P'tit
Sapeur
Legio Patria Nostra.
Transmisions Q.G
0rdre de Louis Philippe !
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Mon devoir, la mémoire !
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Adj
Chef Janos Kemencei.
« le: Mars 27, 2006, 12:22:48 »
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Janos
Kemencei.
Adjudant-chef.
Né en Hongrie le 27 décembre en 1929, en 1945 il s’engage a la Légion
étrangère à Klagenfurt ( Ger ) il a 16 ans, et oui, ce jeune gaillard ne
parle pas un mot de français. Après son instruction il est envoyé au
Maroc. Rapidement il manque d’actions et ce porte volontaire pour les
paras Légion. Le voilà caporal en Indochine au 1er BEP.
A
partir de ce moment il est de tout les coups dur il est nommé Sergent au
feu. Il participe dans les opérations diablement rudes de Cao Bang, deux
fois blessés. Le 9 octobre 1950 fait prisonnier son insubordination
envers les Vîets le font juger par eux comme personnage « irrécupérable »
fait qu’il est libéré, les Viets n’aime pas les contagions. Libéré il est
a nouveau volontaire au début de 1952, il reçoit cette fois une affectation
au 2e BEP. Maintenant Sergent-chef il commande un groupe de
mitrailleuses.
Les
opérations s’enchaînes et le voilà qu’il saute su DBP, il sera de nouveau
fait prisonnier dans la nuit du 9 au 10 avril 1954, cette tête de mule
s’évade et repris, libéré, il apprend a Saigon que « par le sang versé »
il est devenu français. Promu adjudant le voilà affecté a l’escadron de
reconnaissance du 2e REP. Il va servir en Algérie, Madagascar. A moins de
30 ans il est nommé Adjudant-chef à titre exceptionnel.
Au
printemps 1960 , il est instructeur cadre a Sidi Bel Abbès. Avec ses
élèves il prend part au combat du Djebel Lejraf. Lorsque la Légion quitte
le quartier Vienot à Sidi Bel Abbès, c’est l’adjudant chef Kemencei qyui
porte la main du capitaine Danjou, le héros de Camerone, tout le long de
la « voie sacrée ». En août 1963, il requitte le service actif.
Titulaire de la croix de chevalier de la Légion d’honneur. Janos Kemencei
a écrit ses souvenirs « Légionnaire, en avant » chez Jacques Graucher.
1985.
Citation de l’adjudant chef
Janos Kemencei.
Chef de section de Légion confirmé, d’un allant exceptionnel au feu, le 5
mars 1961 à la cote 1613 du djebel Lejraf, secteur de Sebdou, zone ouest
Oranais, au cours d’un accrochage avec une bande rebelle qui avait forcé
le barrage du Maroc, a su enlever sa section avec une fougue qui a fait
l’admiration de tous, menant son combat rapproché a la grenade jusqu’au
corps à corps, dans un terrain rendu particulièrement difficile par son
relief et ses couverts. A su infliger, dans le minimum de temps, à un
adversaire résolu à une défensive acharnée dans les rochers, des pertes
évaluées à 24 tués et un prisonnier, se saisissant de 19 armes de
guerres, dont 6 pistolets mitrailleurs !
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