P'tit
Sapeur
Legio Patria Nostra.
Transmisions Q.G
0rdre de Louis Philippe !
Messages: 5225
Mon devoir, la mémoire !
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Archéologue
des souvenirs.
« le: Décembre 01, 2008, 09:28:32 »
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Bonsoir
à tous !
Voici quelques lignes que j'ai écrite en hommage a nos anciens de la der
des ders !
Amitiés Legio.
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Archéologue des souvenirs.
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Un jour des années 50, je me promenais sur ce que l'on appelle les fronts
de la der des ders.
Le temps étaient glaciales et la bise me gelais les droigts, je ne
sentais plus mon visage.
Du nord aux Ardennes, j'ai cheminé mon désarroi, face à cette terre
meurtrie par un fléau appelé guerre.
Je cherchais les points d'où partaient les soldats au nom inconnu de la
légion étrangère française.
De par monts et par vaux, des chemins et routes, des plaines aux villages
détruits cacher par des bois, mon créer bien des émotions.
Sur ce parcours du Nord aux Ardennes, les lieux ont bien changé, sur
cette terre jadis désolée les oiseaux se sont remis à chanter, et l'herbe
à repousser.
Certains villages, ont poussé avec fiertés, neuf autres villages de
France, sont aussi morts, comme beaucoup de soldats morts par ici.
Village sans maisons une simple plaque représente avec leur nom.
J'ai trouvé les tombes, de ses légionnaires, dessus des noms pas
français du tout, morts certainement inconnu de la famille, apatrides
devenus légionnaires, Argonne, Artois, Champagne, Ardennes étaient
devenues leurs terres qu'ils avaient cherchées à libérer, tomber avec les
honneurs ils y sont enterrés.
J’ai tant cherché les lieux que j'en ai pleurés, sous les
pluies, dans mon chagrin sur le sol, les larmes tombées sur ce sol m’on
donné le sentiment de les mélanger à leur sang versé pour nos libertés.
De ces lieux héroïques, il ne reste presque plus rien seul de temps en
temps les cloches, nous le rappelle, cloches elle aussi du village
autrefois ruines.
Des mares, des étangs ont remplacé le carnage des obus. À bien des
endroits la vie, a remplacé la mort.
Les disparus engloutis par la terre on servis d'engrais. Étrangers,
venus travaillés pour se nourrir, a fini par y mourir pour faire
travailler cette terre, une autre façon de la nourrir.
Cruelle, ignoble, indifférence, est resté longtemps germé dans les
esprits, oubliant ses apatrides venus libres son partis en fin de compte
vers l'éternité.
J'ai commencé de mes mains à fouiller cette terre, à la recherche de se
passés, j'y ai trouvé menues choses, plaques de soldats, et autre
matériel, mais aussi des soldats.
J'ai tellement creusés que j'ai recréé des tranchées, mais en réalité je
ne faisais que reouvrir les blessures de cette terre, ma consolations fut
de pouvoir les faire exposer dans les musées des environs.
Le temps est passé tellement vite que j'ai oublié qu'à 20 ans, en 1914,
j'avais déjà commencé à faire des tranchées, j'étais devenu trente deux
ans après un archéologue des tranchées, de part mes souvenirs. Moi le
gosse venu d'ailleurs, je suis né en 1894.
Moi qui ne connaissais pas un mot de français, j'ai comme les camarades
soufferts en français.
À 60 ans, je me suis rappelé les camarades qui avaient eux aussi 20
ans. Les morts, les blessés et les gueules cassées, je les et connus, je
m'en rappelle.
Maintenant, j'ai bientôt 100 ans, et je vais partir rejoindre mes
camarades morts aux combats, ou morts après la guerre, à mon
tour je vais aller en terre, sur ma pierre, un nom étranger, mais aussi
un petit drapeau français, qui rappellera le souvenir de tous ces étrangers
devenus français.
La der des ders, que personne ne l'oublie, trop de français ou devenus
français, y on laissé leur peau, laisser des familles laissées des pères,
des frères, trop y sont restés, pour un fléau, créé par l'inconscience ou
l'imbécillité de ces monogames, introvertis synonyme de l'incompréhension
du mot humanité.
Avant de partir je me suis souvenu que mon temps passé après cette
guerre, sur cette bonne vieille terre, que j’étais devenu un archéologue
des souvenirs de nos disparus à la grenade légion. Monument décrépis
d’une vieille sale histoire baignée dans le sang des boyaux
terreux.
Ecrit par P'tit Sapeur !
La Légende original, prècise que ce sont des Légionnaires pendant la
grande guerre qui sont dessus...
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