|
koufra
Invité
|
|
Le
colonel fou
« le: Mars 23, 2006, 11:19:43 »
|
|
Le
six-six de tête roulait un train d’enfer. Dans le premier, le chef du 1er
commando était assis à côté du chauffeur. Le lieutenant Kerballec
consultait sa carte posée sur ses genoux. Ici, toutes les pistes se
ressemblaient et il arrivait qu’on repasse deux fois au même endroit.
Michel Alliot était dans le deuxième camion et malgré les lunettes de
sable et le Cheich enroulé autours de sa tête il avalait des tonnes de
poussière. Maintenant qu’il s’était intégré à une sortie d’un commando de
la compagnie para, il repensait à son entrevue avec le colonel Brochant,
voilà déjà plus d’une semaine.
Ce colonel ne lui avait pas fait bonne impression, suant en permanence,
les mains moites, rouge et surtout, trop gros. Trop obséquieux envers un
subalterne, cela cachait de toute évidence quelque chose. Bon, le
commandant Alliot était l’envoyé de Paris mais cela n’était pas une
raison d’agir ainsi. Il lui avait vaguement expliqué que des bandes
armées traversaient régulièrement la frontière avec la Libye et venaient
semer la terreur dans les villages alentours.
Le Tchad, trop souvent en ébullition à cause des luttes incessantes entre
Toubous et Peuls, était la convoitise de certains pays limitrophes, comme
celui du colonel Khadafi. Mais une chose était plus qu’inquiétante. Dans
quelle équipe jouait le président Tombalbaye, faisait-il le jeu de Goukouni
Oueddaï ou celui d’Hissen Habre ? Avait-il passé des accords secrets avec
les Libyens pour semer le trouble dans son pays et ainsi pouvoir mieux se
débarrasser de l’occupation de l’armée française ? Accusant par la
même la France d’incapacité à faire régner l’ordre dans son pays.
De cela Michel était parfaitement au courant, lors de son briefing
boulevard Mortier avec le chef des opérations extérieures, il en avait
été longuement question. Mais ce n’était pas trop cela qui inquiétait
Paris, au Ministère des Affaires Etrangères les officiels étaient plutôt
confiants dans leur politique. Ce qui était par contre plus ténébreux et
inquiétant était les révélations faites par un prisonnier que les
légionnaires du 1er REC avaient recueilli. Ce prisonnier avait mis en
cause un officier supérieur qui, selon lui, avait décidé de jouer son
propre jeu.
Une antenne de la DGSE se trouvait à Am Timan le commandant
Alliot devait entrer en liaison avec elle, jusque là, il devait jouer le
rôle de reporter de guerre et suivre le 1er commando. La colonne de
véhicule traversa un village à tombeau ouvert faisant s’égailler un
troupeau de chameaux. Un chien qui avait dans l’idée de traverser la
piste se ravisa et retourna se coucher à l’ombre de l’arbre qu’il venait
de quitter. Des enfants saluèrent les soldats en courrant à côté des
camions. Les moins heureux de voir les paras étaient les hommes, assis en
rond à jouer aux dominos à côté de la piste.
_
Le colonel fou "in memoriam"
Amicalement
|
|
|
Journalisée
|
|
|
|
|
P'tit
Sapeur
Legio Patria Nostra.
Transmisions Q.G
0rdre de Louis Philippe !
Messages: 5234
Mon devoir, la mémoire !
|
|
Re :
Le colonel fou
« Répondre #1 le: Mars 24, 2006, 07:08:02 »
|
|
Beau
sujet, mais il existe de telle bonhome en effet.
|
|
|
Journalisée
|
Veritas - Fidelitas
|
|
|
|
koufra
Invité
|
|
Re :
Le colonel fou
« Répondre #2 le: Mars 24, 2006, 10:30:40 »
|
|
A
suivre, bien sûr!
Amitiés
|
|
|
Journalisée
|
|
|
|
|
kata
Ordre de la Grenade. Métal.
