The Charge of the Light Brigade (1854). La Brigade légère ne fut sauvée de la destruction totale que grace à l'intervention du 4e régiment français de Chasseurs d'Afrique.

L'issue de la bataille est indécise, chaque camp faisant taire ses canons et commençant à quitter le champ de bataille. Les britanniques perdirent 360 hommes, les français environ 250, alors que les pertes russes sont estimées à plusieurs milliers de morts et blessés.
Amitiés Légio More majorum
Daniel


 



* 200px-Fall_of_Sevastopol.jpg (30.74 KB, 200x148 - vu 14 fois.)

* troupes%20alliees%20crimee_01%20[800x600].jpg (43.37 KB, 888x600 - vu 16 fois.)

 

Journalisée

P'tit Sapeur
Legio Patria Nostra.
Transmisions Q.G
0rdre de Louis Philippe !
****
Messages: 5269


Mon devoir, la mémoire !


WWW

Re : différants combats de la guerre de Crimée
« Répondre #1 le: Septembre 19, 2007, 10:07:38 »

 


Dans beaucoup de fait d'armes on retrouve le 2e Zouaves au coté de la Légion; à son arrivée en Afrique la Légion est le 2e ce trouvais dans le même corps expédionaire..

 

 

Journalisée


Veritas - Fidelitas

 

ß---- RETOUR -----                                                                                                                                                                      ----à ENVOYER NOUVEAU SUJET ----