P'tit
Sapeur
Legio Patria Nostra.
Transmisions Q.G
0rdre de Louis Philippe !
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Mon devoir, la mémoire !
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L'Adjudant
Chef M.E Mader !
« le: Novembre 19, 2008, 08:11:17 »
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Bonjour à tous !
Il semblerait que les 3 fameux mots " Legio Patria Nostra "
viendrais d'une expression répétée de l"adjudant chef Mader ? J'ai
chercher s'il y avais des antécédents à ces 3 mots qui nous sont cher !
J'en ai pas trouver, mais avec la Légion, faut s'attendre a tout comme
surprise ! Il y à temps de mystère !
Si dessous vous trouverez un article, concernant un grand exploit.
Il paraîtrais que ce sous
officier, n'aurais pas eu moins de 35 ans de service, aurais eus de
multiples blessures et un nombre " incalculables " de médailles
? Personnellement je n'en douterais pas en lisant cette article trouvez
dans le site " Le gentil petit soldat "
Si vous cherchez la photo de cette adjudant, sait pas difficile, sait la
célèbre photo avec le colonel Rollet; 1 S/off à sa gauche " llui
" moustachu, 3 Légionnaires et la présentation du drapeau du RMLE;
décoré !
Amitiés Legio.
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Un véritable exploit.
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' 'adjudant-chef Mader est 'un des rares Allemands venus combattre en
France. -Legio patria nostra, disait Mader. Et ce qui est bon pour les
autres est assez bon pour moi.
Depuis deux ans donc, Mader -l'adjudant-chef Mader, Max-Emmanuel, de la
6ème compagnie du R.M.L.E. -fait la guerre. L'aube du 21 avril se lève.
Une aube grise et froide sur un terrain qui, durant trois jours a vu de
durs combats.
La tranchée 67, par laquelle, la
veille a attaqué le 2ème bataillon, est encore jonchée de cadavres
ennemis et amis mêlés dans la mort. Partout de la boue, des caisses, des
armes, des vêtements déchirés, sans formes ni couleurs. Tout est gris,
souillé, horrible.
Dans une sape, écrasés de fatigue, les rescapés des 6ème et 7ème
compagnies dorment. Ils dorment malgré la fumée des incendies qui
couvent sous les débris; la boue, l'humidité, le froid. Ils dorment sans
savoir si l'homme sur lequel ils s'appuient est mort ou vivant, ami ou
prisonnier.
Pourtant, à l'extérieur, au milieu de la tranchée 67, l'adjudant-chef
Mader continue à veiller.
Il a remarqué que la 67 était orientée vers le Nord et qu'elle commande
un petit vallon, au fond duquel, Mader en est persuadé, se cache quelque
objectif intéressant. Son instinct de baroudeur le trompe rarement.
-A 150 mètres en avant, dit-il au capitaine, je suis sûr qu'il y a du
canon...
-Peut-être, mais pour y arriver, il y a aussi une bonne compagnie armée
de mitrailleuses : si l'on s'avise de passer par ce vallon, on n'a aucune
chance d'en réchapper.
Plus bas, un légionnaire veille.
-Mon adjudant
chef, appelle-t-il à mi-voix.
-Qu'est-ce que tu veux, Bangerter ?
-Il y a des types de chez nous qui avancent dans le vallon, dit-il : ils
n'ont pas vu la mitrailleuse et, si on les prévient pas, ils vont se
faire massacrer.
Bangerter est 1'. classe depuis un mois. Tout jeune -il a dix-huit ans à
peine -les horreurs de la guerre n'ont pas encore desséché son coeur.
Mader sourit :
-Toi, ta bonté te perdra...
Il jette un oeil dans la direction indiquée et, comme pour lui :
-Des" poilus" du 168ème, grogne-t-il. Peuvent pas faire
attention...
-Qu'est-ce qu'on fait ? demande Bangerter : on allume les B... pardon,
l'ennemi.
A temps, le 1ère classe s'est rappelé la nationalité de son adjudant.
Mais Mader, froidemént :
-Si t'allumes les Boches, espèce de cloche, tu va allumer aussi les
autres et ils te tireront sur la gueule...
Les Français sont, de fait, exactement dans l'axe des Allemands.
Mais Mader a du métier. En quelques secondes, il rameute dix légionnaires
et fonce. Sa décision a été vite prise : pas question de tirer
sur la compagnie ennemie, en revanche, on peut l'attaquer à la grenade.
Il sort avec ses dix volontaires, et bondit dans le vallon. Avec une
telle fougue qu'ils ont atteint un angle mort avant que les mitrailleurs
n'aient
eu le temps de les ajuster.
Les hommes de la compagnie du 168 ne soupçonnent toujours rien. Ils
arrivent au pied du fortin allemand qu'ils croient inoccupé. Au-dessus
d'eux, l'ennemi les attend.
C'est alors que Mader intervient: à la grenade, il nettoie la position,
surgissant comme un diable dans le dos des Allemands médusés.
Ceux qui ne sont pas déchiquetés par les explosions s'enfuient vers la
batterie de 150 que maintenant Mader voit bien mieux.
Il saute dans le boyau, serre en vitesse la main du capitaine du 168ème
auquel il a sauvé la vie et, très vite :
-Pas une minute à perdre: faut
pas que ces cons-là aillent me foutre la pagaille. Faut les rattraper
avant qu'il n'arrivent aux canons.
Il court dans le boyau, arrache, au passage, une musette de grenade que
portait l'un des biffins. Il galope, prend aux fuyards quelques mètres,
les remonte. Derrière lui, les dix légionnaires suivent, en désordre.
Mader est à la hauteur des derniers
fugitifs. Ceux-ci ont la mauvaise idée de sauter dans un abri. Mader y
balance des grenades. Il débouche ainsi, seul, au milieu des canons à
peine gardés par quelques Saxons, mal réveillés et qui attendent l'heure
de la relève. A la grenade encore, Mader fait le vide.
Les autres finissent par se manifester, mais l'arrivée opportune des dix
légionnaires règle définitivement le sort des Saxons. ..et de leurs
canons.
Bilan : une compagnie française sauvée, une compagnie ennemie mise en
fuite, une batterie lourde capturée... et, pour Mader, la Légion
d'honneur.
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