Messages: 1524
|
|
Re :
Le colonel fou
« Répondre #3 le: Juin 03, 2006, 03:02:47 »
|
|
Koufra
La suite s'il te plait car cela me rapelle quelque chose ou j'ai ete involve...Rafraichis
mes meninges...
Merci
Amities Kata
|
|
|
Journalisée
|
Les Lions deviennent des Agneaux
|
|
|
|
koufra
Invité
|
|
Re :
Le colonel fou
« Répondre #4 le: Juin 03, 2006, 08:32:35 »
|
|
Pour Kata.......Et les autres, bien sur!
Au petit trot, le doigt sur la gâchette de leurs armes, les trois paras
arrivèrent à l’endroit indiqué. Derrière, un homme gisait dans une marre
de sang, un PM serré dans ses mains. Courtois s’avança, prudemment, plié
en deux, tous ses sens aux aguets.
_ Regarde le ! Fit Tujol en désignant le sergent : « Il se croit à la
guerre ! »
_ Il n’a peut-être pas tort ! Rétorqua Bonfils, inquiet de ne plus
entendre de bruit.
_ Venez par ici ! Cria le sergent hilare : « Venez voir ce que j’ai
trouvé ! »
Il se tenait debout, fier combattant, les mains sur les hanches, le PM
négligemment pendu autour du cou. Il désigna aux deux soldats une masse
étendue à ses pieds.
_ Regardez les héros de Hissen Habre ! Ils tirent sur nous, nous ratent
et puis se planquent ! Pouah ! Il cracha sur un scarabée qui s’empressa
de fuir.
_ Il est blessé ? Demanda Bonfils en désignant l’homme.
_ Même pas ! Il fait dans son froc ! Allez ! Debout ! Intima t-il au
guerrier Toubou.
Tujol qui n’avait rien dit jusque là, se contentant d’enregistrer la
scène, s’approcha d’un tas d’herbe, s’accroupit et se releva brandissant
une arme automatique ;
_ Regardez mes gaillards ! Des armes flambant neuves.
_ On dirait un clairon ! Se hasarda Bonfils.
_ Un clairon ? Qu’il est c… ! C’est un FAMAS ! De ses armes qu’on
aimerait avoir, soi-disant à l’essai dans l’armée française mais les
rebelles les ont avant nous. Cherchez l’erreur !
Courtois enrageait. Militaire jusqu’aux chaussettes, appliquant le
règlement à la lettre aussi bien aux autres qu’à lui-même, il se sentait
trahi par sa propre armée.
_ Tujol ! Hurla t-il. Ramène ce type au lieutenant avant que je ne
m’énerve !
_ Tu vas pas me faire retraverser ce p… de fleuve juste pour ce mec ?
_ Tais-toi et exécute ! C’est un ordre !
Le caporal empoigna sans ménagement le Toubou qui n’avait rien dit jusque
là, se contentant de jeter un regard apeuré aux paras. Le gros caporal
lui faisait peur, il ne semblait pas craindre son chef, il ferait bien de
filer doux sinon l’autre, de ses bras musculeux, risquerait de lui tordre
le cou. Il décida de continuer de jouer à celui qui ne comprenait pas la
langue française, prudence.
Le sergent ordonna à Bonfils d’explorer les environs de la berge, lui, de
son côté ferait de même.
Tujol, de l’eau jusqu’aux cuisses, poussait le Tchadien du canon de son
PM, sur son épaule gauche il avait négligemment jeté le fusil d’assaut
récupéré, comme une prise de guerre. Malgré tout, il n’était pas peu fier
d’exhiber son arsenal. Sûr que le lieut. devait le regarder à la jumelle.
A cette pensée, il ne su quelle contenance prendre mais il décida de
pousser une geulante pour faire avancer son prisonnier.
_ Avance espèce d’âne bâté ! Ne t’avise pas de vouloir te tirer, je ne te
raterai pas !
_ Oui patron ! Fut la seule réponse qu’il reçu.
