P'tit
Sapeur
Legio Patria Nostra.
Transmisions Q.G
0rdre de Louis Philippe !
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Mon devoir, la mémoire !
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Bienvenus
au camp n°...
« le: Avril 11, 2006, 10:37:26 »
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Bienvenus
au camp n°….
Depuis DBP la route à été longue, certains blessés bien que aider sont
morts en cour de route, les gardes qui nous accompagnent sont indifférent
à nos malheurs, ils rigolent entres eux, ils cc sentent fort, ce sont les
vainqueurs, indifférence aussi quand l’un des nôtres tombe sur la route,
quand ont sait on prend leur identité, quand on sait ! nous sommes
nombreux semble t’il a l’arrivée dans ce camp, ou des loques humaines au
regard vide nous regardes arriver, des regards qui nous disent dans le
silence lourd ce qui nous attends.
Combien de temps sommes nous debout, car on nous a alignés devant une
maison de bois cossue, nous avons faim et soif, a ma droite un bruit de
chute, c’est Girard un gars du service santé il n’en pouvait plus, les
camarades a c’est coter veulent l’aider deux petits nains jaunes ce
jettent sur eux pour les empêchés de le faire, un autre polichinelle
aboie, « vous pas bouger, vous pas bouger, le commandant lui
arriver, lui bien a terre, lui pas fort, seul les forts gagner la liberté
» il s’en retourne a sa place au pied de l’escalier comme un brave toutou
qu’il est. Son sourire sadique nous fixe, poussant le sadisme a boire
devant nous, plaisantant de sa voix nasillarde avec ces gardes.
Une voix sort de cet maison et le nabot jaune courre dans les escaliers,
il ne reste pas a longtemps a l’intérieure, ressortant il ce place a
coter de la porte et ce met a hurler « Prisonniers garde a vous, le
camarade commandant ? et le camarade commissaire ? arrivent »
L’officier est un homme d’ apparence affable, mais son regard d’acier
veut tout dire. D’une voix égale nous dit « bienvenus au camp n° … je
suis le camarade commandant ce camp, vous resterez ici tout le temps que
votre gouvernement le décidera, car c’est a lui de signer nos conditions
de victoires, je connaît bien la France, j’était a la Sorbonne comme
étudiant » la tirade dur encore une dizaine de minutes, nous comprenons
le pourquoi son parler français est si clair, étrangement pas un mot
politique de sa part, quand il eu fini il rentra dans sa baraque d’un air
indifférant.
Alors le psychologue de service ce mis a vociférez dans son jargon
incompréhensible, s’arrêtant par moment pour que le nain jaune traduise
les biens faits du socialisme de l’oncle Ho un de ces autres venus en
France profitez de l’hospitalité de notre pays, et qui maintenant le
critique, le petit despote continue de nous raconter ses boniments, il
nous enm…e, on a soif la faim on y pense plus. Six des nôtres sont à
terre dans une indifférence total de nos gardiens.
Enfin il a terminé. « le nain jaune nous ordonne de rompre les rangs, on
va nous donner a manger et a boire, nous pouvons maintenant aidez nos
camarades »
Les malheureux on les lèvres gonflés, ils sont fiévreux, une lente agonie
commence pour eux, ils ne survivrons pas. Les jours passes monotones
couper des harangues anti capitaliste Ho Chicon comme la baptisé un
Légionnaire belge, faut dire que son nom ressemble fort au surnom,
intérieurement nous en rigolons surtout quand le caporal petio de son
accent marseillais dit « a vos ordre ho p’tit con » Petio et le belge
comme nous l’ appelons ce sont associés dans une sorte de résistance
passive mais pour certains d’entres nous efficace, ils nous apprennent en
ce foutant de la tête de nos gardiens indirectement à garder le moral.
Malgré l’aide moral de ce Marseillais et du Bruxellois ; la misère est
parmi nous, la dysenterie, la malnutrition règne et nous décimes. Hier le
petit Martin qui venait d’avoir 21 ans est mort dans mes bras, il faisait
partie de ma section, il avait choisi les paras pour ne pas mourir
inutilement, ironie de ce catastrophe de sort mourir ici, après tout les
dangers passé a DBP, je crois que je l’entendrai encore longtemps me dire
« c’est trop con sergent de crever ici, ne le dite pas a mes parents je
vous en supplie sergent je préfère qu’ils pense que je suis rester la bas
sur le terrain, sa voix bien que saccadée de faiblesses était clair, je
lui promis, il mourut le sourire au lèvres, une fraction de seconde je
vis un grand gaillard d’un mètre quatre vingt cinq et 90 kg sortir par la
porte du camp il était libre maintenant, personnes ne ce moqua de moi
quand je répondit a son salut vers la porte ; non personnes car semble
t’il nous avions tous vécu cet chose, ou alors c’était tout simplement
devenu une habitude comme si nous saluons la porte symbole de liberté.
Plus
tard je tien parole je me suis rendu chez les parents de Martin, je les voyaient
sourires quand je leur expliqua mon histoire, quand j’eu fini, le père me
montra une lettre, de l’administration annonçant la mort de leur fils en
captivité, je me sentit honteux de ce mensonge. Mais le père me dit,
Merci monsieur nous sommes sur que c’est ainsi qu’il voulait mourir sa
dernière lettre écrite de DBP nous le disait, ainsi que son désir de
rengagement, aussi cet lettre et votre récit nous les croyons, celle la
n’est rien et il la déchira en disant « maintenant Marc peut dormir en paix
»
Le temps passe enfin un jour le nain jaune commissaire politique nous
annonça que nous partions pour un autre camp ou nous serions libérés, ont
devait remercier l’oncle Ho de son hospitalité et pati et pata ta.
Lorsque nous rompions les rangs un gars fit un bras d’honneur vers la
cabane, aussitôt devant l’œil impassible des camarades officiers et
politique il fut rué de coups ce fut le dernier tué dans le camp, je ne
me rappel plus son nom, nous étions devenus des zombies solidaires
pourtant car ce pauvre gars fut enterré dans les honneurs qu’ils ce doit,
l’un ou l’autre le connaissant rapportera bien a l’administration.
Enfin nous partons cette fois une force guide nos pas nous marchons vers
la liberté, pourtant des camarades mouraient en cour de route. Une
dernière fois je mettait retourner pour voir un camp étonnement vide et
silencieux, une voiture en sortit et nous doubla, je ne sait pas pourquoi
mais j’ai eu l’impression que l’officier pour la première fois nous
souriaient ! 30 ans plus tard je suis revenu ici tout le monde
semblait n’avoir jamais connu ce camop, cet un ancien gardien que je ne
reconnu pas qui me le montra, la végétation l’avait envahi, la cabane de
l’officier étaut encore la en ruine mais encore la devenue symbole d’un
passé de souffrances oubliés par nos anciens ennemis. Les tombes avaient
disparues pourtant je trouva encore quelques croix pourries mais semblant
encore intacts, je n’osa pas y toucher, je repartit avec une impression
de ne pas être seul. En cour de route dans un endroit que je croit
s’appel Tuyeng Quang des Légionnaires ont trouvés un morceau de monument
d’un de leur fait d’armes.
Au bout de la routes un camp, a l’entrée des blancs et des blanches
contrastes d’un autre monde au quel nous ne croyons plus. Bienvenus au
camp de Vietrie, je réalisa que d’un camp a l’autre nous avions
survécus.
Histoire écrite par P'tit Sapeur !
La longue marche vers l'enfer a commencer pour eux.
Photo du livre " La Légion au combat "
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