_ Patron ! Patron ! Te fous pas de ma gue… abrutis !
|
|
|
Journalisée
|
|
|
|
|
koufra
Invité
|
|
Re :
Le colonel fou
« Répondre #5 le: Juin 03, 2006, 08:34:11 »
|
|
La
suite............
Kerballec avait suivit toute la scène à l’oculaire
de ses jumelles. Il était impatient de connaître l’identité du prisonnier
que ramenait Tujol.
_ Il peut pas crier moins fort ? On doit l’entendre à des
kilomètres à la ronde ! Fit il en se retournant vers le sergent de légion
qui était un peu en retrait.
Le sergent acquiesça et il désigna deux de ses hommes pour aller au
devant du para pour le soulager de son prisonnier.
_ Amenez le moi tout de suite ! Leur cria le lieutenant en regagnant son
véhicule.
Tujol fut soulagé à la vue des deux hommes venant à sa rencontre. Il
aurait préféré tirer sur son prisonnier s’il s’était enfui, maintenant il
remontait la berge vers le lieutenant qui parlait à Cabori ;
_ Je vous envoi le soutien d’un véhicule blindé, avec ses grandes roues,
il n’aura pas de mal à passer. Installez votre dispositif, qu’on ne se
remette pas à nous tirer dessus ! Faites-moi un rapport toute les heures,
je vous renvoi Tujol, je n’ai pas besoin de lui !
_ Reçu ! Terminé !
Le caporal qui s’avançait vers son chef pour lui donner l’arme récupérée,
entendit la fin de la conversation. Il lui faudrait donc retraverser le
fleuve une troisième foi.
_ P… ! Qu’on ne me parle plus de flotte ! De l’eau, j’en veux bien mais
dans mon Ricard chez « la Mama » à Mongo !
_ Arrêtez de rechigner tout le temps caporal ! Lui dit Kerballec. «
Rejoignez votre groupe ! »
Tujol salua, tourna les talons et s’enfonça de nouveau dans l’eau ;
_ Y manquerait plus qu’il y ait des crocodiles !
_ Sergent Muller ! Cria l’officier. : « Essayez de voir ce que ce gus
peut nous dire ! Mais ne me l’esquintez pas ! Je me méfie de vos méthodes
à la légion !
_ Ne vous inquiétez pas mon lieutenant, dans une heure vous saurez tout
de ce type, depuis sa naissance jusqu’à aujourd’hui !
_ Bien ! Très bien ! Je vais inspecter les postes, j’emporte le PP8 !
Le fusil mitrailleur sous la garde de son radio, Ali, il partit faire le
tour des groupes et des légionnaires qui avaient établi un barrage sur la
piste principale.
Il contrôlait le fleuve, la piste, sa mission commençait bien. Plus un
rebelle au tapis et un prisonnier, il jubilait. Le FM était du bonus. Il
devrait faire son rapport au colonel Borlot dès son retour à son PC mais
cela pouvait bien attendre une heure ou deux.
Amicalement
|
|
|
Journalisée
|
|
|
|
|
kata
Ordre de la Grenade. Métal.
Messages: 1524
|
|
Re :
Le colonel fou
« Répondre #6 le: Juin 03, 2006, 01:25:48 »
|
|
Merci
Koufra tu as bien reveille ma memoire...
Oui J'etais sur que c'etait l'histoire des Clairons je t'en parlerais
personellement plus tard
Merci encore
Amicalement Kata
|
|
|
Journalisée
|
Les Lions deviennent des Agneaux
|
|
|
|
gaulois
Invité
|
|
Re :
Le colonel fou
« Répondre #7 le: Juin 12, 2006, 01:28:25 »
|
|
Salut
à Tous ,
Je n' avais pas eu le temps de lire ...
Pour le premier post sur les ombrés ...no comment ... Mais un seul ! ce
colonel ...Brochant ... s' il était de la boutique ? normal ...ATYPIQUE !
.... connaissez vous un certain P.BROCHAND .stop et fin .
Pour le Toubou , du récit ... koufra ... j' ai pas connu celui-ci ...
LE TOUBOU était un guerrier très rude , longiligne , accroché aux rochers
noirs s' y confondant tel le caméléon , rapide comme la gazelle et rusé
comme un lion ...
Périodes 1969-70-71 ... les plus dures ...OUI DU RUDE LE TOUBOU A CETTE
EPOQUE !
Parlez en à RORO ...( ou plutot non ! déconnez pas! SI
VS LUI DITES QUE LE TOUBOU SE CHIAIT AU FROC ! ::)VA SE METTRE EN
COLERE ! ns
avons connu lui et moi du coté Mongo et Mangalmé et EST du Tchad , puis
NORD le Toubou ... :-\PAS celui cité dans le récit ... ;CELUI QUI hélas à
laissé bien des copains de LA 6ème CPIMA OU DU 2ème REP au tapis OUI
HONNEUR A EUX MORT POUR LA FRANCE !
Honneur à mon camarade ERIC ARONDEAU tombé
la bas à BEDO le 11 octobre 1970) AVEC 11 AUTRES CAMARADES DE LA CP
,embuscade la plus meurtière de cette épopée ... ns étions ...de la
classe AVEC ERIC ... lui breveté para 285 310 ... je porte le brevet 285
311 ...
Alors si le Lt Jackie NEAU les respecte ! moi aussi !(à toi ! mes
Respects mon Colonel ) MAIS CONTRAIREMENT à toi ...i qui n' a pas de
haine moi si !
OUI LE TOUBOU ! redoutable ... TROP d'opérations de combat en 1969
70 71 pour vs les donner MAIS ...( j' ai les dates et nom de code si vs
souhaitez exaustives )
...Je citerai aussi ...en 1972 pour la CPIMA( et QQ sections du 8ème
RPIMA ): les jours du 18 février(60 jours bonifications pensions et
décos)22 avril (30j) et 11 septembre (15j) en effet à partir de fin 72...
celà fut plus calme ...ON AVAIT FAIT DU CHIFFRE ET LE MENAGE !!!MAIS DE
LA! A DIRE QUE LE TOUBOU ... se faisait dessus ...NON !
Cordialement .Gaulois français un peu FARCHA ...sur ce coup rires !
|
|
« Dernière édition: Juin 12, 2006, 01:37:15 par gaulois
»
|
Journalisée
|
|
|
|
|
koufra
Invité
|
|
Re :
Le colonel fou
« Répondre #8 le: Juin 15, 2006, 06:57:31 »
|
|
D'accord,
pas d'accord!
D'accord, le Toubou était un fièr guerrier!
Chaque être humain a ses faiblesses! Tu as sans doute rencontré des
combattants Toubous, Farcha, sûrement même, j'en ai rencontré également!
Pas tous les mêmes, Peuls, Toubous, Saras etc...
Hommes du désert, un peu comme nous par la force des choses!
Ne pas oublier que c'est un roman et que l'écrivain prend parfois des
libertés avec la réalité!
Amitiés
|
|
|
Journalisée
|
|
|
|
|
|
kata
Ordre de la Grenade. Métal.
Messages: 1524
|
|
Re :
Le colonel fou
« Répondre #9 le: Juin 16, 2006, 04:03:15 »
|
|
A part
les Senegalais, les combattant noirs s'ils ne sont pas bien encadres ne
sont pas de bon soldats, trop de gri gri
Il on peur des explosions...Il recule devant un feu fourni...S'il tire
les premiers en General il tirent trop haut...
Il n'avanceront jamais sous le feu et la nuit Makach....
Amitiees
Kata
|
|
|
Journalisée
|
Les Lions deviennent des Agneaux
|
|
Auteur
|
Sujet:
Commandant Raffalli " De coeur et de feu" (Lu 136 fois)
|
|
|
|
|
|
|
Auteur
|
Sujet: LE
LIEUTENANT-COLONEL JEANPIERRE (Lu 257 fois)
|
|
|
|
|
|
Kalimera
Invité
|
|
Commandant
Raffali
« le: Avril 28, 2008, 05:28:20 »
|
|
OLIVIER
MAESTRATTI ,l’auteur, est né en 1958.Ses racines corses paternelles et
Maternelles s’établissent dans le canton de deux Sorru, plus particulièrementà
Létia Saint Roch et Lévie.
Enseignant chercheur de formation, ses spécialités sont l’Histoire
contemporaines et la polémologie .IL a auto édité deux ouvrages « INDOCHI
NE ,AUTOPSIE D’UN ECHEC » puis « ALGER ,AVRIL 1961 ,LA MORT D’UNE ARMEE «
COMMANDANT RAFFALI
Barthélemy RAFFALI est corse d’origine, Saint Cyrien de la promotions
ROI ALBERT 1ER (1933-35), fut de ces hommes qui affrontèrent les tumultes
d’une époque tourmentée. Il mourut en 1952 à la tête de ses hommes du
2èeme Bataillon Etranger de Parachutistes. IL avait 39 ans. Ce cavalier
de formation avait subjugué ses hommes, et héros il entra au Panthéon de
la Légion Etrangère. Ce chef , au sens très large du terme, est le
parrain de la dernière promotion du XX° siècle des Saint Cyriens (1998-2OO1)
L’auteur évoque le portrait de cet officier qui porta haut , avec une
simplicité et une efficacité rare, les valeurs militaires éprouvées lors
des combats très rudes.
L’auteur fait revivre pour le lecteur, cet homme de courage et
d’abnégation dont le camp de Régiment Etranger de Parachutistes de Calvi
qui s’illustra à Kolwezi et sur les théâtres d’Opérations du Monde
Le lecteur est aussi entraîné dans un histoire d’amour forte entre deux
êtres,
Suzanne DELPLANQUE (fille de l’officier Delplanque) et REMY RAFFALI, au
Printemps 1933 Rémy vient d’avoir 20 ANS ,il revoit Suzanne, unejolie
jeune fille.. Les souvenirs d’enfance affluent . Le coup de foudre
violent et réciproques les submerge.. que la vocation militaire
contraria.
Le lecteur retrouvera ces officiers dont il entendra parler plus tard De
LATTRE DE TASSIGNY, DENOIX DE SAINT MARCDE ROCQUIGNY SALAN ETC ..
Mais RAFFALI apprécie les humains, » Son caractère enjoué laisse peu
paraître une certaine lassitude. Il ne sent plus la guerre d’Indochine
.Le devoir en tant qu’obligation morale prend le dessus lui intimant
l’ordre d’agir «
Suzanne ne veut plus rester seule »A deux jours du départ ,son billet de
retour en poche, une nouvelle étape de l’existence de Rémy s’ébauche
,Suzanne lui a fait promettre que le guerre d’Indochine serait le dernier
conflit auquel il participerait .Par amour ,il avait accepté .. «
Hélas , c’est en Indochine que Rémy laissera la vie . .Le camp du
Régiment Etranger de Parachutistes de Calvi est le camp Raffali .La
richesse d’une vie ne se mesure pas toujours à l’aune du pouvoir ou de
l’argent. Le commandant Raffali était un homme de cœur et de feu !
« COMMANDANT RAFFALI –DE CŒUR ET DE FEU- EDITIONS OLIVIER MAESTRATI- 149
PAGES 19 ,80 EUROS
|
|
|
Journalisée
|
|
|
|
|
P'tit
Sapeur
Legio Patria Nostra.
Transmisions Q.G
0rdre de Louis Philippe !
Messages: 5234
Mon devoir, la mémoire !
|
|
Re :
Commandant Raffali
« Répondre #1 le: Avril 28, 2008, 08:50:58
»
|
|
Avé;
Voici ceci de très intéréssant..
http://membres.lycos.fr/cesraffalli/
|
|
|
Journalisée
|
Veritas - Fidelitas
|
|
|
Auteur
|
Sujet:
Lieutenant au 1er REP. (Lu 32 fois)
|
|
|
|
|